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14/06/2007

Je m'abonne à Libé !

Curieux comme les médias commentent la "vague bleue" de loin, comme s’ils étaient sur un autre monde. Or ils vont maintenant la subir, et de façon parfois paradoxale :
- Les chaînes de télé vont être obligées, pour tenir compte de cette évolution de l’opinion, de "recentrer" leurs programmes aux accents un peu trop gauchistes : malheur à La Matinale (Canal +), Ce soir ou jamais (France 3), En Aparté (Canal +), Arrêt sur image (France 5) ou On a tout essayé (France 2) qui sont de moins en moins "fédérateurs".
- A l’inverse, les journaux écrits vont avoir intérêt à se gauchir un peu, ou au moins d’aiguiser leur sens critique, pour être crédibles. Malheureux Figaro ! Le principal bénéficiaire de la "vague bleue" pour les années qui viennent, mais oui, c’est Libération !

11/06/2007

Le spectre des godillots

La "vague bleue" ne présente qu’un danger, en vérité, mais il est de taille : l’entourage de Sarko va-t-il ou non, par facilité, verrouiller pour cinq ans toute contestation ?
Je ne parle pas de Besancenot et Le Pen, dont on se passera très bien à l’Assemblée. Ni du Modem, qui a le temps d’un quinquennat pour prouver qu’il existe. Ni même du Nouveau Centre, les nouveaux convertis étant toujours les plus zélés.
Je parle des socialistes, à qui il faudra donner la parole dès qu’ils auront retrouvé leurs esprits. Et surtout des libéraux, sociaux, giscardiens, radicaux, européens, qui, de Borloo à Raffarin, composent une partie non négligeable de l’UMP : si ceux-là sont noyés dans la masse des inconditionnels, alors c’est le retour de l’ "Etat RPR" et des "godillots", de sinistre mémoire. Quand j’entends Devedjian expliquer qu’il est, lui, l’ouverture, je suis un peu inquiet.