Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/05/2016

Non aux rémunérations exorbitantes !

Jean-Paul-Huchon.jpgJe hurle de rire quand j’entends les dirigeants socialistes s’indigner des rémunérations exorbitantes des patrons du privé. Car cette vertueuse colère, évidemment, ne s’applique pas à eux-mêmes. Je lis dans le Monde que Manuel Valls vient de confier à son ami Jean-Paul Huchon, qui touche déjà une très confortable retraite d’ancien président du Conseil régional d’Ile-de-France, la présidence de l’Arafer (le barnum public qui régule les transports terrestres). En six ans, sachez-le, Huchon gagnera 888.000 euros (!) sans compter les avantages en nature (voiture de fonction, gratuité des chemins de fer), les notes de frais, etc. Joli complément de retraite, non ?

26/05/2008

Rappelez dans un mois !

Une série de petits faits récents, tous concordants, dans ma sphère professionnelle bourguignonne, m’ont confirmé qu’il est une différence qui s'accroît entre le public et le privé. Demandez un rendez-vous au pdg ou au directeur commercial d’une entreprise : vous avez le rendez-vous dans la semaine, il dure une demi-heure, et vous avez votre réponse, positive ou négative. Demandez un rendez-vous au président ou au directeur d’une collectivité publique : il est très occupé, il est charrette, rappelez dans un mois, il va vous recontacter, il n’est pas visible avant l’été, il n'a pas que cela à faire, rappelez après les vacances ! Est-ce à dire qu'élus et fonctionnaires d’aujourd’hui, sauf exceptions, sont particulièrement mal élevés ? Ou, curieusement, qu’on est davantage disponible quand on gagne de l’argent que quand on en dépense ?