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14/11/2010

RPR, le retour !

Rpr.JPGQue dire, à chaud, de la composition du nouveau gouvernement Fillon ? Que ce remaniement un peu bizarre profite d’abord aux dirigeants UMP issus du RPR (Juppé, Alliot-Marie, Bertrand, Ollier, Morano, Lefèvre, etc). Il fait la part de toutes les tendances néo-gaullistes : les séguinistes, les chiraquiens et les villepinistes. Le problème, c’est que les UMP "non RPR", les ex-UDF, se retrouvent majoritairement dehors (Borloo, Bussereau, Morin, Novelli, Létard, Daubresse, auxquels il faut ajouter Longuet). A dix-huit mois d’une campagne présidentielle qui va se jouer au centre, c’est un peu étrange, non ?

 

11/06/2007

Le spectre des godillots

La "vague bleue" ne présente qu’un danger, en vérité, mais il est de taille : l’entourage de Sarko va-t-il ou non, par facilité, verrouiller pour cinq ans toute contestation ?
Je ne parle pas de Besancenot et Le Pen, dont on se passera très bien à l’Assemblée. Ni du Modem, qui a le temps d’un quinquennat pour prouver qu’il existe. Ni même du Nouveau Centre, les nouveaux convertis étant toujours les plus zélés.
Je parle des socialistes, à qui il faudra donner la parole dès qu’ils auront retrouvé leurs esprits. Et surtout des libéraux, sociaux, giscardiens, radicaux, européens, qui, de Borloo à Raffarin, composent une partie non négligeable de l’UMP : si ceux-là sont noyés dans la masse des inconditionnels, alors c’est le retour de l’ "Etat RPR" et des "godillots", de sinistre mémoire. Quand j’entends Devedjian expliquer qu’il est, lui, l’ouverture, je suis un peu inquiet.