10/03/2018
Censure, le retour !
A-t-on bien compris l’importance de ce qui s’est passé le 2 mars ? Mobilisés en quelques heures par deux associations féministes (Osez le féminisme et The Nasty Uterus), quelque 150.000 anonymes ont exigé violemment, sur les réseaux sociaux, l’interdiction d’un livre qu’ils n’avaient pas lu, On a chopé la puberté, chez Milan Jeunesse. L’éditeur, tétanisé, a cédé à ces e-Inquisiteurs : le livre, tiré à 2.000 exemplaires, ne sera pas réimprimé. De même que s’arrête la collection "Les Pipelettes" qui hébergeait l’ouvrage – collection conçue, écrite et illustrée par des femmes, sidérées par ce lynchage collectif digne du Moyen âge. Les éditeurs ont du souci à se faire. Les démocrates aussi.
09:28 Publié dans Blog | Tags : censure, réseaux sociaux, inquisition, édition, livre, féminisme | Lien permanent | Commentaires (2) | 
Facebook |
Commentaires
Non,je ne suis pas d'accord avec votre post. Les personnes qui ont protesté ont lu le livre, et en tant que parent, on ne peut pas laisser passer un tel ouvrage. On peut déplorer que la contestation passe par les réseaux sociaux, mais cet ouvrage est bel et bien honteux du côté du contenu.
Écrit par : Marie | 13/03/2018
Comment pouvez-vous dire que "les personnes qui ont protesté ont lu le livre" ? La mise en place du livre (2.000 exemplaires) a commencé le 1er mars, et 150.000 internautes en demandaient l'interdiction le 2 mars au soir !!
Écrit par : Bernard Lecome | 13/03/2018
Les commentaires sont fermés.