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14/02/2015

Réduire les dépenses... des autres !

maire.jpg"Il faut réduire les dépenses !" clame la classe politique à l'unisson, gauche et droite confondues. Mais qui a lancé une réforme des élections cantonales sans supprimer un seul siège départemental ? Qui promeut une fusion des régions sans réduire d’un seul siège le nombre de leurs élus ? Qui s’est bien gardé de profiter de cette réforme pour supprimer enfin les très inutiles Conseils économiques et sociaux régionaux ? Qui empêche de fusionner les deux chaînes de TV dites parlementaires ? Qui se refuse énergiquement à supprimer l’indécente et injuste "réserve parlementaire" ? On pourrait allonger la liste, mais on finirait par s’énerver...

19/12/2014

Des noms pour les régions

13-regions.jpgC’est fait. Les nouvelles régions françaises sont dix fois moins riches que les Länder allemands, elles dépendent à 90 % du budget de l’Etat qui est exsangue, et elles ne réduiront pas le nombre d'élus, mais bon, c’est voté, il va falloir s’y habituer. Et trouver des noms à celles qui n’en ont pas. Sur le modèle de "PACA" pour Provence-Alpes-Côte-d’Azur, on s'oriente vers "PiNard" pour Picardie-Nord-Pas-de-Calais, "APoiL" pour Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin, "RhAA" pour Rhône-Alpes-Auvergne, et "AlCALine" pour Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Un peu d'imagination, la boite à idées est ouverte !

16/07/2014

Du bon usage du référendum

une_seule_region.jpgL’actuelle castagne parlementaire est révélatrice : un référendum national sur la nouvelle carte des régions serait un suicide politique. C’est aussi vrai en Bourgogne, où la fusion avec la Franche-Comté est viable… à condition de ne pas l’entériner par un référendum qui serait, à tous les coups, négatif. Surtout en Franche-Comté. C’est ainsi. Et c’est un peu gênant, en effet, pour la démocratie ! Je propose, moi, un référendum qui ne serait pas destructeur : une fois la fusion lancée, que les citoyens des deux régions désignent leur capitale par la voie des urnes ! Un vote constitutionnel, raisonnable et… qui mettrait tout le monde d'accord !

18/06/2014

Les deux France

Regions.jpgLa discussion sur le redécoupage des régions démarre aujourd’hui. Elle mettra en évidence le clivage politico-culturel le plus profond, peut-être, qui divise les Français : ceux qui se réfèrent à Clovis, Charlemagne, Henri IV, Louis XIV et Napoléon, et qui savent qu’aucune solidarité ne lie la Beauce et le Poitou, l’Auvergne et la Savoie, etc ; et ceux qui considèrent que la Révolution a dépassé tout cela, et que les limites régionales entre ces villes et ces villages qui se ressemblent tous n’ont, au fond, aucune importance. Et si c’était d’abord cela, la différence entre la droite et la gauche ?

04/06/2014

Pourquoi la réforme n'aura pas lieu

regions-.jpgLes technocrates qui entourent Hollande et Valls, à l’évidence, n’ont jamais mis les pieds dans une assemblée régionale ou départementale. Ils ne savent pas que les fonctionnaires des collectivités territoriales sont parfaitement capables de réformer leurs administrations, même en profondeur, mais à deux conditions : une bonne visibilité sur l’objectif et un calendrier raisonnable. Ces deux conditions ayant explosé dans les récentes annonces concernant la réforme territoriale, je peux vous assurer une chose : la méthode choisie est si brutale, si confuse et si contradictoire qu’elle n’a aucune chance d’aboutir.

