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16/06/2012

L'entreprise, c'est le diable !

 amphi.jpgOn s’habitue. On ne réagit plus. Les mentalités, en France, sont ainsi, à quoi bon s’insurger ? La bêtise finit par étouffer la capacité d’indignation. Dans l’excellent Journal du Palais de Bourgogne, je tombe sur cette interview de l’ex-présidente de l’Université de Bourgogne : "Nouer des partenariats avec des entreprises, ce n’est pas vendre son âme au diable". Texto, je vous jure. En voilà une qu’elle est audacieuse et progressiste ! Dans tous les pays modernes, cela fait trente ans qu’on a compris que pour favoriser l’emploi, il fallait créer des passerelles entre l’université et l’entreprise. Chez nous, c’est le top de la nouveauté ! Au secours !

02/02/2011

Nouvelles de Marseille

grue.jpgRéveillé, ce matin, par la chronique d’Axel de Tarlé, sur Europe 1, qui mettait en perspective deux infos tristement convergentes : à Marseille, la CGT du port multiplie les grèves suicidaires (il cite les grutiers, qui gagnent 4.000 euros par mois et qui exigent de partir en retraite à 58 ans) en se fichant totalement de l’avenir de la ville ; toujours à Marseille, le patron de l'entreprise Ryan Air se vante d’avoir trouvé une combine juridique (n’avoir que des personnels tournants) pour ne pas cotiser à la Sécu ! L’intérêt général ? Vous plaisantez ! La solidarité ? La quoi, vous dites ?  

09/12/2009

Finance et inculture

La crise du Parisien me fait revenir sur l’enseignement de l’histoire en Terminale S. La seule chose qui puisse préserver une société comme la nôtre de l’abêtissement et de la barbarie, c’est d’inculquer au lycée le goût de la lecture, de l’histoire, de la philo, du dessin, que sais-je, aux futurs financiers qui vont, plus tard, racheter et revendre des entreprises culturelles pour le compte d’actionnaires anonymes, rapaces et incultes. Il faut former quand il en est encore temps des gens capables de comprendre qu’un journal, ou une maison d’édition, c’est de l’humain, de l’intelligence, du talent et du goût, et que cela ne se dépiaute pas comme une usine de pneus pluie, un dépôt de containers ou une fabrique de verre pilé. Mais peut-être est-il déjà trop tard ?

20/10/2009

Quelle vague de suicides ?

france telecom.jpgPeu de gens connaissent René Padeu, un inspecteur général honoraire de l’INSEE qui préside la commission de déontologie de la Société française de statistique. Dommage. Le journal La Croix l’a interviewé sur les suicides de France Télécom. Ses réponses sont absolument claires. Le taux moyen de suicides dans la population active française est de 19,6 pour 100.000 habitants (par an). Il y a eu 24 suicides à France Télécom (100.000 salariés) en 19 mois. Conclusion : on se suicide plutôt moins à France Télécom qu’ailleurs. Le statisticien, formel, ajoute : et sensiblement moins qu’il y a quelques années. Terrifiante, l'info, non ?   

03/10/2009

Un cumulard hors normes

C’est donc Henri Proglio qui va devenir pdg d’EDF, 160 000 salariés, n° 2 mondial sur le créneau de l’énergie derrière le russe Gazprom. Le nouveau promu y met une petite condition, un détail, un caprice : rester président du conseil de surveillance de la multinationale Veolia, ex-CGE, ex-Vivendi, leader mondial sur son créneau, qui occupe 330.000 salariés. Proglio étant, à l’évidence, un surhomme, je me permets respectueusement de conseiller à Sarkozy de lui confier, en même temps, les rênes de la SNCF, les commandes de la RATP, la présidence de la BNP, la tutelle de Renault et de Peugeot, la direction de France Télévision et le redressement d’Air France. Je lui aurais bien délégué, pour ma part, la direction des Editions de Bourgogne, mais c’est un vrai boulot : aura-t-il le temps d’y consacrer toute son énergie ?

06/08/2009

UMP, AXA, même combat

   Il paraît que mon post sur le courrier d’AXA a fait du sproumps. Tant mieux. Marre de toutes ces entreprises, institutions et organismes qui ont supprimé leur service du courrier au profit de logiciels aussi inhumains que faillibles. Résultat : plus personne ne relit jamais la moindre lettre. Je le souligne, il n’y a pas que les entreprises : mon amie Jeanine L., dans l’Yonne, vient de recevoir une lettre de Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, la félicitant pour son adhésion au parti de Nicolas Sarkozy. Sympa, la lettre. Chaleureuse et dynamique. Sauf que Jeanine L. a adhéré à ce parti, qui ne s’appelait pas comme cela à l’époque, en …1966. Elle n'est pas contente, Jeanine. Pas contente du tout.

01/08/2009

AXA est grand !

Trouvé dans mon courrier une lettre des assurances AXA. Enfin, pas vraiment une lettre. Un étron pondu par ordinateur, rédigé dans un français approximatif, et signé "Le directeur général délégué". Sans aucun nom. Ni aucune signature, bien sûr. Cette missive ne m’est adressée par personne. L’ordinateur d’AXA, donc, m’informe qu’il "regrette de devoir mettre fin à mon contrat d’assurance voiture". Pourquoi ? Mystère. Mon contrat d’assurance automobile ayant été renouvelé chez le même courtier, sans problème, depuis trente ans, peut-être suis-je en droit de savoir pourquoi, à partir du 10 octobre prochain "à 0 heure" (sic), je dois trouver un autre assureur pour ma voiture ? AXA ne me dit rien. AXA s’en fout. AXA me raye de ses tablettes. AXA me crache à la gueule. Et c’est ainsi qu’AXA est grand.

12/04/2007

Et avec tout cet argent...

Quand un pdg gère bien sa boîte, on le garde, quitte à le payer très, très cher. Si un pdg s’en va, c’est que personne ne le retient. Si Noël Forgeard avait bien géré Airbus, on ne l’aurait pas remplacé. Mais alors pourquoi lui accorder 6 millions d’euros ? Si le type a d’énormes responsabilités, il est normal qu’il touche des salaires adaptés, mais alors, justement, il ne doit rien toucher quand il les quitte !
Les candidats gauchistes poussent des cris d’orfraie, mais cela n’a rien à voir avec la gauche ou la droite. La simple morale publique, le plus élémentaire bon sens condamnent ces indemnités dont le montant est irréel, absurde, insensé.
L’an dernier, avec 20.000 euros, j’ai monté une petite maison d’édition. Non sans mal. Rien qu’avec le golden parachute du dénommé Forgeard, j’en montais… 300 !