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18/03/2020

A quelques personnalités politiques...

vuzyn.jpgJ’ai une demande expresse à adresser à quelques personnalités politiques qui n’ont toujours pas compris la gravité de la crise dans laquelle nous plongeons, et qui continuent d’être obsédées par leur image, ou leur score électoral, ou leur carrière à venir. Je pense notamment à Nicolas Dupont-Aignan, Agnès Buzyn ou Olivier Faure, mais il y en a d’autres, bien sûr, que je n’ai pas entendues ou vues à la télé. A celles-là, qui polluent de leurs trépignements infantiles notre univers déjà contaminé par des choses autrement cruciales et vitales, je demande simplement : par pitié... TAISEZ-VOUS !

16/03/2020

La crise, comme un révélateur

coronavirus,respect,crise,politesseLe premier effet d'une crise, visible par tous, c'est la prolifération du gros con/mètre carré. C’est la soudaine multiplication des gestes égoïstes, violents, impolis, brutaux ou grossiers dans la rue, au marché, à la boulangerie, dans le train, dans l’escalier ou au garage. Vous savez, le type qui vous bouscule sans s’excuser, le malotrus qui vous coupe la priorité sans un regard, la pécore qui refuse de s’écarter de votre trottoir, le connard qui vous double dans la queue pour être sûr d’avoir son paquet de pâtes… La première victime d’une pandémie, c’est le respect de l’autre. Cela n’empêche pas de respirer, mais ça glace le sang.

11/12/2019

Il était une fois un pays riche...

France,retraites,dette,criseIl était une fois un pays riche qui se vantait d’être la cinquième puissance mondiale. Après avoir traversé une grave crise du pétrole, puis une autre, ce pays se mit à dépenser plus sans travailler plus. Quand ses dirigeants voulaient dépenser encore plus, ils empruntaient encore plus. Un jour, la dette de ce pays devint insupportable. Il était devenu urgent de faire des économies. Mais personne, dans ce pays endetté jusqu’à l’os, ne voulut faire preuve de solidarité en réduisant ses dépenses. Alors ses dirigeants, impuissants, ont continué de dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas. Devenez ce qu’il advint de ce pays quand il fut frappé par une grave crise financière…

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08/12/2018

Et maintenant ?

émeutes.jpgEt maintenant ? Maintenant que la France a perdu son crédit aux yeux du monde, que Macron n’a plus aucune chance de réformer l’Europe, que l'image de Paris est durablement abîmée, que la fin de l’année touristique est gravement plombée, que le commerce a dégringolé un peu partout en France, que le budget 2019 est d’ores et déjà compromis, que le retour de la croissance est remis aux calendes et que les mesures annoncées par le gouvernement vont encore creuser la dette, quelqu’un sait-il comment arrêter cet immense gâchis ? Marine ? Jean-Luc ? Des idées ?

29/08/2016

Attention, crise en vue !

Fraisesdeb.JPGLa terre, elle, ne ment pas. Cette année, je n’ai eu ni groseilles, ni cerises – quelques fraises des bois, et c’est tout. Et pas la moindre mirabelle. Venez faire le tour de mon verger : vous verrez qu'il ne nous annonce ni poires, ni pommes, et presque pas de noix – c’est la première fois que je vois cela ! Mes voisins agriculteurs font grise mine : l’orge, le colza, le blé ont donné des récoltes misérables. Il n’y a quasiment pas de miel. Quant au vin, allez faire un tour à Chablis dévasté par le gel, la grêle, les inondations et la canicule ! Quelqu’un peut-il prévenir Hollande et Valls qu’ils vont se prendre, dans quelques mois, une crise agricole majeure dans la tronche ?

14/02/2015

Réduire les dépenses... des autres !

maire.jpg"Il faut réduire les dépenses !" clame la classe politique à l'unisson, gauche et droite confondues. Mais qui a lancé une réforme des élections cantonales sans supprimer un seul siège départemental ? Qui promeut une fusion des régions sans réduire d’un seul siège le nombre de leurs élus ? Qui s’est bien gardé de profiter de cette réforme pour supprimer enfin les très inutiles Conseils économiques et sociaux régionaux ? Qui empêche de fusionner les deux chaînes de TV dites parlementaires ? Qui se refuse énergiquement à supprimer l’indécente et injuste "réserve parlementaire" ? On pourrait allonger la liste, mais on finirait par s’énerver...

15/12/2014

Des livres qui font peur

pas-peur.jpgA en croire Livres Hebdo, les essais à paraître cet hiver vont faire passer le Suicide français d’Eric Zemmour pour un livre optimiste. Je note les titres : Vivre ensemble dans un monde incertain. Qu’a-t-il fait de nos espoirs ? Le bal des aveugles.Tout avait si bien commencé. Croissance zéro : comment éviter le chaos. La grande crise : comment en sortir autrement ? Le traité transatlantique et autres menaces. A ouvrir en cas d’apocalypse. Travailler à tout prix. La tyrannie des modes de vie. Le lien civil en crise. Sans oublier l’ouvrage de Natacha Polony : Ce pays qu’on abat, et celui de Michel Rocard : Le suicide : va-t-on vers la mort de l’Occident ou de l’humanité ? Brrr.

