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19/03/2023

L'erreur de Macron

macr.jpgEmmanuel Macron s’est trompé. Il a cru qu’il pourrait contrôler la société française et réformer à sa guise parce qu’il n’avait, au fond, aucune opposition organisée (le FN, pas crédible) ni aucun rival avéré (Mélenchon, pas sérieux). Or sa véritable opposition n’est pas à l’Assemblée, mais dans la société elle-même. Et ses vrais rivaux (les Baroin, Bayrou, Philippe, Bertrand et autres Wauquiez) ne sont pas au Parlement, eux non plus, mais dans le pays, à la tête de collectivités locales. Résultat : aux moments difficiles, il n’a pu s’appuyer sur personne ! On ne gouverne pas seul contre tous…

11:54 Publié dans Blog | Tags : macron, retraites, 49.3, parlement, fn, lfi | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

17/03/2023

49.3 : c'est le peuple qui l'a voulu !

bulletins-de-vote-referendum-1958.jpgLe 49.3 a été approuvé par 82 % des Français lors du referendum du 28 septembre 1958, comme toute la Constitution de la Vè République. C’est de Gaulle qui a voulu qu’un texte majeur ne puisse pas être broyé par une majorité relative à l’Assemblée – comme c’était souvent le cas sous la IVè République. Depuis cette date, il a été utilisé cent fois, notamment sous le règne de François Mitterrand par son premier ministre Michel Rocard (quand il a créé la CSG, par exemple). Question ouverte : pourquoi le 49.3 est-il aujourd’hui considéré comme un crime contre la démocratie ?

14/02/2023

Le Parlement dans le collimateur

0afb77278db23aab097e697fcf7c92d4.jpgDifficile de ne pas voir une stratégie politique se profiler derrière la vulgarité militante et l’inculture assumée des députés LFI. Certes, ces nouveaux élus venus de nulle part, outre qu’ils n’auraient jamais imaginé gagner autant d’argent de leur vie, sont grisés par les retombées médiatiques que leur vaut la moindre insanité proférée devant une caméra. Mais leur ambition "révolutionnaire", aussi sommaire que préhistorique, les pousse à miner nos institutions républicaines, en espérant les faire exploser un jour. Et qui dit qu’ils n’y parviendront pas ?

13/01/2023

Euthanasie : les dés sont pipés

870x489_falorni.jpgL'Assemblée nationale a donc institué une "mission d’évaluation" sur la fin de vie et les soins palliatifs. Déjà, on a compris que les dés étaient pipés quand on en a confié la présidence à Olivier Falorni, farouche militant pour l’euthanasie et le suicide assisté. Mais un vote malencontreux et imprévu, dimanche, a révélé que sur les 184 citoyens composant la fameuse commission, plus de 70 % étaient, eux aussi, favorables à l’euthanasie et au suicide assisté ! Sur un sujet si grave, franchement, on ne pourrait pas veiller à ce que le débat soit ouvert et équilibré ?

04/08/2022

La fin de la redevance TV

redevanceTV.jpgLa redevance TV, c’est terminé. Est-ce un bien, est-ce un mal ? On n’en sait rien. Dans l’actuel brouhaha parlementaire, on n’a eu droit qu’à quelques sommaires échanges entre la droite ("France Inter, gauchistes !") et les syndicats ("Macron, facho !") assortis d’une ou deux diatribes corporatistes dans la presse. Pas la moindre protestation du côté de la population : le peuple, apparemment, s’en bat l’œil. Pas la moindre esquisse de débat de fond sur le rôle du service public en matière d’information. La castagne, décidément, ne favorise pas la réflexion…

31/07/2020

Bioéthique : allez, on vote !

bioeth.jpgAllez, vite, vite, on passe au vote ! Le passé, on oublie ! Qui rappelle que la grande consultation citoyenne organisée par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) au printemps 2018, avait vu rejeter la PMA par une très grosse majorité des participants (77 % sur plus de 300.000 personnes) ? Qui rappelle que 72 % des Français (source : Opinion Way) ont plusieurs fois exprimé le souhait que tout enfant ait droit à "un père et une mère" ? On voit bien que ce pseudo-débat n’est pas rationnel, que personne n’y comprend plus rien et, surtout, que Macron veut se débarrasser fissa de ce dossier inextricable, à tout prix, et qu'on n'en parle plus d'ici 2022 !

29/07/2020

La bioéthique, quelle importance ?

panneau.jpgLe gouvernement part en vacances, 95 % des députés aussi, les journalistes de permanence lisent tous la même dépêche de l’AFP : la PMA sera donc votée en lousdé, sans que personne ne réponde aux trois questions-clés. 1) Comment justifier qu’on crée un "droit à l’enfant" supérieur au "droit de l’enfant" …à avoir un père, par exemple ? 2) La société devra-t-elle désormais remédier aux inégalités dues à la naissance et à l’état de vie (grand/petit, moche/jolie, homo/hétéro) ? 3) Les médecins, dont le métier est de soigner des malades, devront-ils aussi combler les désirs particuliers de personnes bien portantes ? Silence général… Allez, hop, tous à la plage !

