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03/04/2017

Les giscardiens, 43 ans plus tard...

BB - Copie.jpgDepuis qu’elle s’est soudée un certain printemps de 1974, la famille giscardienne est restée, sinon unie (n'oublions pas le choc Chirac-Balladur ou la dérive du Modem), du moins globalement en phase : 95% de ses membres se disent toujours de centre droit, libéraux de cœur et pro-européens. C’est la première fois, en quarante ans, que je vois tous mes vieux camarades se diviser en deux parties à peu près égales, les uns ralliant Macron (A Madelin, M de Sarnez, X Chinaud, R Dutreil, etc), les autres soutenant Fillon (JP Raffarin, A Méaux, JJ et M Descamps, A. Poniatowski, G Longuet, etc) d’autres, nombreux, hésitant encore entre les deux. J’en tire une conclusion qui va énerver tout le monde : Macron et Fillon, sur le fond, ne sont pas si éloignés que cela !

28/03/2017

Les femmes et les éléphants d'abord !

Hollande-Macron.jpgSi tant de centristes hésitent à rallier Emmanuel Macron, c’est qu’ils ont peur d’y retrouver tous les ministres, conseillers et fidèles de François Hollande qui entourent déjà le seul candidat capable de les sauver de la noyade : Jean-Yves Le Drian, Barbara Pompili, Patrick Kanner, Thierry Braillard, Bernard Poignant, Jean-Pierre Mignard, François de Rugy, en attendant Ségolène Royal, Stéphane Le Foll, Harlem Désir et Jean-Vincent Placé, tous les responsables de ce quinquennat catastrophique montent, un par un, dans cet esquif improbable où rament déjà les Delanoë, Kouchner, Castro, Bergé, Minc, Hue et autres Attali. Ce n‘est ni un radeau de la Méduse ni une arche de Noé : c’est un canot de sauvetage accroché au flanc du Titanic !

13:42 Publié dans Blog | Tags : macron, hollande, centre, hue, bergé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

05/01/2017

Derrière les excès et les postures

valls-fillon.jpgSuite de mon blog d’hier. Si l’on veut bien prendre un peu de recul par rapport au pia-pia haineux et inculte qui caractérise aujourd’hui le débat public, on ne peut que donner raison à Giscard qui disait naguère : "La France souhaite être gouvernée au centre". Si l’on estime à 20-25 % le score de l’extrême-droite (le FN), et à 15-20 % le total de la gauche utopiste (trotskistes, PCF, Mélenchon, une partie des frondeurs), on retrouve en effet une grosse majorité "centriste" orientée plutôt à gauche (Valls, Macron) ou plutôt à droite (Bayrou, Fillon). Tout le reste est posture, excès, bêtise, cinéma, manip, dérision, artifice, copinage, calcul et télévision.

10:00 Publié dans Blog | Tags : 2017, centre, giscard, fillon, valls | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

12/02/2014

Sale temps pour le dialogue

sartre-aron.jpgOhé ! Y a-t-il encore quelqu’un, sur la place publique, entre les fanatiques du Printemps français qui veulent purger les bibliothèques et les fanatiques du PS qui veulent interdire de télé les philosophes qui ne pensent pas comme eux ? Hystérisée par des débats artificiels où seule l’invective passe la rampe, la France politico-médiatique devient invivable. Faites l'expérience : défendez mordicus la raison, la liberté d’expression, la tolérance, l’écoute, la nuance, l’explication de texte, la perspective, la complexité, et vous avez toutes les chances… d’être insulté de tous les côtés, pan ! pan ! Sale temps pour les modérés.

09/11/2013

Bayrou-Borloo, le retour

 Centre.jpgBayrou-Borloo en route vers de nouvelles aventures. Objectif : oublier le passé, panser les plaies et reconstituer la famille centriste. Echéance principale : les européennes, qui risquent d’être une catastrophe absolue, tant les politiciens français, de gauche et de droite, ont rejeté depuis dix ans toutes leurs impérities, leurs erreurs et leurs lâchetés sur "l’Europe", ce pelé, ce galeux. Victimes collatérales de ce regroupement durable : les quelques élus du Modem qui reconduiront – comme à Dijon – leur alliance avec le PS, les Verts et le Front de gauche : accrochés à leur écharpe comme naguère Isadora Duncan sur la promenade des Anglais, ils finiront, tôt ou tard, étranglés par elle.

