Le blog de Bernard Lecomte

Très juste!
J'ajouterai que "si le quart d'entre eux ne cherche plus rien" ,il reste encore beaucoup à trouver.
Où en est la recherche sur cet animal qu'on appelle l'âne?
Une réflexion serieuse sur ce mouvement de chercheurs-enseignants-étudiants ne devrait-elle pas faire avancer le point des acquis,apparemment fort modestes à ce jour,sur le phénomène de rétivité,caractéristique du comportement fréquent de cet animal aux longues oreilles?
La ministre a proposé une médiatrice pour ces gens là .N'aurait-il pas été préférable qu'elle leur envoie des psy?

Écrit par : DAB | 12/02/2009

"si le quart d'entre eux ne cherche plus rien"

Affirmation non étayée. Sur quoi vous appuyez-vous pour donner ce chiffre ?

Écrit par : Iko | 14/02/2009

Je suis finalement un peu d'accord avec Iko,car après relecture de la note, il m'a semblé qu'il manquait un qualificatif derrière "plus rien".
Alors quoi comme qualificatif ?"valable" "intéressant" ,"utile" (à la société et à la résolution des problèmes qu'elle connaît)?
Si c'est "utile" qu'il manque,dans ce cas, Iko doit avoir raison quand il écrit que "un quart d'entre eux ne cherche plus rien " est une "affirmation non étayée".
Vu le peu de résultats positifs connus et constatables,la crise actuelle n'en étant jamais qu'une démonstration, une évaluation sérieuse devrait être plus proche de 75% que de 25%!
A la suite d'un arrêt rendu par la cour d'appel de Versailles,une polémique vient de se déclencher à propos des antennes relais.Je voudrais bien savoir ce que nos chercheurs ont trouvé dans ce domaine,combien d'entre eux se rangent aux cotés des scientifiques "pour" ,combien sont "contre" ,combien sont "sans opinion" ?

Écrit par : DAB | 15/02/2009

Réponse à Iko et à DAB :
"...la moitié du temps de travail des universitaires, hors l'enseignement, est censé être consacré à la recherche, or une partie des intéressés n'en font pas ou plus : un sur cinq, voire davantage, reconnaissent en off bien des universitaires..."
(Le Monde, 10/02/2009)

Écrit par : B Lecomte | 15/02/2009

"or une partie des intéressés n'en font pas ou plus : un sur cinq, voire davantage, reconnaissent en off bien des universitaires..."

D'accord. Passons sur le "bien des universitaires" aussi précis que votre "tous les connaisseurs du dossier", et allons plus loin. Donc, c'est tous des grosses feignasses, c'est ça ?
Je suppose que l'argument des moyens, c'est juste des excuses qu'ils se trouvent ; vous pourriez cependant vous demander quelle part de profs d'université disposent d'un bureau (une petite pièce rien qu'à eux où ils puissent entreposer leurs dossiers, travailler..) ; étant comparées leurs conditions de travail à celles des cadres d'une entreprise, leur productivité n'est (peut-être) pas si mauvaise que vous le suggérez.

D'abord, un chercheur qui doit préparer des cours ou des interventions (colloques...) sur un sujet qui ne l'intéresse pas, même si pour cela il fait des recherches en bibliothèques, dira que (sur ce temps de travail) il ne "recherche" pas, parce que son sujet à lui n'avance pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne fait pas de recherche. Alors le "eux-mêmes le reconnaissent" sous-entendu par le journaliste du Monde, vous savez .... .

Ensuite, il n'est pas certain que ce soit en multipliant les charges administratives (comités d'évaluation, rapports à rédiger, évaluation des comités d'évaluation, rapports sur les rapports, commissions pour préparer les prochains comités d'évaluation, sans parler des projets à monter pour obtenir des crédits - oui parce que, maintenant, ils doivent quémander), qu'on favorise leurs recherches.