07/05/2014

Le mille-feuille à la moulinette !

millefeuilles.jpgOui, cent fois oui, à la simplification du mille-feuille territorial. Mais non, cent fois non, à cette série d’annonces dévastatrices, confuses, incohérentes et mal datées ! Hollande et Valls, qui se contredisent allégrement, n’ont visiblement qu’une idée : compenser leur impuissance économique par des projets spectaculaires sur le plan territorial, sans vision, allez hop, on chamboule tout ! Dans ce fatras politique, au fond, on n’a compris qu’une chose : les régionales seront repoussées d’un an, afin d’éviter qu’elles ressemblent trop aux municipales. Une astuce désolante qui ne va pas remonter la cote du président !

11/04/2014

Encore un big-bang territorial !

regions_francaises.jpgManuel Valls, ancien maire d’Evry, sait-il comment fonctionne la vie politique en province ? Qu’il veuille diminuer (lui aussi) le nombre des régions, parfait ! Mais d'ici 2017, il se fourre le doigt dans l'oeil. Surtout s’il entend, dans le même temps, remettre à plat (lui aussi) la carte des intercommunalités, supprimer (lui aussi) la fameuse clause de compétence générale et, carrément, hop, allez, supprimer le département ! Il ne se rend pas bien compte, à l’évidence, des résistances qu’il va rencontrer sur le terrain d’ici 2017… date à laquelle il aura quitté la tête du gouvernement !

13:14 Publié dans Blog | Tags : régions, valls, département | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

19/01/2014

La diversion régionale

Régions.jpgRegrouper les régions française, très bien. Mais Hollande y croit-il vraiment ? La désinvolture avec laquelle il a parlé de l’institution régionale pendant sa conférence de presse augure mal de l’intérêt qu’il porte, au fond, à la réforme territoriale : "Et puis il me semble même avoir été un temps conseiller régional..." Bonjour l'enthousiasme ! Quant à son premier ministre, il a retrouvé le soir même les accents qu’il avait quand il était maire de Nantes : regrouper les régions, oui, mais pas question de réunir la Bretagne et les Pays de Loire ! Bonjour le volontarisme ! Voilà une réforme très, très mal partie…

10:25 Publié dans Blog | Tags : régions, ayrault, réforme | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

16/01/2014

La Bourgogne-Franche-Comté pour les Nuls

Couv.Bourg-PLN.JPGVous avez entendu François Hollande, mardi, sur le regroupement des régions ? Vite, vite, dépêchez-vous d’acheter La Bourgogne pour les Nuls tant que la Bourgogne n’a pas fusionné avec la Franche Comté ! Mais non, je rigole : ce n’est pas parce que le Président a ressuscité ce vieux serpent de mer politicien qu’il faut le prendre au sérieux. Toute réforme qui conduit à réduire le nombre des élus locaux, en France, est condamné à l’échec à cause… des élus locaux, qui ne sont évidemment pas d’accord. Et pourtant, il serait tellement, tellement logique de regrouper la Bourgogne et la Franche-Comté !

31/01/2013

Diviser les hommes ou les rassembler ?

 alsace.jpgAu fond, il n’y a qu’une alternative en politique : diviser les hommes ou les rassembler. Pendant que la nation se désagrège à propos du mariage homo et alors que le PS entend dynamiter le découpage cantonal du pays avant les élections de 2014, il est des élus de la République qui, eux, font avancer les choses dans le bon sens. En Alsace, après de longs et difficiles palabres, le Conseil régional et les deux Conseils généraux se sont mis d’accord pour créer un Conseil d’Alsace unique remplaçant les trois assemblées actuelles. Le 7 avril, les Alsaciens seront consultés là-dessus par référendum. Tout laisse penser qu’ils diront oui. Il y aurait donc des raisons de ne pas désespérer de la politique ?

08/03/2012

Touchez pas au mille-feuilles !

régions.jpgLe discours prononcé à Dijon par François Hollande sur la décentralisation n’a pas eu beaucoup d’échos. Pas sexy, pas people, pas parisien ! Dommage. J’en retire, moi, qu’il n’est plus question de supprimer le département ni de diminuer le nombre des communes : les 400.000 élus locaux, c’est sacré ! Le PS veut même créer deux bidules en plus – un "haut conseil" des territoires et une "conférence" des exécutifs locaux. Non seulement on ne simplifie pas le fameux "mille-feuilles", mais on augmente encore le dispositif bureaucratique ! Gaston Defferre, reviens, ils sont devenus fous !