28/07/2020

L'urgence selon Macron

hémi.jpgIl y a vraiment de quoi se taper sur les cuisses. Macron nous a dit et répété qu’il n’y avait pas un jour à perdre : que la crise économique due au coronavirus était la priorité des priorités ; que le plan de relance passait avant toute autre préoccupation ; qu’il fallait tout faire pour éviter l’explosion du chômage ; que le réchauffement climatique ne pouvait attendre ; qu’il ne restait plus que 600 jours pour se "réinventer" ; etc.. Et voilà que toutes affaires cessantes, le même Macron, pour calmer son aile gauche, oblige les députés à se pencher, toute cette semaine, sur la question de savoir "si un homme à l’état civil pourrait devenir mère" (sic) et autres interrogations philosophiques qui, on le voit, ne sauraient attendre !

09:28 Publié dans Blog | Tags : parlement, pma, bioéthique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

23/07/2020

Bioéthique : la première faute de Jean Castex

bioé.jpgLe Premier ministre a fini par admettre que l’énormité de la crise sanitaire et sociale obligeait à remettre à plus tard le débat sur les retraites. En revanche, le voilà qui juge d’une extrême urgence le projet de loi sur la PMA au point de l’inscrire, toutes affaires cessantes, au calendrier de  l’Assemblée nationale… mais en catimini, dans une version entièrement remaniée pendant la crise du coronavirus (plus personne ne sait ce qu’il contient, pas même le gouvernement qui était occupé à autre chose), et, tenez-vous bien, à main levée, au cœur de l’été, peut-être même dans la nuit du 31 juillet au 1er août ! Piétiner ainsi un sujet aussi important pour notre société est une honte.

07/02/2019

Réduire le nombre des députés ?

echarpe-tricolore.jpgLa réduction du nombre de députés à l’Assemblée nationale est une proposition parfaitement démagogique qui va finir… par aboutir ! Outre que Macron l’avait inscrite à son programme en 2017, les "gilets jaunes" en ont fait une revendication partagée, et les organisateurs du "Grand débat" y trouveront un sujet de quasi consensus. Certes, son impact budgétaire est infime, mais elle est tellement dans l’air du temps ! Évidemment, il y a un os : cette diminution va exactement à l’encontre de la principale demande exprimée justement par les "gilets jaunes" : être davantage écoutés par les représentants du pouvoir ! On ne peut pas tout avoir…

19/07/2018

Hold-up sur la PMA

PMA.jpgLe débat sur la PMA (procréation médicalement assistée), qui s’inscrit dans un large projet gouvernemental sur la bioéthique, a failli capoter ce jeudi : une poignée de députés partisans de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes, au prétexte de faire barrage aux "hypocrites", aux "égoïstes" et aux "obscurantistes" (!), ont tenté d’imposer un vote spécifique sur le sujet à l’Assemblée. La tactique est claire : la plupart des députés connaissant mal le sujet, fort peu auraient osé aller contre le "politiquement correct", et ce vote à l’arraché eût été probablement positif. Le gouvernement a mis le holà. La manip a échoué. Rendez-vous en 2019, donc, pour un débat un peu plus serein…

18:28 Publié dans Blog | Tags : pma, bioéthique, parlement | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

25/01/2018

Ni képi, ni kipa, ni idée, ni opinon, ni rien !

interdit,députés,laïcité,parlementL’abbé Pierre, qui fut député, doit se retourner dans sa tombe. En 2018, il serait interdit de soutane et de col romain ! Que le règlement de l’Assemblée nationale suggère le port de la cravate, ou déconseille celui de la burqa, on peut l’admettre. Mais qui et au nom de quoi, dans une République comme la nôtre, peut empêcher un élu du peuple souverain de porter des bottes de cheval ou un chapeau à plumes ? On a donc interdit aux députés, hier, toute tenue qui induirait "l’expression d’une quelconque opinion" (sic) au Parlement : stupéfiant oxymore ! Pourquoi pas, dans la foulée, interdire aux parlementaires l’adhésion à un parti politique ?

18/07/2017

Feu la réserve parlementaire ?

réserve.jpgC’est toujours pareil avec les promesses électorales. Une fois élu, il faut les tenir. Même quand elles sont idiotes ou bêtement démagogiques. Prenez l’exemple de la "réserve parlementaire". Sous prétexte qu’elle favorise le clientélisme (ce qui est vrai), on va supprimer cette disposition qui permettait aux députés et sénateurs, avec une souplesse enviable, de faire un geste ici ou là – pour refaire le mur d’un cimetière, donner un coup de pouce à un petit festival de musique, venir au secours d’une association dédiée aux malades du cancer, etc. Fini, tout cela, hop ! Or, tous les élus locaux savent que personne ne compensera jamais ces petites sommes, pourtant si utiles !

12/07/2017

Quels pouvoirs intermédaires ?