04/05/2012

Le suicide de Bayrou

 bayrou-1.jpgPour beaucoup de ses ex-supporters, le choix de Bayrou est incompréhensible. Comment l’ancien épigone de Giscard, en votant pour l’ancien épigone de Mitterrand, peut-il renier 35 ans de combat contre le communisme, le socialisme et l’étatisme incarnés aujourd’hui par le candidat du PS, du Front de gauche et des Verts ? Par quelle aberration a-t-il décidé de se couper définitivement de 2/3 de ses électeurs, ceux qui veulent garder un centre indépendant, ceux qui préfèrent voter blanc, et ceux, nombreux, qui ne voteront jamais socialiste, même pas en rêve ? Il n’obtiendra rien de Hollande. Il sera absent des législatives. Les médias ne l’inviteront plus que pour le brocarder. Et au mieux, il fera 2 % en 2017. Triste fin, vraiment. 


00:18 Publié dans Blog | Tags : bayrou, centre, modem, hollande | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

06/11/2011

Le Centre, c'est pas sorcier...

centre.jpgC’est pourtant simple. L’Alliance centriste, présidée par Jean Arthuis, membre de l’Union centriste et républicaine au Sénat, propose de créer une "maison commune du Centre". Il y invite l’Alliance républicaine écologique et sociale, ex-Confédération des centres, qui réunit déjà le Nouveau centre (Morin), le Parti radical (Borloo), la Gauche moderne (Bockel) et la Convention démocrate, héritière du Parti populaire pour la démocratie française (Charrette). Il entend y rallier le Modem (Bayrou), c’est-à-dire les anciens de l’UDF sauf ceux qui forment le courant centriste de l’UMP (Raffarin), parmi lesquels les anciens de Démocrate libérale transformés en Réformateurs (Novelli). Cette fois, c’est clair ?

03/10/2011

Borloo la sagesse

Borloo.jpgFrustrés, dépités, furibards, les commentateurs politiques ! L’une de leurs marrionnettes les plus rigolotes a quitté le petit théâtre qu’ils commentent avec gourmandise, matin et soir, en faisant croire qu’elle est l’actualité. Or, on l’a dit et répété ici même : en 2012, le futur duel entre Hollande, social-démocrate bon teint, et Sarkozy, président sortant donc fédérateur, ne laissera qu’un petit espace au "centre". Au mieux, Bayrou et Borloo auraient fait chacun 8 %, et Boutin 2 %. Ouvrant, en plus, un dangereux boulevard pour Marine Le Pen. Le jeu n’en valait pas la chandelle. Borloo a fait preuve de sagesse. En politique, c’est tellement rare ! 

17/09/2011

Dans ma boule de cristal

Marianne.jpgDepuis cette semaine, on y voit un peu plus clair. On se dirige donc en 2012 vers un duel Sarkozy-Hollande, arbitré par un centre multiforme – Bayrou, Borloo, Boutin – qui aura bien du mal à trouver un peu d’espace entre le président sortant, forcément fédérateur, et une gauche assez large et plutôt rassurante. Les centristes, en traînant les pieds, rallieront Sarko au second tour. Mélenchon et les Verts, en grognant, rallieront Hollande. Ce qui fera, à la fin de la course, un petit 53-47 bien traditionnel, sans qu’on sache encore, raisonnablement, qui terminera à 53 % et qui terminera à 47 %. D’autres questions ?

