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22/11/2018

La fin du politique ?

gilets-jaunes.jpgUn individualisme débridé, aujourd’hui, plombe toute action collective et mine tout projet social. Or, le rejet instinctif de la politique, même s’il a des causes objectives, est toujours un retour en arrière. C’est la porte ouverte aux démagogues, aux grandes gueules et aux nuques raides. Boulanger, Poujade, Le Pen, le retour ! Hurler, bloquer, refuser, détruire, c’est infantile et dangereux si cela ne débouche pas sur des propositions, des innovations, des discussions, des porte-parole, des chefs élus et des rêves communs. Sans un minimum de conscience politique, la République n’est plus rien.

Commentaires

Ce "désamour"du monde politique est accentué par son omniprésence dans la vie des citoyens via tous les médias .
Un peu plus de discrétion de ces hauts fonctionnaires ne nuirait pas à l'exercice de leur mandat et à leur crédibilité ...

Écrit par : Lusardi | 22/11/2018

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