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12/04/2007

Et avec tout cet argent...

Quand un pdg gère bien sa boîte, on le garde, quitte à le payer très, très cher. Si un pdg s’en va, c’est que personne ne le retient. Si Noël Forgeard avait bien géré Airbus, on ne l’aurait pas remplacé. Mais alors pourquoi lui accorder 6 millions d’euros ? Si le type a d’énormes responsabilités, il est normal qu’il touche des salaires adaptés, mais alors, justement, il ne doit rien toucher quand il les quitte !
Les candidats gauchistes poussent des cris d’orfraie, mais cela n’a rien à voir avec la gauche ou la droite. La simple morale publique, le plus élémentaire bon sens condamnent ces indemnités dont le montant est irréel, absurde, insensé.
L’an dernier, avec 20.000 euros, j’ai monté une petite maison d’édition. Non sans mal. Rien qu’avec le golden parachute du dénommé Forgeard, j’en montais… 300 !

05/03/2007

L'Etat avionneur

Aller et retour à Rome, cette semaine, pour 70 euros, y compris les assurances, taxes et frais divers. EasyJet et autres RyanAir font leur trou face aux monstres bureaucratiques que sont devenus Air France et Alitalia, lesquels offrent des billets dix fois plus chers - parfois davantage - sans pouvoir éviter une dégradation vertigineuse du service. La différence est suprenante : sur EasyJet, dans un Airbus flambant neuf qui part et qui arrive à l'heure, on fait payer les boissons !
Difficile de ne pas faire le lien avec la crise d'Airbus : les pouvoirs publics (l'Etat, les ministères, les conseils régionaux) ne sont décidément pas faits pour gérer des entreprises de transport, surtout en pleine concurrence mondiale. Si les politiques français, notamment socialistes, mais pas seulement, prennent l'entreprise Airbus en otage, mon prochain voyage à Rome sur EasyJet risque de se faire... dans un Boeing !