01/07/2011

La surprise de Chablis

photo François Sauvadet.jpgL’anecdote fait beaucoup rire en Bourgogne. Mercredi, à Chablis, on baptisait au vin blanc la section de l’Yonne du Nouveau Centre. Ils étaient tous là, de Patrick Gendraud à Hervé Morin, d'André Villiers à Alain Drouhin, attendant la venue du grand chef régional du Nouveau centre, président du groupe parlementaire et député du département voisin : François Sauvadet. Les petites phrases fusaient, encensant Jean-Louis Borloo et, surtout, critiquant Nicolas Sarkozy et son gouvernement… quand le grand chef Sauvadet se décommanda d’un coup de fil : il ne pouvait pas venir, il était nommé ministre ! C'est pas rigolo, la politique ?

14/11/2010

RPR, le retour !

Rpr.JPGQue dire, à chaud, de la composition du nouveau gouvernement Fillon ? Que ce remaniement un peu bizarre profite d’abord aux dirigeants UMP issus du RPR (Juppé, Alliot-Marie, Bertrand, Ollier, Morano, Lefèvre, etc). Il fait la part de toutes les tendances néo-gaullistes : les séguinistes, les chiraquiens et les villepinistes. Le problème, c’est que les UMP "non RPR", les ex-UDF, se retrouvent majoritairement dehors (Borloo, Bussereau, Morin, Novelli, Létard, Daubresse, auxquels il faut ajouter Longuet). A dix-huit mois d’une campagne présidentielle qui va se jouer au centre, c’est un peu étrange, non ?

 

01/11/2010

La balle au centre

borloo.jpgPourquoi Borloo est-il donné favori pour Matignon ? Parce qu’il incarne le centre droit, et que toutes les élections, en France, se gagnent "au centre". Or, la place est libre. Bayrou ? Carbonisé depuis l’entre-deux-tours de 2007. Boutin, Villepin, Dupont-Aignan ? Trop à droite. Morin, Arthuis, Bourlanges ? Pas au niveau. Raffarin ? Pas assez motivé. Et pourtant ils existent, ces 12 à 15 % d’électeurs constituant le courant "libéral, centriste et européen" qui fit gagner Giscard en 1974. Le problème, c’est qu’en 1974, le FN faisait 0,75 % des voix ! Et que Borloo, si c’est lui, devra se coltiner deux ou trois poids lourds "sécuritaires" qui lui rappelleront tous les matins que dans centre-droit, il y a droit.

17/06/2008

Kahn à Dijon

f4ea58c5c64ad591352f40e2f30223ba.jpgInvité hier soir à Dijon par le Club des Ecrivains de Bourgogne, Jean-François Kahn a tchatché pendant deux heures devant 200 personnes ravies. Le personnage est séduisant, contrasté, excessif, tonitruant et gentil. A 70 balais, il n’a rien à prouver. Mais il a gardé la passion de réfléchir et la rage de convaincre. Son dernier livre Où va-t-on ? Comment on y va ? n’est pas facile, sa théorie de la "continuité évolutive" est parfois laborieuse, mais quel plaisir d’écouter un polémiste libre de toute attache politicienne ou mondaine, qui ferraille sans complexes contre le monde entier, seul contre tous ! A lui tout seul, Kahn, c’est un festival.

17/05/2008

Solid contre Modem

Le Nouveau Centre se cherche un nom. Il a renoncé à s’appeler Solid ("SOcial, LIbéral, Démocrate") comme les fidèles de Bayrou se sont appelés Modem ("MOuvement DEMocrate"). Trop ébouriffant (sic). Pour les descendants du MRP et du Parti radical, le mot "républicain", usé jusqu’à la gauche, a fait place au mot "démocrate", obligé. Mais les centristes ne commettront pas l’erreur de se baptiser, comme leur récent ancêtre, Parti démocrate vite devenu PDM ("…moderne") pour éviter d’être appelé "PD". Centre Démocrate ? Déjà vu. Centre authentique ? Pas crédible. Centre réformateur ? Ils sont tous réformateurs. Extrême centre ? Pas clair. Le seul Centre ? Prétentieux. Ici mieux qu'en face ? Vieillot. Nouveau centre ? Pas mal, ça, pas mal…