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31/03/2017

Et vous, vous votez pour qui ?

loft-story.jpgJamais, à trois semaines d’un scrutin présidentiel, je n’ai rencontré autant d’amis, de parents, de connaissances ou de voisins qui ne savent pas encore pour qui ils vont voter ! Jamais ! C’est le signe que la vie politique est devenue dangereusement instable. Parce que sans références historiques, sans personnalité dominante, sans confrontation culturelle, sans perspective européenne, sans vision à long terme. La faute à qui ? D’abord à la génération sortante, qui n’a pas su empêcher les médias de réduire la politique, la vraie, l’utile, la noble, en une interminable et désolante émission de télé-réalité. Alors, en effet, voter pour Steevy ou pour Loana, franchement, on hésite…

Commentaires

Le moyen de prendre position, c'est de lire les programmes. ils sont disponibles sur le site des candidats. Ensuite la presse a élaboré des tableaux comparatifs.
Ce peut-être aussi, interpellé sur un sujet qui pose question d'aller chercher l'information, encore une fois sur le site du candidat ou encore mieux en lui posant par mail la question. Certes c'est son équipe qui répondra mais qui le fera avec le plus de proximité avec la réponse du candidat.
Non, ce ne sont pas les moyens qui sont absents.

Il y a autre chose qui cloche.

Ce sont les références personnelles sur des sujets sérieux d'évolution de la société qui sont absentes dans l'esprit de gens, par exemple. Ou encore des questions matérielles, impôts, tva, charges sociales, CSG, RDS etc... qui sont peu maîtrisées et dont on ignore les conséquences... à court terme mais à moyen et long terme. (d'autant que - de 50% ne paient pas l'impôt.)
Absence de comprendre le bien commun, aussi la nécessité d'avoir des investissements capitalistiques pour créer des entreprises et donc de l'emploi. Priorité 1.

La France a toujours eu une politique de redistribution vers les plus nécessiteux. Voilà pour qui veut bien regarder les programmes verra qui va dans ce sens avec mesure ou bien démesure ou qui compte arrêter...

Non, ce qui est perdu c'est le sens réel de ce qui fait la vie de tous les jours.
Et la politique n'est pas un jeu. La politique engage un pays d'ans une voie ou une autre.
Rester à la surface des choses est le plus sûr moyen de ne pas se donner les moyens de choisir et donc de voter pour un candidat.

Quant à l'absence, j'ai une petit idée sur ce qu'on appelle chez certains le discernement : l'essentiel sur l'accessoire.
Des années d'errance et d'erreurs nous y ont conduits.

Retrouver des références, voilà un sujet. Ce qui fait le sens de la vie, le bien commun.

Écrit par : Alain De Vos | 31/03/2017

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