23/11/2016
Une compétition perverse
"Juppé tacle Fillon qui lui réplique vertement". C’était prévu. Le second tour des primaires est un piège pour leurs organisateurs puisque le futur candidat unique à la présidence de la République, pendant une semaine, se fait méchamment déglinguer par son challenger, ce qui complique sérieusement le travail de rassemblement qu’il aura à opérer avant la campagne de 2017. Comme on l’a vu lors des primaires de la gauche en 2011, ces échanges fratricides entre les deux champions de la droite et du centre permettent à leurs futurs adversaires, le PS et le FN, d’emmagasiner tout un arsenal de critiques et d’attaques d’autant plus meurtrières qu’elles viennent… de la droite et du centre ! C’est pervers, la politique !
00:01 Publié dans Blog | Tags : primaires, fillon, juppé, 2017 | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Si Fillon n'avait pas eu des positions aussi réactionnaires et franchement inadmissibles pour un électeur du centre, Juppé se serait probablement retiré. Mais on ne peut pas laisser se présenter en mai un candidat qui se présente en émule de Thatcher, donne l'absolution à Poutine et fait de l'Europe le cadet de ses soucis
Écrit par : Claude Bardot | 24/11/2016
Répondre à ce commentaireFillon est bien l'homme de la situation: celui qui ne peut que faire perdre la droite en 2017 avec des positions dignes d'un Donald Trump. Il suffit de voir la mine réjouie des socialistes, qui n'espéraient pas se retrouver face à un candidat qu'il sera aussi facile de contrer. Qui a dit un jour que la droite française était la plus bête du monde?? C'est bien lui le diviseur, et non Juppé.
Écrit par : Claude Bardot | 24/11/2016
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