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05/10/2014

Le Synode, c'est maintenant !

Synode.jpgAprès quelques entretiens ciblés à la veille du Synode, voici mon pronostic sur le dossier des divorcés remariés. Une première phase "doctrinale" verra se dresser tous les défenseurs de l'indissolubilité du mariage (au risque de bloquer la réflexion). Puis, lors d'une phase "pastorale", au nom de la miséricorde de Dieu, on tentera d'assouplir la discipline, en particulier les règles d'annulation du mariage (au risque de favoriser le laxisme). Enfin, lors d'une phase "sacramentelle", les évêques trouveront un compromis en élargissant le sacrement de pénitence sans compromettre celui du mariage. Les amateurs de théologie et de droit canonique vont se régaler.

 

Commentaires

Il est inévitable que le le sujet des divorcés-remariés est essentiel, mais j'espère que le synode ne se réduira pas à ce sujet.

Écrit par : Jean-Charles | 05/10/2014

Il faut espérer que le synode ne se réduira pas à la question de l'accès aux sacrements des divorcés remariés...ce n'est pas la l'épicentre du concept de la famille chrétienne.
La famille est en crise, du moins en occident, il est donc essentiel qu'au vu de ce délitement on ouvre non des chemins incertains mais que l'on insiste sur le sérieux des préparations aux mariages, il est nécessaire que les prêtres aient le courage de dire non à une célébration de mariage, et il faut aussi le rappeler, un sacrement n'est pas un du, il a par contre un objet.
En ce qui concerne les procédures canoniques de déclaration de nullité, il faut tout en restant dans la recherche de la vérité du moment du sacrement de mariage et sans tomber dans le laxisme, alléger les procédures. Il y a des possibilités, l'appel en 2° instance doit-il rester automatique lorsque la 1er instance a déclaré un mariage invalide ? Si on on conserve la 2° instance pour vérification ne peut-on pas envisager un juge unique en 1er instance au lieu d'un tribunal collégial ? Pour les procédures en faveur de la foi, alors que ce sont les officialités diocésaines ou interdiocésaines qui préparent les dossiers pourquoi ensuite envoyer cela à Rome ? L'Archevêque métropolitain ne pourrait-il pas se prononcer sur cette procédure après avoir entendu le Ponent et le Défenseur du Lien ? On ne peut pas continuer à imposer aux fidèles plus de deux ans de procédure, ce qui est contraire au droit, mais une réalité liée au manque de canonistes etc. P. Christian Chanliau, Promoteur de Justice et Défenseur du Lien pour l'Officialité de la province de Montpellier.

Écrit par : CHANLIAU | 07/10/2014

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