13/02/2012

La dette dans le sable

autruche.jpgComme il fallait s’y attendre, vendredi, la grande conférence tenue à l’Elysée sur les finances locales a fait pschitt ! Aucun intérêt. Trop compliqué. Pas sexy. Alors que le sujet est crucial si l’on veut que la France rembourse ses dettes ! Depuis 1998, les collectivités territoriales – gauche et droite confondues –- ont créé 450.000 nouveaux postes de fonctionnaires, en sus de ceux qu’impliquaient les transferts de compétences légaux. C’est énorme. Heureusement,  elles sont moins endettées que l’Etat. Mais quand même : il va bien falloir dégraisser aussi ce mammouth-là. Personne, apparemment, n’a envie de savoir comment.

23/06/2011

Le livre perd du terrain

Salon Lyon-0.JPGDans l’indifférence des responsables politiques de tous bords, le monde de l’édition se rétrécit comme peau de chagrin. Dernière mauvaise nouvelle : le salon "Place aux livres", qui réunissait à Lyon chaque automne des dizaines d’éditeurs régionaux, a rendu l’âme, lui aussi. Pour les Editions de Bourgogne, par exemple, c’était un rendez-vous professionnel majeur. Mais qui s’en soucie ? Il ne faut pas être bien malin pour observer qu'en région, le livre, la littérature, l’édition, tout ça, cela rapporte tellement, tellement moins de voix que le cinéma ou le sport !


12/11/2010

La guerre du rail

ter.jpgCurieux comme les médias occultent les infos qui dérangent. Qui parle, aujourd’hui, de la guerre engagée entre l’Etat et les Régions pour savoir qui va financer les retraites très spéciales des cheminots ? Depuis février 2007, les Conseils régionaux, responsables des TER, doivent ponctionner grave leurs recettes fiscales pour que les employés de la SNCF continuent de partir en retraite à taux plein à partir de 52 ou 55 ans. Ce qui est quand même, en ces temps de réforme des retraites, un peu fort de café. Et voilà que les Régions se rebiffent, une à une, et suspendent le paiement de ces privilèges anachroniques. Cela devrait faire du schproum, non ?

 

 

24/09/2010

A propos des cheminots

TER.jpgCertains d’entre vous me trouvent un peu sévère envers les cheminots. Je me suis peut-être mal exprimé, alors je dis les choses autrement : 1) Je n’ai rien contre les agents de la Sncf, j’en ai même épousé un. 2) Et je suis farouchement pour le droit de grève. 3) Mais est-il juste que des dizaines de milliers d’honnêtes travailleurs bourguignons, notamment ceux qui triment encore à 61, 62 ou 63 ans, voient ponctionner leurs impôts régionaux (5 millions d’euros par an, ce n’est pas rien) pour financer la retraite d’une corporation qui cesse de travailler à 52, 53 ou 55 ans ? Et est-il juste que ce soit cette catégorie-là, justement, qui bloque les transports en Bourgogne et empêche de travailler… ceux-là même qui, à la sueur de leur front, financent leurs retraites ?

14/06/2010

Autre réforme, autre entourloupe

 

Voilà encore une entourloupe ahurissante. La fusion des conseillers régionaux et généraux en "conseillers territoriaux" uniques à partir de 2014 visait notamment à réduire le nombre des élus locaux de 6.000 à 3.000. Mais voilà que les députés, le 8 juin, ont décidé que les conseillers territoriaux, finalement, siégeraient tous au niveau départemental et au niveau régional. Cet amendement subreptice change tout. En Bourgogne, par exemple, cela fera passer le nombre des élus régionaux de 57 à... 135 ! Ce qui coûtera beaucoup plus cher au contribuable : en indemnités d'élus, en gestion administrative, en formation, en personnels, etc, Il faudra même construire de nouveaux "hôtels de Région" plus spacieux que les bâtiments actuels. Une belle gabegie en perspective. De Gaulle, reviens, ils sont devenus fous !