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21/11/2014

Psychodrame à Château-Chinon

ChateauCch.jpgLe psychodrame vécu par les habitants de Château-Chinon, en Bourgogne, est révélateur. Alors que le Morvan est menacé depuis longtemps par la désertification médicale, le maire de cette sous-préfecture découvre, comme cela, un beau matin, que les deux derniers médecins libéraux qui restaient dans la ville, exténués, n’en peuvent plus et vont s’installer un peu plus loin, dans des conditions plus vivables, à Anost et à Autun. Ah bon ? Il tombe des nues, le maire, il ne comprend pas, il n'a rien vu venir ! On comprend que la population panique. L’impéritie de certains élus locaux face à la crise laisse penser que la grande déglingue sera difficile à endiguer…

07/10/2014

La crise vue de Rome

Rome-bus.jpgComment les Romains font-ils face à une crise plus violente que chez nous ? Réponse : à l'italienne. Exemple : à l'aéroport Fiumicino de Rome, les sandwiches au salami, qui contenaient deux tranches de salami avec du beurre, n'en contiennent plus qu'une fine tranche, et sans beurre – pour un prix à peine supérieur. Deuxième exemple : le vieux train qui relie Fiumicino à la gare de Termini a été classé tout entier en "première classe", hop, d'un coup, ce qui a fait passer le prix du billet de 8 euros à 14 euros. Troisième exemple : le soir, dans Rome, sans doute pour compenser la hausse du prix du ticket, le bus 46 qui passait toutes les 20 mn passe désormais toutes les 40 mn. J'adore l'Italie.

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26/06/2014

Dijon : une catastrophe chasse l'autre

Darantiere.jpgRetour de Dijon, où la situation ne s’améliore pas. La ville a récemment perdu sa grande librairie Lib de l’U, qui n’a pas trouvé repreneur ; elle a perdu son aéroport, pour manque de voyageurs ; elle a perdu son maire, parti rejoindre le gouvernement dès le lendemain des municipales ; la semaine dernière elle a définitivement perdu sa base aérienne (BA-102) et son commandement aérien, mutés à Bordeaux ; et voilà que ferme sa seconde grande imprimerie après Edips (liquidée l'an dernier) : Darantière, qui datait de 1830 et qui imprimait notamment les livres de La Pléiade, c’est fini ! Franchement, il n'y a pas de quoi rire.

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10/11/2013

Une idée à "partager"

 kebab.jpgJe découvre dans Ouest-France une idée géniale en période de crise, facile à appliquer et à diffuser. Une idée toute simple, mais bon sang mais c’est bien sûr, comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? Cela s’appelle le pain, ou le café, ou le croissant "suspendu". Vous voulez un café à 1,5 euro ? Payez-le 3 euros, et le deuxième sera "suspendu", c’est-à-dire offert par le cafetier à quelqu’un qui n’a pas de quoi se le payer. A Alençon, le restaurateur Abi Ozdogan fait ainsi avec ses kebabs. Des milliers de commerçants peuvent faire cela, et des dizaines de milliers de consommateurs peuvent jouer le jeu. Une idée à "partager", c’est le cas de le dire !

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09/05/2013

Le mur des "ponts"

 congés.jpgLa succession, au printemps, de "ponts" qui entravent toute l’économie du pays est une spécialité française. Cette semaine, la suite "fête du 8 mai + jeudi de l’Ascension + une journée de RTT + week-end" coûte, selon les experts, 2 milliards d’euros à la collectivité. Cela tombe bien, l’Etat ne sait plus quoi faire de son argent ! Mais rappelons-nous : quand Giscard a voulu faire travailler les Français le 8 mai, quand Raffarin a voulu faire de même le lundi de Pentecôte, ils ont été aussitôt balayés par tous les corporatismes et conservatismes d’une société qui, crise ou pas crise, préfère les loisirs au travail… 

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28/03/2013

Hollande doit choisir

 Hollande-TV.jpgCe jeudi soir, François Hollande devra choisir : ou bien ressouder la majorité qui l’a porté au pouvoir, ou bien ressouder le pays qu’il préside. Ou bien il donne des gages à Mélenchon, aux Verts, à la CGT et à la LGBT, ou bien il s’adresse (enfin) à la majorité des Français, toutes tendances, opinions et religions confondues. A seulement 31 % d’opinions favorables et avant la tempête sociale qui s’annonce à l’horizon, va-t-il s'obstiner à chouchouter sa gauche en traitant d'homophobes les deux tiers de ses compatriotes, ou va-t-il imaginer tel geste fort, telle ouverture symbolique montrant qu’il est bien, désormais, le président de tous les Français ?

