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23/03/2016

Sidération, émotion, compassion...

terroristes.jpgA chaque fois, il y a d’abord une période de sidération. La terre s’arrête de tourner, les médias enclenchent la "spéciale", on ne sait rien, on appelle les experts à la rescousse. Puis il y a la période de compassion. Les communiqués tombent. Chacun commence par une "pensée pour les victimes". On pleure beaucoup. On applaudit les forces de l’ordre. Des dessins circulent sur Facebook, des monuments s’illuminent. On appelle à l'unité. On déclare que "c’est une guerre". Ou pas. Et puis, à chaque fois, longtemps après, presque en s’excusant, une question émerge, quasiment provocatrice : comment se fait-il que les polices européennes aient arrêté si peu de ces criminels, depuis le temps qu’on les traque ?