11/02/2009
Une Poste qui marche, vite !
Il va falloir serrer les rangs, être solidaires, etc. Air connu en temps de crise. Les postiers de Dijon, eux, ont montré qu’on pouvait compter sur eux : ils se sont mis en grève pendant quinze jours ! Je ne vous dis pas la panique des commerçants, l’embarras des artisans, la grogne des PME, etc, etc. Pour d’obscures revendications strictement corporatistes, les postiers dijonnais ont mis en difficulté tous ceux qui luttent désespérément contre la récession. C’est un petit éditeur régional qui vous parle : envois, relances, factures, invitations, quand rien n’arrive à l’heure, c’est la cata ! Suicidaires, les postiers : ils contrecarrent si méthodiquement ce que les travailleurs – je veux dire : ceux qui travaillent – tentent de produire que tout le monde actif de Côte d’Or, cette fois, appelle à leur privatisation ! Et vite !
01:14 | Tags : politique, social, la poste, grèves | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
On ne se rend pas bien compte de ce que signifie une poste privatisée. Je viens d'en faire l'expérience en Argentine.
Les bureaux de poste sont ouverts du lundi au vendredi de 10h à 18h, le samedi de 10h à 13h. Il n'y a pas de boite aux lettres en dehors de ces bureaux (l'équivalent de 2 par arrondissement pour une ville comme Paris) mais quelques commerçants dans les quartiers(il faut les trouver) sont habilités à vendre des timbres et prennent parfois le courrier qu'ils vont remettre au bureau de poste. Les queues dans nos postes sont rigolotes par rapport aux bureaux argentins. Et je n'ai vu que Buenos Aires, j'ignore ce qui se passe dans la pampa.
Les argentins donc, n'écrivent pas ou peu.
Les courriers que j'ai postés pour la France le 8 février ne sont pas encore arrivés le 28.
La poste est rentable bien entendu et jamais en grève.
Pas sur que nous soyons prêts à un tel changement.
Par contre, ce qui n'a rien à voir avec la privatisation des postes, téléphoner 1h d'Argentine en France avec une carte coûte 2€25. On peut se rassurer pour nos opérateurs français, ils ne craignent pas la crise.
Écrit par : FrançoiseL | 01/03/2009
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