Mao-Macron.jpgA la veille des vacances d’été, on commence à mesurer le nouveau risque qui pèse sur notre démocratie : un président tout puissant, un Parlement aux ordres, des partis d’opposition en déconfiture, une presse décrédibilisée, ce n’est pas bon pour le pays. Certes, si le président reste lucide et si le taux du crédit reste faible, on continuera à se rassurer en enfilant des polémiques insignifiantes. Mais si le président ne se sent plus (hypothèse évidemment théorique), ou si une vraie crise financière éclate (hypothèse beaucoup plus réaliste), nul ne sait comment fonctionneront les pouvoirs intermédiaires, seuls capables d’éviter la dictature ou l’anarchie…

20/06/2017

Un bon coup de jeune...

bébés.jpgRoulez jeunesse ! L’heure est au renouvellement. On célèbre les novices, on loue les inconnus, on s’esbaudit devant tous ces jeunes élus qui découvrent leur écharpe de député. Et on a raison. Un bon coup de jeune, façon Macron, c’est ce qu’il fallait à la scène politico-médiatique. A la condition, bien sûr, de ne pas préférer bêtement la nouveauté à la compétence. A condition de ne pas considérer l’expérience et le talent comme des défauts. Tous les représentants du "vieux monde" qui viennent d'être "dégagés" ne sont pas des nuls – demandez à David Pujadas, Natacha Polony, William Leymergie, Georges Pernoux, Thomas Sotto ou Philippe Meyer…

13/06/2017

Sous l'étiquette "En Marche"

chevreem.jpgParmi les centaines de petits nouveaux qui entreront lundi à l’Assemblée nationale, il y aura évidemment des personnalités remarquables, attachantes, cultivées et efficaces. Mais il y aura aussi, forcément, quelques dizaines de bras cassés, d’exaltés, de lunaires ou d’analphabètes qui feront les délices des médias. Certains noms tournent déjà sur les réseaux sociaux, repérés par la presse locale, qui ont l’air croquignolesque et qui n’ont visiblement aucune idée de ce que représente le travail parlementaire. La vie politique est ainsi : elle nous offre aussi, parfois, heureusement, de bonnes raisons de rigoler.

12/06/2017

Un scrutin vraiment indéfendable

le-pen-melenchon.jpgDepuis le temps qu’on nous promet d’instiller un peu de proportionnelle dans le scrutin majoritaire ! Les députés "En Marche" détiendront donc, pour cinq ans, entre 420 et 450 des sièges (sur 577), alors que leur parti a recueilli dimanche les voix de 13,43 % des électeurs inscrits. Le FN, dont la candidate a obtenu 11 millions de voix le 7 mai, n’aura sans doute qu’un député, peut-être deux. A peu près autant que les "Insoumis" de Mélenchon. Plus malsain, tu meurs ! Attention, danger ! Macron ordonnera-t-il à tous ses nouveaux élus de se faire brutalement harakiri en réformant fissa le scrutin qui les a si facilement fait élire ? Evidemment non. Alors accrochez-vous, ça va tanguer !

11/06/2017

Une chambre d'enregistrement ?

parlement.jpgPlus de 400 députés, presque tous inexpérimentés, expressément élus pour soutenir aveuglément le gouvernement, c’est une très, très mauvaise nouvelle… pour Emmanuel Macron ! Quoi de pire, pour un jeune président libéral qui entend rajeunir le système démocratique, qu’un parti unique ? Qu’une chambre d’enregistrement aux ordres de l’Elysée pendant cinq ans ? Beaucoup de gens qui souhaitent le succès de Macron vont s’inquiéter, à raison, pour le pluralisme, fondement de la République. En Bourgogne, les députés "En Marche" sont en tête dans 15 circonscriptions sur 15, ce qui fait peur à tous les démocrates : une majorité sans opposition, cela se termine toujours très mal.

17/01/2017

Une immense cour de récréation

politique.jpgLa France en crise ? Allons donc ! Avez-vous tenté de calculer ce que coûte à la collectivité publique l’incroyable activité politique, politicienne, partisane et électorale de notre vieille république ? Les assemblées parlementaires (et leurs chaînes de télé), l’excessif mille-feuille représentatif, le coût des élections nationales et locales, parfois un congrès ou un référendum, l’argent public destiné aux partis politiques, les indemnités des élus (pensez aux 36.000 maires et à leurs cent mille adjoints), les salaires des fonctionnaires affectés aux administrations en charge de tout cela, et tous les à-côtés qui font de la France une immense cour de récréation démocratique ! 

03/02/2015

Les chaînes qu'on n'abat pas

chaines-parlementaires.jpgPuisqu’on vous dit que la France est un pays impossible à réformer ! Voyez les deux chaînes parlementaires, LCP-AN et Public-Sénat, qui coûtent au contribuable 35 millions d’euros par an pour rassembler, à elles deux, moins de téléspectateurs que France 0 ! Voilà quinze ans que leur fusion paraît une mesure de bon sens, et aussi une économie bienvenue. Halte ! Impossible ! Le Sénat s’y oppose farouchement ! Et quand le Sénat bloque une réforme, il n’y a rien à faire ! Sauf, un jour, à supprimer le Sénat lui-même. Mais on n’en sort pas : vous verrez que le Sénat bloquera cette réforme-là comme les autres !

23:16 Publié dans Blog | Tags : lcp, sénat, parlement, réforme | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |