31/10/2015
C'est le livre qu'on assassine !
Dans Marianne, cette semaine, lire le dossier de quatre pages consacré à la décision absurde prise par le ministère de la Culture et le Centre national du Livre : il faudra désormais, tenez-vous bien, que soient rémunérés entre 170 et 400 euros les auteurs venant présenter et dédicacer leurs ouvrages dans les salons du livre ! Le journal montre bien que les idéologues parisiens qui ont ainsi décidé que les écrivains étaient des prolétaires comme les autres, vont faire disparaître, à très court terme, une bonne moitié des salons du livre organisés en province par des associations et des bénévoles qui n’ont évidemment pas les moyens de satisfaire à cette folie démagogique et totalement irresponsable !
22:13 Publié dans Blog | Tags : marianne, livre, écrivains, édition | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
J'avais en effet lu cela hier ou avant-hier. Le délire parisien. C'est naturellement ridicule et j'ai d'ailleurs peine à concevoir ce qui pourrait l'imposer. Des amendes ? Ne pourrait-on pas l'exiger aussi du libraire en cas de signature ? Le plus simple ne serait-il pas de le dire clairement et de rompre à plusieurs tout lien avec le Centre national du Livre et ses antennes régionales, ce qui est le cas pour moi depuis très longtemps. Amitiés, Jean-François Bazin.
Écrit par : BAZIN | 31/10/2015
Nul n'oblige les auteurs à participer aux salons du livre. La décision en est d'autant plus absurde évidemment. Elle est la négation du travail bien souvent associatif, du bénévolat dédié à l'amour du livre, une entrave à la diffusion culturelle. Lamentable.
Écrit par : René Guitton | 01/11/2015
C'est d'un ridicule!Il m'arrive de présenter mes ouvrages dans pas moins de 6 salons, certains mois. C'est là la meilleure des promotions pour des auteurs qui ne bénéficient pas de publicité nationale. La plupart de ces salons sont organisés avec des libraires référents, et quand on connait leur faible marge... Je reste convaincu que ce projet ne verra pas le jour.
Écrit par : camaille serge | 03/11/2015
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