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09/09/2015

J'exerce un nouveau métier

pape-francois.jpgMa vie a basculé le dimanche 21 août 2005. En ce dernier jour des JMJ de Cologne, au journal de 13h, mes amis de RTL m’ont demandé un papier de 55 secondes sur ce qu’avait dit Benoît XVI à propos de… l’Eucharistie. Ce jour-là, j’ai inauguré un nouveau métier : compresseur théologique. Hier, mes confrères de BFM-TV m'ont demandé d’expliquer pourquoi, à la veille de la seconde partie du Synode sur la famille, la simplification de la procédure d’annulation du mariage religieux permettait au pape François de ne point toucher au dogme de l’indissolubilité d’icelui, le tout en… 45 secondes chrono. Le métier de compresseur théologique demande un sacré sang-froid.

Commentaires

La moindre des difficultés n'étant pas de comprendre la question.

Écrit par : Koz | 09/09/2015

Quel plaisir sadique de prendre mon blogueur favori en faute :). C'est bien la première fois.
L'Église n'annule pas les mariages; elle reconnaît la nullité d'un mariage à certaines conditions bien précises : c'est un geste en amont et non pas en aval.
C'est ce qui garantit qu'il ne peut y avoir de dérive vers le remariage des personnes divorcées.
Je ne suis pas théologien, seulement un vieux papy qui a été confronté à ce problème pour une personne qui lui est chère. J'ai pu apprécier le sérieux de la procédure canonique qui est loin d'être "un long fleuve tranquille" (documents et témoignages à apporter, comparution devant le tribunal ecclésiastique qui les épluche et les confronte) et qui "coûte bonbon" (1 500 $ ici au Canada). On y regarde à deux fois avant de se lancer dans une telle aventure.

Écrit par : René Didier | 11/09/2015

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