06/01/2016
Tout se complique
Vous vous rappelez l'album de Sempé qui s’intitulait "Tout se complique" ? Il me revient en mémoire quand je vois, dans la liste officielle des promus de la Légion d’honneur, que ma vieille copine Sylvie Pierre-Brossolette est qualifiée d’ "ancienne rédactrice-en-cheffe d’un journal" (sic) : ce double féminin insensé et acrobatique me plonge dans l’angoisse. Autre exemple : en raison de la fusion des régions et de l’instauration des communes nouvelles, je n’habite plus à Saint-Denis-sur-Ouanne en Bourgogne, mais à Saint-Denis-sur-Ouanne, commune de Charny-Orée de Puisaye, en Bourgogne-Franche-Comté. Ce qui me rend nerveux. La modernité commence à me fatiguer grave.
10:31 Publié dans Blog | Tags : bureaucratie, absurde, féminin | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Souvenez-vous cela a commencé avec les plaques d'immatriculation de nos voitures. Plus de 01, 02, 03, 04 !!!
Abandonnons les identifiants auxquels on peut se rattacher, noyons dans le tout grand vide!
Écrit par : De Vos Alain | 06/01/2016
Quelle étrange mascarade se joue en sourdine sur la scène médiatique autour de la déchéance de nationalité ?
Une fois de plus la marque d’un cynisme froid et calculateur doublé d’une tentative de défausse et de récupération de la classe politique dite «traditionnelle ».
Poser la question correctement permet de bien y répondre.
Qu’est ce qui pose problème à la droite comme à la gauche autour de la question de la déchéance de la nationalité?
N’allez pas croire que dans un élan de solidarité ou poussé par le trop facile slogan du « vivre ensemble » la classe politique se trouve soudain touchée par la grâce.Que nenni!
Non car le débat autour de l’opportunité d’appliquer la déchéance nationale et au delà des loi et des traités interdisant de faire des apatrides, ce que l’on peut comprendre, tant du point de vu juridique que moral, c’est bien plutôt du côté électoraliste qu’il faut aller chercher l’origine des subtiles arguments avancés pour ne pas l’appliquer .
Comment se priver sur le plan interne d’un électorat prolixe et manipulable d’une part et comment sur la scène internationale ne pas renier les grands principes démocratiques dont se targue le pays et qui sont ce qui lui reste pour alimenter un discours auprès des grandes instances aussi bien qu’à l’adresse des pays de l’Afrique du Nord avec qui nous tentons encore d’exister et qui sont autant de marchés à conserver.
Non, à vrai dire ce qui pose problème ce n’est pas tant les arguties des uns et des autres qui pose problème dans le débat politique et médiatique actuel qui tendrait à laisser croire à l’inutilité et l’inefficacité de la mesure !
En effet, on peut se poser la question alors du maintient de cette sanction comme mesure particulière si elle n’a aucun effet.
La vraie question est bien plus de savoir à quoi fait référence
cette marque d’infamie.
Et bien nos politiques tardent à s’accorder car lorsque cette disposition à été appliquée massivement ce fut sous Vichy à l’encontre des juifs. On sait à quel usage cela a servi et l’on comprend bien qu’aucun politique ne se risquera à se prononcer ouvertement sans conséquence sur l’application de cette sanction dont la portée, dans le contexte actuel, aurait une portée symbolique beaucoup plus forte qu’il n’y parait.
Exercice d’équilibrisme risqué pour ceux qui doivent ménager l’avenir sans insulter le présent mais éliminer l’autre bord à la veille des échéances électorales qui vont demander des prises de positions claires dace à un électorat rétif, fluctuant, démotivé et défiant.
L’équation à résoudre : comment affirmer sa différence tout en restant politiquement correct ?
Écrit par : MARTIN | 08/01/2016
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