02/05/2016
Le Boléro en héritage
Cette injustice-là donne parfois le tournis : pourquoi les lointains héritiers d’un artiste génial peuvent-ils vivre tranquillement des droits générés par son œuvre ? Dans le cas de Ravel, dont le Boléro entre dans le domaine public, c’est insensé : suite à quelques testaments surprenants et autres mariages suspects, nous raconte le Figaro, la principale détentrice des droits – des millions et des millions d’euros chaque année – est, tenez-vous bien, la fille unique de la seconde épouse du mari de la masseuse de la femme du frère du compositeur. Je n’ai rien contre cette richissime sexagénaire qui vit quelque part en Suisse, évidemment, mais il n’y a pas quelque chose d’absurde, là ?
16:40 Publié dans Blog | Tags : boléro, héritage, ravel | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Vous abordez un thème sur lequel nous pouvons largement débattre. Dans le cas que vous évoquez, évidemment, nous pouvons regretter que cette personne, très éloignée du compositeur, touche des sommes importantes qui sont le fruit de sa création géniale; création qui nous enchante toujours. Mais où placer la limite ? Jusqu'à quel degré de parenté, ou d'amitié ... la succession est-elle légitime ?
Par ailleurs, quand on hérite de ses parents, ou proches, comment justifier que l'Etat en ponctionne jusqu'à 40% ?
J'ai en mémoire votre billet d'il y a quelques jours qui rappelait que la Mairie de Paris, et tels ou tels organismes publics, distribuent des sommes énormes à des associations telles que LGBT, ou le festival du film lesbien !! Quand on voit 30 ou 40% de l'héritage de ses parents (qu'ils ont acquis en travaillant dur, et en payant beaucoup d'impôts et de taxes toute leur vie) peut servir à financer des associations qui ne représentent par 5% de la population, et qui ne créent rien d'utile pour aider ceux qui en ont vraiment besoin ... on a la nausée.
Très cordialement. REYNIES
Écrit par : Reyniès | 03/05/2016
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