Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/03/2020

Coronavirus : un effet secondaire...

libr.jpgQuand on fait profession d’écrire, on se rassure à peu de frais : confiné ou pas, hop, on entame un nouveau chapitre, et on ne voit pas le temps passer. Que nenni ! Amis de l’écriture, passionnés du langage, malades de la plume et addicts du stylographe, vous avez tous connu la même expérience cette semaine : on se met à son clavier et… on sèche désespérément pendant une heure avant de faire trois fois le tour du bureau et de remettre au lendemain. Car il faut être concentré, pour écrire, et le coronavirus, même lointain, a un effet peu connu, secondaire mais implacable : il bloque la concentration ! 

23/04/2019

A vos poches !

CoverTempus.JPGLu dans Livres Hebdo un grand dossier sur la vitalité nouvelle du livre de poche, qui redonne espoir aux éditeurs dans un marché plutôt sinistré. C’est tant mieux, évidemment, mais le magazine s’est gardé de donner, sur ce sujet, la parole aux auteurs, qui sont la variable d’ajustement dans cette économie de complément. Un exemple ? Concrètement, sur l’édition poche de mes Secrets du Vatican, que je vends toujours très bien dans les salons du livre, ma rémunération d’auteur tombe à 5 % du prix de l’ouvrage, fixé à 9,5 euros, soit… 0,85 euros par livre vendu ! Oui, c'est peu. Une autre fois, je vous parlerai de ce que rapportent à un auteur ses ventes à l’étranger…

09:56 Publié dans Blog | Tags : livres, edition, écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

18/02/2019

Autres temps, autres moeurs

Une vie sans peur et sans regret.jpgDans ses Mémoires, la journaliste québécoise Denise Bombardier raconte comment elle fut lynchée par la gauche littéraire française pour avoir dénoncé, sur le plateau de Bernard Pivot, en 1990, le silence des intellectuels face à l’apologie de la pédophilie affichée par Gabriel Matzneff : "M. Matzneff, dans mon pays vous seriez en prison !". Et les Philippe Sollers, Josyane Savigneau et autres Jacques Lanzmann de descendre aussitôt, dans leurs articles, cette prude étrangère ! Ce n’est pas si vieux, cette affaire. Heureusement pour tous les Sollers, Cohn-Bendit et autres ex-partisans de la pédophilie, ils n'étaient pas évêques !

08/12/2017

France, mère des lettres...

ormesson.jpgExcellent discours de Macron aux Invalides, ce matin. Les amoureux des lettres en ont été flattés, mais doivent-ils en être dupes ? "Nous sommes là, profondément unis par ce qui est l'essence même de la France: l'amour de la littérature et l'amitié pour les écrivains !" Jolie formule, certes, mais depuis longtemps dépassée. En réalité, la littérature ne commande plus rien, et les écrivains, les vrais, sont une espèce en voie d’extinction. C’est pour cela, du reste, que nous sommes tous redevables à Jean d’Ormesson : il aura fait croire aux Français, jusqu’au bout, qu’un écrivain était un personnage important !

11/10/2016

La fin de l'insouciance ?

Le Mans.JPGRetour d’une série de salons du livre qui m’ont laissé, sur un point précis, un goût amer. Faut-il s’habituer désormais à voir des écrivains vaquer ainsi à la rencontre de leurs lecteurs… escortés par des policiers spécialisés qui veillent deux par deux, 24 heures sur 24, sur leur sécurité ? Je préfère taire leurs noms, même si leurs cas sont notoires. Ce philosophe et ce journaliste connus sont tous les deux menacés de représailles pour avoir écrit ou enquêté sur l’islam. Leurs gardes du corps ont beau ne ressembler en rien aux gorilles d’antan, leur seule présence, du matin au soir, dans un milieu littéraire qui incarne la fantaisie de créer et la liberté de penser, donne la chair de poule.

31/10/2015

C'est le livre qu'on assassine !

cover M.jpgDans Marianne, cette semaine, lire le dossier de quatre pages consacré à la décision absurde prise par le ministère de la Culture et le Centre national du Livre : il faudra désormais, tenez-vous bien, que soient rémunérés entre 170 et 400 euros les auteurs venant présenter et dédicacer leurs ouvrages dans les salons du livre ! Le journal montre bien que les idéologues parisiens qui ont ainsi décidé que les écrivains étaient des prolétaires comme les autres, vont faire disparaître, à très court terme, une bonne moitié des salons du livre organisés en province par des associations et des bénévoles qui n’ont évidemment pas les moyens de satisfaire à cette folie démagogique et totalement irresponsable !

24/06/2015

L'élégance de Muriel Barbery

photo.JPGUn grand merci à Muriel Barbery qui est venue à Dijon lundi soir, à l’invitation du Club des écrivains de Bourgogne, pour présenter son livre La vie des elfes (chez Gallimard). Personnalité rare, discrète et attachante, l’auteur de L’élégance du hérisson (un million et demi d’exemplaires, 40 traductions étrangères) ne manque ni de sensibilité, ni d’humour, ni de... courage : combien eût-il été tentant, après un succès aussi phénoménal, de publier un roman dans le style et le ton du précédent ! Ce fut une belle rencontre, qui clôtura en beauté la huitième saison littéraire de la capitale bourguignonne. A suivre !

00:15 Publié dans Blog | Tags : barbery, dijon, écrivains, elfes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

25/02/2015

Merci à Philippe Besson

Dédic-cave.JPGUn grand merci, avec retard, à Philippe Besson qui est venu animer vendredi la 57è rencontre du Club des écrivains de Bourgogne, à Dijon. Son roman Vivre vite, édité chez Julliard, est une bio romancée de James Dean. Bien construit, bien écrit, son récit montre qu’on peut raconter la vie d’un type mort à 25 ans. L’acteur était un sale gosse arrogant, mais au talent prodigieux et au charme fou. Philippe Besson, qui ne manque lui-même ni de talent ni de charme, nous a fait passer un moment délicieux, intéressant et sympathique : merci Philippe ! 

12:04 Publié dans Blog | Tags : besson, écrivains, bourgogne | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

30/06/2014

Dijon : pour clore la saison littéraire

Pancrazi-visage.JPGPour clore la saison littéraire à Dijon, le Club des Ecrivains de Bourgogne a reçu mercredi le romancier Jean-Noël Pancrazi. Ecrivain émouvant, modeste et raffiné, bardé de prix (Médicis, Académie française, Méditerranée, etc, etc), notre hôte a passionné l’assistance. De son formidable Madame Arnoul (sa jeunesse en Algérie) jusqu’à son récent Indétectable (le destin d’un sans-papier), Pancrazi s’attache non pas aux pauvres ou aux déshérités, mais aux humiliés, qu'il rêve de réhabiliter par la plume, dans un hommage vibrant et désespéré. Merci, Jean-Noël, pour cette belle rencontre !

08:14 Publié dans Blog | Tags : ecrivains, pancrazi, dijon | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

27/05/2014

Dijon : les métiers de l'écriture

Bénégui-3.JPGEnvie de parler d’autre chose que de politique, sans doute ? Le grand salon de La Cloche était plein, hier soir, à Dijon, pour écouter le 52ème invité du Club des Ecrivains de Bourgogne, le romancier Laurent Bénégui, qui a captivé son auditoire en racontant ses divers métiers : écrivain, scénariste pour le cinéma, auteur de série télé, etc. Ecrire, ce n’est pas seulement se mettre à sa table et remplir des pages au fil de l‘inspiration, c’est parfois plus aléatoire, plus rock’n roll, plus acrobatique ! Merci à Laurent Bénégui pour cette rencontre passionnante.   

