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26/01/2013

Quand la Bourgogne communiquera...

 Bourgogne.jpgDeux mauvaises nouvelles en quinze jours : les "climats de Bourgogne" n’ont pas été retenus pour l’Unesco ; Dijon n'a pas été sacrée "Cité de la gastronomie" française. Et pourtant, les deux dossiers étaient techniquement excellents. Et pourtant, les dirigeants de la région Bourgogne et de la ville de Dijon sont très proches du gouvernement. Alors ? Alors il serait temps que les responsables de notre belle région, toutes tendances confondues, s’interrogent sérieusement sur leur communication externe : faible notoriété, absence d’image, pas de politique de marque, budgets ridicules, peu de contacts nationaux, manque de vision, et surtout, incapacité à travailler ensemble. Tous "fiers d’être Bourguignons", certes, mais chacun chez soi et chacun pour soi !

 

Commentaires

Mon cher Bernard, que tu as raison, mille fois raison ! Je me permets toutefois d'apporter quelques précisions à ton propos... Le dossier des climats de Bourgogne n'a pas été retenu par le gouvernement français pour être présenté au jury de l'Unesco en 2014. Mais rien n'est perdu pour la session suivante. Il faut continuer de se battre pour ce beau projet. Concernant la Cité de la gastronomie, je rappelle que Dijon est bel et bien retenue, aux côtés de Tours et de Rungis-Paris, pour créer le réseau des cités de la gastronomie. Certes, chacun est libre d'apprécier et de commenter la décision, ou la "non décision", d'un gouvernement qui a préféré "ne pas choisir" plutôt que de prendre le risque de sélectionner une seule ville. Rappelons que Lyon n'a pas été retenue. Non pas parce que cette ville n'est pas gastronomique mais simplement parce qu'elle n'a pas répondu correctement au cahier des charges de la MFPCA. Ce "concours" n'a pas en effet pour vocation à désigner une "capitale française de la gastronomie", ce qui serait juste débile, mais à identifier des sites capables, au regard de critères objectifs figurant dans ledit cahier des charges, d'accueillir un lieu de promotion et de défense du repas gastronomique des Français.
Les choses iraient, mieux, à l'évidence, si la Bourgogne était capable de faire savoir ses incroyables atouts, en effet. Aussi espérons que, dans les prochains mois, l'ensemble des acteurs de bonne volonté de ce territoire adhéreront à une ambitieuse démarche de marketing territorial visant à porter haut et fort les noms de "Dijon-Bourgogne".

Écrit par : Patrice Bouillot | 28/01/2013

Effectivement, je vous rejoins sur cette analyse. Notre région se grandirai si l'ensemble des acteurs étaient en mesure de travailler main dans la main.

De plus, alors que toute les grandes régions et agglomérations vendent leurs savoir-faire, leurs savoir-être à travers une marque territoriale, Dijon ne trouve pas son positionnement par faute de volonté et de problèmes politiques de bas étage.

Sans compter que le marketing territorial se veut être avec son temps et doit prendre vie avec les jeunes générations aussi, et donc adapté aux nouveaux supports de communication comme les réseaux sociaux, le mobile, le picture marketing.

Sujet complexe mais passionnant !

Écrit par : Guillaume Sagnes | 29/01/2013

Et Gérard Collomb d'exploser : "je ne veux plus voir à Lyon un seul putain de ministre de ce gouvernement de merde."

Écrit par : Baobab | 01/02/2013

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