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06/07/2008

Paris et le désert français

Il y a trois ans, j’ai publié chez Lattès un pamphlet intitulé Paris n’est pas la France. Depuis, j’ai fondé une maison d’édition régionale… et je crois que cette seule expérience va nourrir le deuxième tome de mon livre, tant le mépris des journalistes parisiens pour ce qui se fait en province est indécrottable, irrépressible, insondable ! Quel plumitif de Libération ou de l'Express va s’abaisser à signaler la sortie d’un livre aux Editions de Bourgogne ? Qu’un auteur bourguignon publie une excellente bio d’Alfred Grévin (le Plantu des années 1860, fondateur du musée éponyme) ou de Paul Bert (le Montebourg des années 1880, inventeur de la laïcité à la française), voilà qui n’entre pas dans le schéma intellectuel des confrères parisiens - trop occupés, sans doute, à rendre compte des livres importants : sur Sarko, sur Ségo, sur Carla ! C’est vrai que ces livres-là, on n’a pas besoin de les lire pour en parler…

Commentaires

toutes mes félicitations

Écrit par : brignou | 07/07/2008

vous ne songer pas à faire chirac/sarkosy ou mitterand/rocard ou du moin y avor songer

Écrit par : brignou | 07/07/2008

Tous ces gens, décideurs de " ce qu'il faut lire " sous prétexte que " c'est ça que les gens demandent" sont responsables de cet immense holocauste culturel dont nous ne voyons ce jour que les prémices.
Courage Bernard Lecomte, il en faut! et bravo pour votre détermination et votre sens du respect des auteurs qu'ils soient de Bourgogne ou d'ailleurs.

Écrit par : michel BENOIT | 07/07/2008

vous èvoquez en mai la loi lang qui de mémoire date de 1982 mais je peux me tromper concernant le blocage des prix des livres durant un an

et oui meme si tout et loin dela ne va au pilon je ne peux me consacrer au choix d'un livre comme je choisis entre des yourts aux fruits ou aux aromes de fruits

le livre est la noblesse de la culture

michel edouard leclerc va t'il s'en venter de vendre des livres pas chers fautes de ne pouvoir vendre du paracetamol à moindre prix

bien a vous bernard

Écrit par : brignou | 07/07/2008

Dire qu'un jour, ils ont lu Albert Londres... et que tant de bas-fonds perdurent, ici ou là. Une misère à baisser les bras.
Le courage, le vrai, c'est peut-être d'y croire encore.

Écrit par : ophelie grevet-soutra | 08/07/2008

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