17/04/2014

Une "Lorraine" en Bourgogne

Lorraine+BL-1.JPGLa romancière Lorraine Fouchet, qui était l’invitée du Club des écrivains de Bourgogne hier à Dijon, n’est pas la première à partir en quête de son père disparu. Sauf que son père s’appelait Christian Fouchet, et qu’il a incarné toute l’histoire du gaullisme depuis le 17 juin 1940 à Londres jusqu’à mai 68 en passant par le RPF, l’Europe, l’Algérie etc. Avant de mourir brutalement à l’âge de 63 ans. Quarante ans plus tard, sa fille a écrit ce dialogue léger et subtil qu’elle n’avait jamais eu avec son grand homme. Un beau récit, un livre attachant, une belle rencontre. Merci Lorraine ! 

23:31 Publié dans Blog | Tags : fouchet, club, écrivains, dijon | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

05/04/2014

7,6 milliards pour la culture ?

tas-dor.jpgLe ministère de la Culture a publié hier un rapport sur les dépenses des collectivités territoriales en matière de culture. Total annuel : 7,6 milliards d’euros, dont 73 % sont dépensés par les communes de plus de 10.000 habitants. Je suis en mesure de révéler, dans ce blog, le détail des subventions dont bénéficie le Club des écrivains de Bourgogne que j’ai l’honneur de présider et qui anime chaque mois, avec d'autres, la vie littéraire à Dijon (commune de plus de 10.000 habitants). Conseil régional : 0 euro. Conseil général : 0 euro. Ville de Dijon : 0 euro. Total de ce que nos cinquante-et-une rencontres-débats ont coûté à la collectivité en sept ans : 0 euro.

22/02/2014

Une femme formidable

Macha-salle.JPGPour sa 50ème rencontre littéraire de La Cloche, à Dijon, le Club des Ecrivains de Bourgogne a misé juste en invitant Macha Méril – passionnée de gastronomie, fidèle du salon "Livres en Vignes", commandeur des Chevaliers du Tastevin – pour son livre L’amour dans tous ses états (Flammarion). Réel talent d’écriture, bonne humeur constante, authenticité dans ses réponses, amour de la vie, humour inaltérable : la délicieuse Macha a séduit les 200 personnes venues dialoguer avec elle dans ce qui fut, en effet, une belle rencontre. Merci, chère Macha, pour cette soirée qui restera mémorable !

 

28/01/2014

Deux poids, deux mesures

Enth-salle-1.JPGMini scandale au Conseil municipal de Dijon, hier soir : un conseiller d’opposition s’est publiquement étonné que le maire fasse voter une aide de 73.000 euros (!!) à un petit salon du livre local, intello et "engagé", dont chacun, toutes tendances confondues, a pu mesurer le peu de succès en 2013… alors qu’il a refusé une subvention de 3.500 euros au Club des écrivains de Bourgogne, qui anime la ville sur le plan littéraire depuis six ans ! Assurant actuellement la présidence de ce Club à la fois sympathique, pluraliste et de qualité, je me garderai bien de nourrir la polémique, mais il y a des jours où, en effet, on se pose des questions...

11:17 Publié dans Blog | Tags : dijon, livre, écrivains, culture | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

21/12/2013

Merci à Diane Ducret

 DDptte-Remond.JPGL’écriture ne réserve pas que des joies solitaires. Vendredi, à Dijon, le Club des Ecrivains de Bourgogne avait invité une belle personne, dans tous les sens du mot. Diane Ducret, qui raconte avec un aplomb confondant ses Femmes de dictateur, a ému le public de La Cloche à propos de Corpus Equi, le roman quasi-autobiographique où elle montre qu’au fond du drame le plus terrible – cette jeune fille qui perd à la dois le cheval qu’elle adore et l’usage de ses jambes – il y a toujours l’espoir de reconquérir le plus grand des trésors : la liberté. Une belle rencontre, vraiment. Merci, Diane !