Enfin, le problème est celui des modalités de cette évaluation.
Par qui ? par des pairs (option retenue) ? ah oui, bonne idée, cela vous fournira le sujet d'un prochain billet : "corporatisme et mandarinat dans l'évaluation de la recherche".
Comment ? le critère à la mode, c'est la bibliométrie : le nombre de publications coefficienté en fonction de l'audience du support. Super ! je vous donne le truc : prenez un article, coupez-le en deux ; modifiez les transitions, refaites les conclusions, publiez en deux morceaux et hop ! deux "publications" à présenter pour le prix d'une ! génial, non ? la diffusion du savoir y gagne en cohérence, c'est formidable.

Donc, vous voyez, ce qui est bien avec l'évaluation des chercheurs, c'est que vous aurez toujours de quoi dénoncer. Parce que, hein, quand on sait ce que je sais... d'ailleurs le fils de ma voisine, qui connait bien le dossier, ...

Écrit par : iko | 16/02/2009

Cher Iko,

Vos explications quelque peu ridicules ne convainquent que vous-même. Un esprit éclairé et objectif sait parfaitement que sur le fond, le commentaire de Mr Lecomte reflète tout à fait la situation, tout au moins bien sûr, pour ce qui concerne ce dont il voulait parler. On comprend à l'évidence pourquoi les enseignants-chercheurs ont si peur d'être évalués, ajoutés à cela: - la déformation professionnelle de l'enseignant qui ne saurait supporter que l'on mette en doute sa supériorité intellectuelle
- les motivations purement politiques et anti-sarkozistes des enseignants-chercheurs qui refusent la réforme
- la bonne dose de mauvaise-foi et d'hypocrisie qui doit caractériser bon nombre d'entre eux, à l'avenant de Mr A.Kahn.

Écrit par : baobab | 17/02/2009

Cher baobab

Je n'ai pas cherché à convaincre, mais à pointer l'imprécision du billet de Mr. Lecomte et la mauvaise connaissance qu'il révèle de toutes les composantes du dossier (ce qui ne signifie pas qu'il n'en connaisse pas quelques unes). Bien des propos qu'il y tient sont plus dignes du café du commerce que d'une signature aussi respectable que la sienne. Mais sur ce sujet comme sur tant d'autres, le café du commerce ne connaitra pas la crise. Vos propos à vous le confirment bien (ah, les motivations politiques, bien sûr !).

Les enseignants-chercheurs sont DEJA évalués.

Écrit par : iko | 19/02/2009

Jeu de cache-cache. Personne ne veut assumer la responsabilité.

Écrit par : Ben Classified Ads | 20/03/2009

Politique = mascarade

Écrit par : Karl Classifieds | 22/04/2009

Listé en Sciences Politiques en BNF, je me permets de faire remarquer à mes honorables confrères (formule venant de Chine continentale) que la recherche Fondamentale ou Appliquée se porte très bien, car les chercheurs ont enfin trouvé un absolu terrain d'entente sur ce gravissime sujet, source intarissable de logomachie, tarissant les maigres crédits***Chercheurs de France et de Navarre, tous à vos relax pour bien chercher le chemin menant à la porte de le retraite*** C'est ma façon de rentabiliser 1 PhD de Eton in UK où règne le célèbre british humour. Salutations à tous et merci de m'avoir enduré, mais soyez bienveillants car à 80 ans une bonne partie de mes neurones sont déjà partis depuis longtemps en retraitr comme Napoléon le petit à celle de Russie.Venant de quelqu'un voulant jouer très simple en Michel Noble Suaire de Lucinge de Seyssel (prince de...)adoubé d'un MBA de Harvard et d'un PhD de Eton in UK. Comme écrit il faut rester simple que Diable, car Noblesse l'oblige à son 51°commandement. Serrez les rangs, et vive notre éternelle France naviguant toutes Lumières éteintes!

Écrit par : Suaire de Lucinge | 17/09/2009

c'est deja depuis longtemps que je tache de trouver un bon blog pour ameliorer mon francais. le votre me convient beaucoup, je l'ai ajoute dans le RSS et je vais le lire regulierement. merci!

Écrit par : Ann custom software development | 29/09/2009

Voila. J'ai trouvé un blog intéressant dans son sujet. Merci!

Écrit par : sandi internet telephony | 15/10/2009