01/03/2013
Bien au-delà des cathos...
Plusieurs rédactions parisiennes ont été surprises, hier, de l’intérêt manifesté par un très large public - et pas seulement les cathos - pour les adieux de Benoît XVI. Il faut dire : que l’événement était historique, même s’il n’était ni de violence ni de fureur, et dépassait largement nos petites actualités politiciennes ; que les images de son envol pour Castel Gandolfo étaient vraiment étonnantes ; et que le départ d’un pape, même dans un pays aussi déchristianisé que le nôtre, cela remue nombre de gens en profondeur. On n’est pas obligé d’avoir la foi pour ressentir un peu, quelque part, confusément, qu’il y a soudain comme un manque…
11:46 Publié dans Blog | Tags : pape, presse, benoît xvi, télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | 
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Commentaires
Versailles est une ville atypique dans la France déchristianisée.
Mais quand même, la messe célébrée hier soir par l'Evêque était comble, malgré l'heure et le jour. Tous, jeunes et vieux se sont retrouvés. Et le manque dont parle Bernard était perceptible quand le Tu es Petrus a retenti à la fin de l'office, comme un appel unanime à mettre fin très vite à cette discontinuité qui heurte les vieux Européens que nous sommes. Et ce n'est pas qu'une question de religion: le geste du Pape à surpris et suscite la sympathie.
Écrit par : Jean-Marc Galland | 01/03/2013
Versailles est une ville atypique dans la France déchristianisée.
Mais quand même, la messe célébrée hier soir par l'Evêque était comble, malgré l'heure et le jour. Tous, jeunes et vieux se sont retrouvés. Et le manque dont parle Bernard était perceptible quand le Tu es Petrus a retenti à la fin de l'office, comme un appel unanime à mettre fin très vite à cette discontinuité qui heurte les vieux Européens que nous sommes. Et ce n'est pas qu'une question de religion: le geste du Pape à surpris et suscite la sympathie.
Écrit par : Jean-Marc Galland | 01/03/2013
La décision du Saint-Père est haut combien louable et ces jours en effet assez particuliers. A noter sur la forme, que certains journalistes n'ont pu s'empêcher de dire que la Mercedes noire et l'hélicoptère blanc avaient un côté bling-bling. Ce qui n'est pas totalement faux même si ce genre de procès est malsain donc détestable. Mais tout de même, une bague trop grosse au doigt d'un prélat, un pape assis sur un trône quasi monumental par trop doré, voilà une image d'ostensible opulence à vraiment corriger, d'abord parce qu'elle peut être prise pour une forme de suffisance, mais aussi par rapport au message d'humilité que l'Eglise souhaite et doit porter, et enfin vis à vis de la pauvreté de tant de peuples qui voient cette ambiguïté sur tous les écrans de la planète.
Écrit par : Baobab | 03/03/2013
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