Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/06/2019

Une petite révolution culturelle

7384025.jpgPas vu beaucoup de reprises, dans les grands médias, sur le document publié lundi au Vatican en prévision du synode d’octobre sur l’Amazonie. Clairement, il y est question, non pas de permettre aux prêtres de fonder une famille, mais d’autoriser l’ordination d’hommes mariés dans les régions dépourvues de pasteurs, dans des termes qui permettront à toutes les conférences épiscopales de le faire tôt ou tard – l’Eglise allemande a déjà annoncé qu’elle était partante. Pour les catholiques latins, c’est une petite révolution culturelle qui se prépare…

21/10/2015

Du neuf sur le pape !

pape-francois.jpgCe n'est pas très rigolo, un synode. Et celui-là semble tourner en rond. Heureusement, dans un cas comme celui-là, on peut toujours compter sur la presse italienne pour relancer l’attention. Cette fois, c’est le Quotidiano Nazionale qui révèle que le pape François a... une tumeur au cerveau ! Si ! Une infirmière anonyme aurait confié qu’il y a sept mois, dans une clinique de Pise, le pape serait venu consulter un neurochirurgien qui aurait repéré, sur une radio, une tache sombre ne nécessitant pas d’opération - ouf ! Aujourd’hui, le Vatican publie un démenti. Demain, d’autres journaux romains auront de nouveaux éléments, qui appelleront de nouveaux démentis. La routine, quoi.

04/10/2015

Synode : pourquoi la famille ?

Pape.jpgPourquoi l’Eglise consacre-t-elle tant de temps et d’énergie à la famille ? Parce que celle-ci est, de tous temps, le trait d’union entre l’individu et le reste de l’humanité. L’histoire en a forgé d’autres : la tribu, la nation, etc. Mais c’est au sein de la cellule familiale, dès le biberon, qu’on apprend l’ouverture à l’autre, la solidarité, la gratuité, la transmission, la confiance, le collectif. Dans un monde miné par l’individualisme, l’Eglise défend la famille éternelle – un papa, une maman, des enfants – comme un creuset d’humanité, une référence ontologique qui fonde bien plus que la seule morale. Ce qui ne la dispense pas d’appréhender la complexité du monde. D’où le Synode. D’autres questions ?  

20/10/2014

On se pose et on réfléchit...

eveque.jpgBon, on respire et on résume. Le pape François veut promouvoir une Eglise qui accueille plutôt qu’une Eglise qui condamne. Qui accueille notamment les homosexuels, les divorcés, les pas dans la ligne, etc. Mais la miséricorde n’est pas la tolérance : cette ouverture ne se fera pas au prix de la doctrine, à laquelle on ne saurait toucher. Ni au prix de l’unité de l’Eglise, qui est le principal enjeu de tous ses grands débats internes – qu’on pense aux différents conciles passés ! Après avoir débattu, on va donc faire ce qui n'est pas dans l'air du temps : se poser et réfléchir ! Rendez-vous dans un an pour dégager - ce qui n'est pas simple, on l'a compris - la voie étroite entre vérité et modernité.

13:42 Publié dans Blog | Tags : synode, eglise, famille | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

19/10/2014

Martine Aubry écrase le pape

Martine_Aubry.jpgHier soir, en concluant la première session du synode sur la famille, le pape François a tenu des propos ébouriffants en vitupérant contre la "raideur hostile" des "zélotes", l’ "angélisme destructeur" des "bien-pensants", etc. Mais ces mises en garde, inédites dans la bouche d'un pape, n’ont pas pesé lourd – mes confrères sont incorrigibles – face aux quelques petites phrases de Martine Aubry critiquant le gouvernement dans une interview au Journal du Dimanche. Le pape, l’Eglise, le reste du monde, combien de divisions ? La France se portera mieux quand elle cessera de s’intéresser exclusivement à ses petites chicaneries politiciennes !

17/10/2014

L'Eglise n'est pas une mobylette

synode.jpgLa première session du synode sur la famille se termine dans le bruit et la confusion, ce qui est parfaitement normal. Ceux qui s’en émeuvent ont-ils donc oublié dans quel désarroi s’est achevée la première session du Concile, en décembre 1962 ? L’Eglise a un mal fou à débattre en interne : pour les cardinaux et les évêques, le seul fait de discuter un point de doctrine, même sans l’amender, laisse entendre qu’on pourrait peut-être remettre en cause un enseignement datant de mille ou deux mille ans. L’indissolubilité du mariage, en effet, ce n’est pas un mince enjeu. L’Eglise ne se pilote pas comme une mobylette.

20:00 Publié dans Blog | Tags : eglise, synode, famille, pape | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

05/10/2014

Le Synode, c'est maintenant !

Synode.jpgAprès quelques entretiens ciblés à la veille du Synode, voici mon pronostic sur le dossier des divorcés remariés. Une première phase "doctrinale" verra se dresser tous les défenseurs de l'indissolubilité du mariage (au risque de bloquer la réflexion). Puis, lors d'une phase "pastorale", au nom de la miséricorde de Dieu, on tentera d'assouplir la discipline, en particulier les règles d'annulation du mariage (au risque de favoriser le laxisme). Enfin, lors d'une phase "sacramentelle", les évêques trouveront un compromis en élargissant le sacrement de pénitence sans compromettre celui du mariage. Les amateurs de théologie et de droit canonique vont se régaler.

 

02/10/2014

Rome : un synode agité ?

pape-francois-.jpgL'ouverture du Synode sur la famille, à Rome, ce dimanche, risque d'être un peu agitée, tant la tension est montée entre les cardinaux sur le sujet de l'ouverture à la communion des divorcés remariés (mon blog du 25/09). Il faut s'en réjouir : on avait un peu oublié que l'Eglise était plurielle, et elle-même avait négligé, ces derniers temps, la culture du débat interne. Les cardinaux ne seront jamais aussi virulents qu'en 1869 sur l'infaillibilité pontificale ou en 1962 sur l'œcuménisme. Un peu de polémique ne peut nuire. A la fin, le pape François tranchera, mais en parfaite connaissance de cause !

25/09/2014

Divorcés remariés : une sacrée contradiction !

Divorces-remaries.jpgLa tension monte, à Rome, à propos de l'accès des divorcés remariés à la communion. D’un côté, il y a les défenseurs de l’indissolubilité du mariage : ce que Dieu a uni, seul Dieu peut le désunir, point barre. De l’autre, ceux qui contestent l’injustice canonique qui veut qu’un quidam ayant tué son père et sa mère mais qui s’en est repenti en confession, puisse recevoir la sainte communion, alors qu’une femme abandonnée par son mari et qui, plus tard retrouve l’amour, se voit définitivement interdite d’eucharistie ! Pourquoi est-ce si compliqué ? Parce que voilà : les uns et les autres ont raison !