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08/05/2011

Contre les spéculateurs

Tas_d_or.jpgA propos des ravages de la spéculation financière, je dédie à Jean-Luc Mélanchon cette citation d'un prêtre et publiciste italien, trouvée au hasard de mes lectures : "C’est le système libéral qui est en crise. Le libéralisme économico-social, le système du laisser-faire a facilité et excité le matérialisme, en introduisant dans la société la névrose de la spéculation (…) et la dictature de l’argent. (…) Aujourd’hui, l’autocratie de la Bourse et de la Banque est le grand facteur économique de la décomposition sociale. Abolie l’aristocratie terrienne, le libéralisme lui a substitué l’aristocratie bancaire !" Article paru dans l’Eco d’Italia le 11 avril 1894. J’ai bien écrit : 1894. Rien de nouveau sous le soleil, camarade !

09/12/2009

Finance et inculture

La crise du Parisien me fait revenir sur l’enseignement de l’histoire en Terminale S. La seule chose qui puisse préserver une société comme la nôtre de l’abêtissement et de la barbarie, c’est d’inculquer au lycée le goût de la lecture, de l’histoire, de la philo, du dessin, que sais-je, aux futurs financiers qui vont, plus tard, racheter et revendre des entreprises culturelles pour le compte d’actionnaires anonymes, rapaces et incultes. Il faut former quand il en est encore temps des gens capables de comprendre qu’un journal, ou une maison d’édition, c’est de l’humain, de l’intelligence, du talent et du goût, et que cela ne se dépiaute pas comme une usine de pneus pluie, un dépôt de containers ou une fabrique de verre pilé. Mais peut-être est-il déjà trop tard ?

20/09/2008

Des cracks face au krach

La crise financière internationale, qui pèse sur notre économie comme un gros orage qui menace d’éclater, est un sacré révélateur de la fragilité du politique. Au moment où la Maison Blanche injecte 1 700 milliards de dollars d’argent public (!) pour soutenir l’activité des banques privées, les échanges d’arguments simplistes entre McCain et Obama font froid dans le dos. Et chez nous, où l’on croit toujours que la gauche ferait mieux que la droite, et réciproquement ? Franchement, combien de candidats ou sous-candidats à la direction du PS seraient capables de piloter le pays en cas de krach général ? Combien de candidats aux sénatoriales, demain, comprennent quoi que ce soit à l’économie ? Or, dans cette partie qui les dépasse, c’est bien notre avenir de citoyens qui se joue !