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01/11/2012

La crise est "cyclique"

 holl-cycl.jpgDans l’interview qu'il a donnée au Monde, François Hollande emploie un mot terrible, terrifiant, affolant, désespérant, c’est le mot "cyclique". Ainsi, faut pas s’énerver, une crise économique, c’est un "cycle", comme il l’a appris naguère à l’ENA : cela dure 3, ou 5, ou 7 ans, selon les profs. Il suffit d’attendre un peu, de ne pas paniquer et, comme en météorologie, le beau temps finit toujours par revenir ! En 2014, pense-t-il, tout ira mieux. 2015, au pire. Laissons donc passer les sondages, blablater les journalistes, grincer l’opposition et gronder les foules, puisque la crise est "cyclique" ! Inquiétant, non ?

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11/09/2012

Quand Peugeot fermera...

Peugeot.jpgIls l’avaient dit, à la télé, que l’Etat allait intervenir dans la gestion de Peugeot, qu’il ne fallait pas fermer le site d’Aulnay et qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Or, dans mon journal national, je lis que l’action PSA vient de sortir du CAC 40, et que cette chute catastrophique est loin d’être terminée. Par ailleurs, dans mon journal local, je lis que les "bonus" spectaculaires offerts par l’Etat pour booster la vente des voitures électriques ont abouti à ce que Peugeot, dans l’Yonne, en vende… 2 (pour 1.000 voitures vendues en un an dans le département). Dur constat : sans le bonus, la voiture électrique n’intéresse personne. Quand Peugeot fermera, ce sera la faute à qui ?

08/06/2012

Quelle dette ? Quelle crise ?

 euro.jpgLa France vient de passer une dure semaine. François Hollande a dépassé les 130 km/h sur l’autoroute. Jean-Marc Ayrault a embrassé deux fois Martine Aubry avant les législatives. Nicolas Sarkozy est rentré de Marrakech. Valérie Trierweiler a décidé de rester journaliste à Match. Jean-Luc Mélenchon a encore insulté un journaliste. Cécile Duflot, qui prend encore le métro, est toujours favorable à la légalisation du cannabis. Tout cela dans un immense nuage euphorisant nommé Roland-Garros, en attendant deux autres tranquillisants géants, l’Euro de foot et le Tour de France. La dette ? La crise ? Quelle dette ? Quelle crise ?

11/04/2012

Le songe d'Attali

attali.jpgDans L'Express, Jacques Attali imagine la victoire de François Hollande. Le 7 mai, le nouveau président annonce que la crise financière est épouvantable. Les marchés effrayés rendent plus coûteux les emprunts que l’Etat doit faire en mai pour payer les fonctionnaires, mais Hollande refuse de faire des réformes brutales pour ne pas perdre les législatives de juin. Ensuite, la gauche stigmatise les finances laissées par la droite et annonce qu’il faudra trouver 20 milliards en 2012, 40 en 2013, 80 en 2014, et encore plus dans les 3 années suivantes. La cata ! Dans un autre article, dans un autre journal, Attali explique pourquoi il votera pour François Hollande.

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04/01/2012

Crise : la faute à qui ?

elysee.jpgDieu m’est témoin que je ne suis pas un "ultralibéral", mais je hurle de rire à chaque fois que j’entends dire que la crise actuelle est due au "libéralisme" et qu’il est temps de "réguler" le marché. Ho ! Ce n’est pas l’Etat qui s’est endetté tout seul, sans se préoccuper de ses capacités de remboursement ? L’Etat démago qui n’a jamais voté, depuis 30 ans, un budget en équilibre ? L’Etat qui, en multipliant impôts et taxes, a asphyxié les entrepreneurs locaux et dissuadé les investisseurs étrangers ? L’Etat qui a encouragé, y compris aux USA, le recours aux emprunts toxiques ? L’Etat a fait croire qu’il pouvait résorber le chômage en créant des milliers de postes de fonctionnaires et d’emplois "aidés", tout en imposant de réduire la durée du travail ? Ho ! Il a bon dos, le "libéralisme" !  

29/12/2011

2011, année de la crise

image2011.jpg2011 : année de la crise financière internationale. De l’avalanche de commentaires confus, d’analyses contradictoires et de polémiques creuses, que faut-il retenir ? Que les Etats occidentaux, gauche et droite confondues, se sont endettés de façon irresponsable. Qu’ils ne pourront rembourser sans relancer la croissance. Qu’ils n’y parviendront pas en "achetant français", mais en "produisant français". Que la solution n’est ni dans la consommation, ni dans le repli sur soi, ni dans la révolution, mais dans la production, l’innovation, la création, l’exportation. Autant dire : dans le travail. Evidemment, c’est là que ça coince…

11/12/2011

Valls à l'ancienne

valls.jpgScène réjouissante, hier soir, chez Ruquier. L’invité politique, Manuel Valls, réformiste bon teint, sympathique et propre sur lui, explique que François Hollande, dont il est devenu le porte-parole, est un candidat formidable… quand tous les autres invités, de Bruel à Pulvar, de Majimel à Polony, de Berry à Ruquier lui-même, lui tombent dessus : ras-le-bol des bons sentiments et de l’anti-sarkozysme, du concret, svp ! Valls est surpris, il patauge. Sonné, atone, il ne comprend pas que la crise est là, qui force les politiques à changer radicalement de langage. Surtout ceux qui prétendent gouverner le pays.