 

11/06/2010

L'édition loin de Paris

 

 

LaCroix.jpgSurprenant papier, dans La Croix d’hier, sur "Les régions, valeurs sûres de l’édition". Il a fumé quoi, le journaliste qui a fait ce titre ? Je crois connaître un peu le sujet, et j’affirme qu’à part une ou deux régions, dont l’Alsace, au passé et à la culture spécifiques, ce titre général est très, très éloigné de la réalité. En Bourgogne, où le seul coût de la diffusion des livres plombe toute entreprise éditoriale, AUCUN des trente éditeurs régionaux ne vit de sa production ! L’une des raisons est toute simple : j'ai pu mesurer, depuis quatre ans que j'anime les Editions de Bourgogne, qu'un tel intitulé interdit à vos livres l'accès aux colonnes de la grande presse parisienne. Y compris, hélas, dans les pages littéraires de… La Croix !

 

04/03/2009

Bourgogne et Franche-Comté

Réunir la Bourgogne et la Franche-Comté pour en faire une région à la taille européenne ? La SNCF, les Caisses d'Epargne, etc, l'ont fait depuis longtemps. La proposition fait débat. Évidemment, les élus des deux régions sont contre, à commencer, on s’en doute, par les présidents des deux conseils régionaux (Patriat, Dufay). Mais les anciens élus, ceux qui n’ont plus de siège à perdre dans l’aventure (Soisson, Perben, Bodineau, etc), trouvent que l’idée n'est pas mauvaise, quoique difficile à réaliser. Pourquoi difficile ? Parce que la fusion de l’ancien Duché de Bourgogne avec l’ancien Comté de Bourgogne ne peut se faire contre l’avis des élus bourguignons et franc-comtois. Et que tous ces élus ont, par définition, un siège à perdre dans l’aventure. Ils s’opposeront donc à la fusion. Le mille-feuille se mord la queue.

25/02/2009

Regrouper les régions ?

Je ne comprend pas bien la méthode Balladur : fallait-il vraiment lancer la réforme des collectivités locales en provoquant les inévitables et vaines polémiques sur la réduction du nombre des régions ? Regrouper les deux Normandies, rattacher la Défense à Paris, démanteler la Picardie et le Poitou-Charente, réunir la Bourgogne et la Franche-Comté, c'est sûrement très bien, mais c'est aussi le meilleur moyen de noyer les vrais sujets dans des protestations indignées et irrationnelles sur l'identité picarde ou la Bourgognitude ! La clef est toujours la même : si cela mène à réduire sensiblement le nombre des élus, tant mieux ! Mais c'est justement ce que l'Etat n'obtiendra jamais des... élus ! Il ne se passera donc rien. Les Picards peuvent ranger leurs fourches.

16/05/2008

Ni pour, ni contre...

Pour les 15 ans de sa boîte de com, le publicitaire Laurent Rebeyrotte, basé à Autun, au coeur du Morvan, a donné une fête à l’ombre de la cathédrale Saint-Lazare, hier soir. Il a notamment monté un débat surréaliste sur le thème Ni pour, ni contre, bien au contraire ! Avaient accepté de traiter ce thème - aussi inattendu que décalé - le maire de la ville, un important syndicaliste agricole, un journaliste et... l'évêque d'Autun, Mgr Rivière. Surprise : ce fut passionnant ! Alors que le déconcertant intitulé rappelait furieusement cette vieille devinette qui a servi d’introduction :
- Quelle est la différence entre un corbeau ?
- Il a les deux pattes pareilles… surtout la droite !