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17/11/2017

Une sacrée contradiction

salvator-mundi.jpgIl y a donc un type qui, mercredi, à New York, a déboursé 450 millions de dollars pour pouvoir accrocher dans son entrée un portrait du Christ en "sauveur du monde" (Salvator mundi). Le tableau est peint par Léonard de Vinci, certes, mais enfin, franchement, cela fait une sacrée somme. Vertigineux paradoxe : c’est Jésus, justement, qui expliqua (Lc,16,13) que l’on ne pouvait servir deux maîtres et que pour être sauvé, le monde aurait à choisir entre Dieu et l’Argent. A vue d'œil, comme ça, le hiatus de 450 millions de dollars entre le prix du portrait et la parole de celui qu’il représente me semble difficile à combler.

17:45 Publié dans Blog | Tags : christ, vinci, christie's, argent | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

20/10/2011

Tendre la joue droite

Castellucci.jpgEst-ce l’affaire Piss Christ qui recommence ? Au Théâtre de la Ville, dans une pièce déjà montée à Avignon où l’italien Castellucci s’en prend violemment au "visage du fils de Dieu", un vieillard dysentérique chie sous un portrait du Christ contre lequel des enfants jettent des grenades. A Toulouse, en novembre, un spectacle intitulé Golgota Picnic fera de Jésus, appelé "el puto diablo", un terroriste. Faut-il s’en indigner ? On peut. Faut-il faire des manifs, exiger la censure, dénoncer le blasphème, crier à la "christianophobie" ? Non. Cela fait 2.000 ans que l’on s’en prend au Christ, de façon souvent scatologique. Et cela fait 2.000 ans que les chrétiens, émus ou choqués, trouvent la parade en relisant l’Evangile – et en tendant la joue droite. 

 

06/10/2007

Paroles divines

Mais qu’est-ce qui leur prend ? A la tribune de l’ONU, l’autre jour, Nicolas Sarkozy a lancé le cri de Jean-Paul II en Haïti, il y a vingt ans : "Il faut que les choses changent !" On se rappelle qu’à plusieurs reprises, pendant sa campagne, il avait lancé le fameux "N’ayez pas peur !" du pape polonais. Ségolène Royal, à la même époque, lançait : "Aimez-vous les uns les autres !" et vient de récidiver à propos des critiques à son égard venant du PS : "Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font !"
Il y a une petite différence, subliminale : Sarko rêve de régner sur un milliard de disciples, tandis que Ségo se prend carrément pour le Christ en croix…