17/07/2012
Quel statut pour la copine du chef ?
Je reviens sur la dernière interview de François Hollande. Il a bigrement raison, le président, de vouloir séparer drastiquement sa vie publique et sa vie privée. Mais il n’en a pas fini avec le cas Trierweiler. En effet, s’il n’est pas choquant que Valérie veuille continuer d’exercer son métier de journaliste, au nom de quoi la petite amie du président bénéficie-t-elle d’un cabinet personnel financé avec mes impôts ? Qu’elle veuille préserver son indépendance, très bien, on n’est plus au moyen Age ! Mais en vertu de quel article de la Constitution, de quel statut officiel, de quelle règle protocolaire la République devrait-elle financer ou subventionner les activités de la copine du chef ?
13:14 Publié dans Blog | Tags : treirweiler, hollande, première dame, elysée | Lien permanent | Commentaires (2) | 
Facebook |
Commentaires
Ce n’est pas en vertu d’un quelconque article de la Constitution, mais simplement une obligation -je voulais dire une « mesure juste » - découlant du 47 ème des soixante engagements du candidat Hollande qu‘il est bon de rappeler « -47- Je réformerai le statut pénal du chef de l’État. Je réduirai de 30% la rémunération du président de la République et des ministres. Les anciens présidents de la République ne siégeront plus au Conseil constitutionnel. ».
C’est clair et il est facile de comprendre qu’après un tel manque à gagner une compensation était indispensable et allait de soi pour éviter un déséquilibre des finances du ménage .Il y a déjà assez de gens dans la précarité .
Par conséquent situation tout à fait normale qui ne devrait même pas être discutable.
Écrit par : dab | 17/07/2012
Un affichage sans précédent des frasques politico-conjugalo-familiales du Président, un bureau à l'Elysée pour la pseudo-Première Dame avec un cabinet de sept collaborateurs payés par l'Etat... c'est vraiment formidable avec nos médias, les casseroles de gauche sont en plastique transparent, nul ne les voit ni les entend. Toute la force de notre hypo-président réside dans la communication permanente faite autour de lui et de son semblant d'action présidentielle et gouvernementale, ainsi que dans la complaisance lamentable dont font preuve à son endroit médias, syndicats et autres acteurs influents.
Écrit par : Baobab | 17/07/2012
Les commentaires sont fermés.