02/03/2007
La tombe de Jésus
Pendant près de deux mille ans, les hommes ont cru, sans aucune preuve, à l’existence de Jésus. Et puis la science est venue. Archéologues, chimistes, historiens et linguistes ont tranché : ce n'était pas une légende, Jésus a bel et bien existé.
Vient aujourd’hui le temps des romanciers, éditeurs, cinéastes et producteurs de télévision qui affirment, en bidouillant fantasmes universels et fausses révélations, que Jésus n’est pas ressuscité, qu’il était marié, qu’il a eu une descendance, etc, etc.
La Tombe perdue de Jésus de James Cameron est le dernier avatar de ce nouvel obscurantisme dont le battage médiatique, les visées mercantiles, la tendance au people et le mépris pour la science feraient plutôt regretter le précédent.
10:25 | Tags : Jésus, cinéma, religion, science | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
12/02/2007
La vie des autres
Toutes affaires cessantes, il faut aller voir La Vie des autres, de Florian Henkel von Donnersmarck. Un grand, grand film. Mi-espionnage, mi-policier, mi-historique. Le scénario est un bijou. Les acteurs sont tous parfaits. Le sale métier de la Stasi, la police politique au service du régime communiste est-allemand, dans les années 80. Un drame politique et psychologique, avec la touche d’humanité splendide qui transforme l’ombre en lumière et le communisme en mauvais souvenir.
On me permettra une réflexion personnelle : j’ai passé quinze ans de ma vie à arpenter ces pays-là, justement à cette époque. J’ai bien connu Berlin-Est, et je peux l’affirmer : en plus de son intensité romanesque, ce film est parfaitement, minutieusement, terriblement exact…
09:35 | Tags : cinéma, communisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
22/10/2006
Il était une fois le portable
Faudra-t-il interdire les téléphones portables dans les salles de concert ? Samedi, le festival "Musique et Cinéma" d’Auxerre avait invité Ennio Morricone à diriger l’orchestre Roma Sinfonietta et une centaine de choristes locaux pour un concert unique devant 3.600 spectateurs privilégiés. Un moment rare. Sauf que le présentateur a oublié de demander au public de bien vouloir "éteindre les téléphones portables". Résultat, des mains se sont levées toute la soirée pour filmer ou photographier subrepticement le maestro et ses musiciens. Silhouettes furtives, taches lumineuses et flashes importuns ont émaillé tout le concert !
Le pompon, c’est quand j'ai entendu ma voisine clamer soudain à mon oreille : "Tu entends bien ? C’est beau, hein ?" Elle retransmettait tranquillement le spectacle en direct à une copine restée à la maison.
18:00 | Tags : médias, cinéma, musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |