Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/02/2008

Regroupons plutôt les régions

Plutôt que de rêver à une suppression des départements aujourd’hui utopique, et en sus de la suppression des petites communes déjà évoquée dans ce blog, il serait bien plus réaliste de regrouper les régions françaises afin de leur donner une taille européenne viable. Sans redessiner toute la carte, par souci d’efficacité, on pourrait commencer par regrouper les deux Normandies, c’est la moindre des choses. Puis, sans grand tracas, réunir l’Alsace et la Lorraine. Et, aussi fastoche, l’Auvergne et le Limousin. Rien n’empêche de réunir ensuite la Bourgogne et la Franche-Comté (la Sncf, France 3 et les grandes banques l’ont déjà fait). J’entends déjà les élus régionaux expliquer que ce n’est pas possible. Pourtant, on économiserait beaucoup d’argent. Et, pour sûr, nombre d'élus régionaux.

11/12/2007

Service minimum

A propos des nouvelles menaces de grèves de trains, où en est le "service minimum" promis par Sarko et Fillon pour le mois prochain ? Réponse : nulle part. Pour une raison simple : les cheminots bloquent très rarement les Thalys et autres Eurostar, peu les TGV, mais beaucoup les TER (transports express régionaux). Or les TER sont sous la responsabilité des conseils régionaux. Et 20 régions sur 22 sont dirigées par des présidents socialistes, qui, en plus, ont souvent confié les transports à un vice-président communiste ! Vous imaginez Ségolène Royal en Poitou-Charente, ou Jean-Paul Huchon en Ile-de-France, obliger les cheminots CGT à faire rouler des trains sous la menace des CRS ? Le train de l’hypocrisie est en marche. Et celui-là, il roule !

03/10/2007

La Bourgogne amputée

7ce1f440462bdb4c6ddd0ec325efac81.jpgBourgogne Magazine met la clef sous la porte. C'est un nouveau recul de la presse écrite, mais c'est surtout une très mauvaise nouvelle pour la Bourgogne : ce magazine de terroir (et de qualité) était un des rares liens fédérant les quatre départements de cette immense région qui va de la banlieue de Paris à celle de Lyon. Pas très solidaire, la région Bourgogne. Les collectivités publiques savaient que la publication battait de l'aile : personne n'a levé le petit doigt. Le conseil régional de Bourgogne, qui dépense des millions en communication, n'avait même pas abonné ses propres services à la seule publication de la région qui fût vraiment "bourguignonne". On ne va quand même pas aider une entreprise privée ! Quand les élus locaux parlent de dynamisme, de convivialité, de culture et de solidarité, je me marre.