Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/10/2008

La faute à Sarko

Jusqu’à présent, je tenais Martine Aubry pour une personne intelligente et honnête – autant dire qu’elle était à mes yeux, dans le monde politique, une sympathique exception. Patatras ! L’approche du congrès de Reims l’a plombée, elle aussi. Hier, à la télé, je l’ai entendue proférer, très colère, cette accusation aussi définitive qu’imbécile : "Sarkozy a provoqué la récession !". Faut-il croire que Madame Aubry ne lit jamais un journal, n’écoute jamais la radio, ne voyage jamais à l’étranger, ne rencontre jamais un chef d’entreprise ? La maire de Lille passerait donc son temps cloîtrée dans son bureau, sans aucun contact avec le reste du monde ? Ou bien, hélas, elle est comme la plupart de ses petits camarades de jeu : démagogue, désinvolte et irresponsable. Dommage.

20/09/2008

Des cracks face au krach

La crise financière internationale, qui pèse sur notre économie comme un gros orage qui menace d’éclater, est un sacré révélateur de la fragilité du politique. Au moment où la Maison Blanche injecte 1 700 milliards de dollars d’argent public (!) pour soutenir l’activité des banques privées, les échanges d’arguments simplistes entre McCain et Obama font froid dans le dos. Et chez nous, où l’on croit toujours que la gauche ferait mieux que la droite, et réciproquement ? Franchement, combien de candidats ou sous-candidats à la direction du PS seraient capables de piloter le pays en cas de krach général ? Combien de candidats aux sénatoriales, demain, comprennent quoi que ce soit à l’économie ? Or, dans cette partie qui les dépasse, c’est bien notre avenir de citoyens qui se joue !