11:21 Publié dans Blog | Tags : ecrivains, ducret, cheval, livre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

25/04/2013

Eve de Castro à Dijon

 ECastro-dédic-1.JPGLittérature et histoire, ce cocktail enchante souvent les soirées organisées à Dijon par le Club des Ecrivains de Bourgogne. Nous avions déjà traversé le siècle de Jacques Cœur (avec JC Rufin), le Paris de Louis XV (avec JF Parot), les folies de Charles IX (avec J Teulé), les échecs de Napoléon (avec JM Rouart), etc. Hier soir, à l’occasion de son roman Le Roi des ombres (édité chez Robert Laffont), Eve de Castro nous a emmenés à Versailles, à l’époque de la construction du château par le jeune Louis XIV. Un beau, tumultueux et émouvant voyage dans le temps. Et dans la condition humaine. Merci, Eve !

31/03/2013

Merci à Paule Constant

 PConst+BL-1.JPGC’est une "collègue", en quelque sorte, que j’ai reçue au Club des Ecrivains de Bourgogne, à Dijon, ce jeudi soir : Paul Constant préside, à Aix-en-Provence, le Centre des Ecrivains du Sud-Jean Giono. Prix Goncourt 1998, cette femme de caractère vient de publier C’est fort la France ! chez Gallimard, où elle revient, une fois encore, sur sa jeunesse dans l’Afrique coloniale. Sa patte : aller toujours chercher ce qui se cache derrière les apparences, sachant que ce qui reste de la réalité, c'est ce qu’on en raconte. Vaste programme, sympathique échange. Merci, chère Paule, pour cette belle soirée !

23:59 Publié dans Blog | Tags : ecrivains, dijon, constant | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

22/01/2013

Merci à Eric Fottorino

 FOT+BL-2.JPGDevant 130 personnes passionnées, hier, à Dijon, Eric Fottorino a raconté comment on devient directeur du journal Le Monde et comment… on se fait virer de ce poste deux ans plus tard ! La grande presse, son univers impitoyable ! Une vraie leçon sur le journalisme, à l’heure où l’histoire s’accélère : trouvera-t-on encore Le Monde dans les kiosques dans 5 ans, rien n’est moins sûr ! Merci à l’ami Fottorino – qui est aussi un écrivain, un vrai – d’avoir accepté cette invitation du Club des Ecrivains de Bourgogne : cette soirée bourguignonne, grâce à lui, fut aussi intéressante que chaleureuse, c’est ça qu’on aime !

29/11/2012

On a bien ri hier à Dijon

 Chif-bouteille-2.JPG"Beethoven était si sourd que toute sa vie il a cru qu’il faisait de la peinture". "La vie est trop courte pour apprendre l’allemand". "Le meilleur moyen d’éviter la chute des cheveux, c’est de faire un pas de côté".  Des comme ça, il y en a des centaines dans le Dictionnaire amoureux de l’Humour (chez Plon) que Jean-Loup Chiflet est venu présenter hier à Dijon, devant le Club des Ecrivains de Bourgogne. Autres invités de la soirée : Alphonse Allais, Alexandre Vialatte, Woody Allen, Pierre Desproges et quelques dizaines d’autres. Franchement, on ne s'est pas ennuyé. Merci, cher Jean-Loup, pour ce très bon moment !

26/06/2012

Rufin à Dijon

 JChR-micro.JPGBelle soirée littéraire, hier, à Dijon. Le Club des Ecrivains de Bourgogne a rassemblé un peu plus de 150 personnes autour de Jean-Christophe Rufin qui présentait son livre Le grand Cœur (Gallimard). Fallait-il l’appeler "docteur", ou "excellence", ou "maître" ? L’ex-médecin sans frontières, ex-ambassadeur à Dakar et benjamin de l’Académie française a charmé son auditoire par la richesse et la simplicité de ses propos. A travers le personnage de Jacques Cœur, argentier de Charles VII, c’est de lui, parfois, qu’il parlait, avec pudeur. Merci, Jean-Christophe, pour ce magnifique échange, et à bientôt en Bourgogne !