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12/12/2017

Deux autres disparitions...

ofrancois-regis-hutin.jpgTristesse d’apprendre le décès de François-Régis Hutin, l’incontournable patron de "Ouest-France", que j’avais souvent croisé naguère, notamment aux Semaines Sociales de France. Tristesse aussi après la disparition du grand rabbin Josy Eisenberg, que j’écoutais souvent, le dimanche matin, au "Jour du Seigneur". Ces deux-là n’avaient ni le bagout de Jean d’Ormesson, ni le charisme de Johnny Halliday, mais, à la réflexion, le journaliste catholique et le vulgarisateur juif n’ont-ils pas eu davantage d’influence sur leur époque, depuis un demi-siècle, que l’écrivain mondain et le rocker échevelé ?

09/12/2017

Qui pour rassembler les Français ?

nicolas-sarkozy-johnny-hallyday.jpgTendance historique ou coïncidence générationnelle ? Les morts qui rassemblent la France, désormais, sont à droite. Mireille Darc, Simone Veil, Jean d’Ormesson, Johnny Halliday s’étaient clairement engagés auprès de VGE, Chirac ou Sarko. Depuis Coluche et Balavoine, morts en 1986, la gauche produit peu de mythes capables d’incarner la nation – si l’on excepte, peut-être, le chanteur Renaud, à son corps défendant. La lutte des classes, ce n’est pas fédérateur. Ce ne sont pas Brigitte Bardot, Gérard Depardieu, Line Renaud, Françoise Hardy, Charles Aznavour, Michel Sardou ou Alain Delon qui me démentiront. Longue vie à eux !

08/12/2017

France, mère des lettres...

ormesson.jpgExcellent discours de Macron aux Invalides, ce matin. Les amoureux des lettres en ont été flattés, mais doivent-ils en être dupes ? "Nous sommes là, profondément unis par ce qui est l'essence même de la France: l'amour de la littérature et l'amitié pour les écrivains !" Jolie formule, certes, mais depuis longtemps dépassée. En réalité, la littérature ne commande plus rien, et les écrivains, les vrais, sont une espèce en voie d’extinction. C’est pour cela, du reste, que nous sommes tous redevables à Jean d’Ormesson : il aura fait croire aux Français, jusqu’au bout, qu’un écrivain était un personnage important !

07/12/2017

L'actualité loin de Paris

L'EScale.jpgOn n'est pas obligé d'habiter Paris pour être connecté avec la grande actualité. A 30 minutes de chez moi, à Migennes, le cabaret L’Escale n’a jamais oublié ce samedi 16 avril 1960 où, descendant du train de Paris, un gamin de 17 ans est venu chanter pour la somme de 500 F de l’époque : il s’appelait Johnny Halliday. Plus près encore, à 20 minutes de mon jardin, le château de Saint-Fargeau se rappelle, lui, un petit garçon bien élevé, fils d’ambassadeur et descendant du fameux conventionnel Lepeletier de Saint-Fargeau, qui y a passé tous les étés de sa jeunesse : il s’appelait Jean d’Ormesson.

06/12/2017

Au-delà de leur talent...

Jean-d-Ormesson-Johnny-Hallyday.jpgDeux disparitions, et la France se retrouve unanime. Jean d’Ormesson et Johnny Halliday, l’aristocrate et le rocker, incarnaient les valeurs que les Français adorent s’attribuer : le talent, la constance, l’élégance, l’autodérision, l’humour, la séduction, mais aussi un trait de caractère plus remarquable, plus indispensable aujourd’hui qu’hier : l’un et l’autre étaient des gentils. Non seulement ils respectaient leurs publics respectifs, non seulement ils savaient faire preuve de générosité, mais ils aimaient les gens. Dans un monde où l’argent, la jalousie, l’injustice et la bêtise ne cessent d’envenimer les relations humaines, ces deux-là avaient gardé, jusqu'au bout, le goût des autres.

17:53 Publié dans Blog | Tags : halliday, d'ormesson | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |