Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/03/2007

Femme des années 80

La "Journée de la femme", ancienne fête soviétique généralisée à tout l'Est en 1946, avalisée par l'ONU en 1977 et importée en France au début des années 80 (par l'Union de la Gauche évidemment), avait un objectif social : obliger les camarades machos du Kremlin et leurs affidés (pas une femme au politburo en 70 ans !) à offrir un bouquet de fleurs, le 8 mars, aux esclaves prolétariennes assurant leur secrétariat.
Si au moins cette fête servait à éradiquer les violences sexistes qui surmergent nos banlieues : quand j'apprends que dans le 9-3, environ 4 jeunes filles sur 10 sont victimes de graves violences sexistes (proportion insensée), je me dis que les bonnes vieilles célébrations léninistes à la gloire de "celles sans qui nous ne serions rien" n' ont décidément pas fait avancer le schmilblic !

28/11/2006

Les féministes ont tout faux

Dimanche, Ségolène Royal s’est référée à la féministe révolutionnaire Olympe de Gouges, symbole du combat de la gauche pour le droit des femmes. Or, à l'attention des jeunes générations, il faut peut-être rappeler :
- que la femme votait parfois, avant la Révolution de 1789 (notamment pour constituer les Etats généraux) quand elle était chef de famille ;
- qu’en 1793, Olympe de Gouges a fini décapitée par Robespierre et ses amis "pour avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe" ;
- que ni la IIè République (1848), ni la Commune de Paris (1870), ni le Cartel des Gauche (1924) ni le Front Populaire (1936) n’ont accordé le droit de vote aux femmes, lesquelles étaient soupçonnées d’être trop réactionnaires ;
- que si la femme vote aujourd’hui, c’est grâce au général de Gaulle (1944), qui n’était pas exactement un homme de gauche !