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15/11/2021

Il faudra juger Loukachenko

cover-r4x3w1000-618d03b64cddd-bielorussie-loukachenko-ordonne-la-fermeture-de-la.jpgQuand Michel Barnier, hier, sur BFM-TV, suggère de traduire le dictateur Loukachenko devant la Cour pénale internationale (CPI), il sait que Vladimir Poutine s’y opposera, évidemment. Mais il s’agit de faire comprendre que le Biélorusse, en utilisant des migrants comme arme de guerre,  commet l’équivalent d’un crime de guerre. En outre, Poutine le couvre (les deux hommes sont tous les deux des anciens du KGB) mais... jusqu’à quand ? On parie que le FSB russe, le jour venu, donnera l'ordre au KGB biélorusse de remplacer fissa ce dictateur de plus en plus encombrant aux yeux du Kremlin ?

07/11/2021

Barnier-Le Maire ? Avec des si...

france-politics-government-barnier-le-maire_5370075.jpgSi l’on écoute les journalistes spécialisés, Michel Barnier devrait l’emporter au congrès LR en décembre. S’il crée une dynamique en faisant un "ticket" avec Pécresse, et si Zemmour et Le Pen s’annulent l’un l’autre, Barnier a une chance sérieuse d’arriver au second tour. Si Macron suscite un rejet de la part d’une majorité d’électeurs, Barnier sera élu président de la République. Si Macron est battu, le parti LREM disparaîtra en quelques semaines, et c'est le parti d'Edouard Philippe qui gagnera les législatives. Si c’est le cas, Philippe imposera Le Maire à la tête du gouvernement, ce que Barnier ne pourra refuser. Barnier à l’Elysée, Le Maire à Matignon ? Avec des si…

02/10/2021

L'enjeu de 2022...

img20211002_19015469.jpgRetour d’Auxerre où le député Guillaume Larrivé avait invité Michel Barnier sur le thème de la "réconciliation des Français", loin de l’incroyable ramdam médiatique qui accompagne la progression d’Eric Zemmour dans les sondages. Suis frappé par l’enjeu majeur de cette campagne, que les chaînes d’info n’ont pas encore mesuré : que le prochain président soit Macron, Bertrand, Pécresse ou Barnier, sur quelle majorité s'appuiera-t-il ? Un parti croupion comme LREM, ou un rassemblement inédit du centre et de la droite ? Sera-ce une alliance réfléchie et négociée ou une cohabitation sauvage ? Oui, je sais, on est loin de Pétain et des prénoms français… 

01/10/2021

Combien de "présidentiables" ?

index.jpgA force de s’étriper sur Eric Zemmour, le régime de Vichy et les prénoms français, mes confrères et amis journalistes oublient de poser une question toute simple, qui sera pourtant, en 2022, la seule qui vaille : parmi les candidats aux présidentielles, lesquels ont les qualités nécessaires pour piloter la France face à la Chine, dans le Pacifique, au Mali et au sein de l’OTAN ? Eliminés d’emblée : Poutou, Arthaud,  Mélenchon, Jadot, Hidalgo, Montebourg, Ciotti, Zemmour, Dupont-Aignan et Philippot. Un peu justes aussi : Le Pen et Pécresse. Limite-limite : Bertrand. Restent deux "présidentiables" : Macron et Barnier. Je me trompe ?

16/05/2021

LR : le seul choix possible

conclave.jpgPersonne n’ose prononcer le mot, dans les rangs du parti LR, alors que ce serait la meilleure solution pour se doter d’un patron aux présidentielles – et d’en faire, d'un coup, un candidat crédible. Vieux comme le monde, c’est le seul système qui rassemble au lieu de diviser – tout le contraire d’une primaire ! La pratique est simplissime : on enferme "à clef" les principaux responsables et rivaux d’une institution et on ne les libère que s’ils se sont mis d’accord, dans le plus grand  secret, sur leur chef – que tous s’engagent à suivre. La "fumée blanche", vous vous rappelez ? Cela s’appelle un conclave. Et cela fait deux mille ans que cela fonctionne !

10/10/2019

Europe : un beau gâchis !

europe.jpgC’est la troisième erreur stratégique de Macron vis-à-vis de l’Europe. La première, c’était d’avoir poussé Nathalie Loiseau à la tête du groupe centriste (alors qu’à l’évidence, elle n’était pas au niveau). La seconde, c’était de ne pas avoir soutenu prioritairement la candidature de Michel Barnier à la tête de la Commission européenne (alors que lui, au contraire, aurait fait l’unanimité). La troisième, c’est d’avoir voulu imposer Sylvie Goulard comme commissaire (alors qu’elle avait des casseroles rédhibitoires). Cela fait beaucoup. Il est loin, l’espoir que le jeune président français rehausse le prestige de la France en Europe, et de l’Europe dans le monde !

15:16 Publié dans Blog | Tags : europe, macron, barnier, goulard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

08/03/2014

L'Europe, on s'en tape !

barnier.jpgL’info fait à peine un entrefilet ici ou là : la France a raté d’un cheveu, hier, à Dublin, une belle occasion de présider la Commission européenne. Pour remplacer Barroso, le PPE a préféré Jean-Claude Juncker (Luxembourg) à Michel Barnier par 382 voix contre 245. Il faut dire que ni les dirigeants ni les médias, chez nous, n’ont soutenu Barnier – trop occupés, sans doute, à se déchirer à coups d’affaires sordides. Vous étiez au courant, vous, de cette élection cruciale pour notre pays ? Allons ! Présider l’Europe, quelle importance ? Laissons cela aux autres, et retournons à nos petites règlements de compte suicidaires !

10:31 Publié dans Blog | Tags : europe, barnier, ppe | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

15/06/2008

Barnier l'Européen

8989341f112d0bb13b4f25d6d33f0c12.jpgEntendu Michel Barnier, ce dimanche soir, sur Europe 1. Précis, véhément, passionné, efficace. Si tous les hommes politiques européens parlaient de l’Europe comme lui, l’Irlande aurait voté oui. Je retiens : que le "non" irlandais n’est qu’un "incident" et qu’il faut aller de l’avant ; que Sarko aurait présidé l’Europe, de toute façon, avant l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne ; que si les Européens ne s’unissent pas, ils n’auront bientôt plus voix au chapitre sur leurs propres affaires énergétiques, alimentaires ou autres. Mais surtout : que les hommes politiques français ne font pas leur travail d’explication sur les sujets européens ; que les Français se croient toujours "à côté" de l’Europe alors qu’ils sont "dedans". Il a raison, Barnier : pour être dedans, on est dedans !