17/02/2007
Il est ballot, Duhamel !
Il est ballot, Alain Duhamel. Déjà, en 2002, il co-écrit un livre avec Jospin, sans penser qu’il aura à commenter les propos tenus par Jospin dans un livre sur lesquels il touche des droits d’auteur ! En 2006, il publie un livre sur les futurs candidats en omettant… Ségolène Royal, ce qui entame sérieusement son crédit de spécialiste ! Et voilà qu’il explique benoîtement, dans un amphi de Sciences Po, qu’il votera Bayrou (ce dont, franchement, tout le monde se tamponne) : il n’a pas remarqué, l'expert, que, cette année, les vidéos "non autorisées" rythment la campagne sur internet ?
Il n’a surtout pas compris que, pour les patrons du PAF, tous les prétextes sont bons pour se passer des journalistes politiques, faibles générateurs d'audimat ? Place aux "vrais gens" qui disent n’importe quoi et aux amuseurs, genre Sébastien, qui s’engagent sans retenue aucune !
Schönberg, Drucker, Duhamel… Au suivant !
11:05 | Tags : politique, médias, présidentielles, télévision, démocratie | Lien permanent | Commentaires (4) | 
Facebook |
Commentaires
J'ai reçu le même commentaire écrit par Michel. Comment le traduisez-vous ?
Cordialement.
Écrit par : A.des Cassoirs | 17/02/2007
(cela demandé gentiment...)
Ça va cesser un jour, cette complainte sur le martyrologue des pauvres journalistes jetés, telle sainte Blandine, dans la fosse aux lions?
Cette corporation s'est tant prostituée en se vendant à l'encan,
en prétendant faire l'évènement au lieu de le relater et de le commenter,
en prétendant "dénoncer les privilèges" tout en taisant soigneusement les siens propres (nombre de salariés aimeraient bénéficier de la "clause de conscience" pour quitter les navires en permission avec un max de sécurité, et je ne parle pas des abattements fiscaux),
en s'érigeant en "conscience nationale, allant jusqu'à insulter un électorat nettement majoritaire (July, Colombani),...
qu'elle ne récolte aujourd'hui que les fruits qu'elle a semés.
C'est vrai que la disparition du quatrième pouvoir est un mal pour la démocratie. Mais c'est lui qui s'est fait hara-kiri, on ne l'a pas assassiné.
Écrit par : les RdG | 17/02/2007
Je voudrais des journalistes clairement identifiés annonçant leurs options personnelles sans encourir des "foudres" hypocrites. Ainsi les cartes seraient clairement lisibles. Je préfère des journalistes engagés et connus comme tels à des panels intimidés par les caméras.
Écrit par : Le Chat! | 17/02/2007
Moi, je me contenterais de journalistes sérieux qui relatent des faits au lieu de tenter d'en créer.
Et qui feraient preuve d'indépendance: un journaliste politique quelqu'il soit, qui accepte une décoration donnée par un pouvoir quelqu'il soit (sauf au moment de sa cessation d'activité), cela me seble le summum du méprisable.
Idem avec les coupe file, les cartes de presse et tous les avantages que cela procure, les petits cadeaux de toute sorte.
Écrit par : les RdG | 17/02/2007
Les commentaires sont fermés.