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08/11/2013

"Salauds" ou "connards" ?

 prostitutuée.jpgAu départ, une facétie médiatique, lancée dans Causeur par la provo Elisabeth Levy. Une farce d’intellos, un gag de collégiens attardés, mi-surréalistes, mi-sales gosses, parmi lesquels Frédéric Beigbeder, Nicolas Bedos et autres Basile de Koch, hostile à la pénalisation de la prostitution au cri de "Touche pas à ma pute". Et puis, très vite, les insultes fusent, le gouvernement moralise, les "343 salauds" deviennent les "343 connards", les médias multiplient les "duels", le jeune Bedos prend peur et déserte, et… et rien. Pas un argument, pas une enquête, pas une nuance, pas une réflexion ! Que des cris et du vide ! Au point que je ne sais toujours pas, pour ma part, si je suis pour ou contre...

25/06/2012

Najat et sa baguette magique

 najat.jpgTous les mêmes. Dès qu’ils sont sur scène, les politiques se prennent pour des prestidigitateurs. Au lieu de s’atteler résolument – enfin – au vrai problème des différences de salaire entre hommes et femmes au travail, la jeune Najat Vallaud-Belkassem va s’employer à "faire disparaître la prostitution" ! Ben voyons. Pourquoi pas aussi l’alcoolisme, la paresse, la grippe, le mauvais temps, les bourrelets et les frelons, hop, d’un coup de baguette magique ? Sarkozy nous avait fait le coup en 2007 avec la disparition des SDF, hop ! Son numéro a foiré. Sa baguette n’était pas magique. Najat devrait méditer son exemple : la politique, ce n’est pas que du spectacle.

25/06/2006

Libérez la prostitution !

Entendu hier chez Ardisson une dame en promo baptisée "écrivain" (elle est chercheuse au CNRS) expliquer sans rire qu’interdire la prostitution est archaïque, rétrograde et liberticide. En face d’elle, la députée UMP Nadine Morano tentait bien de lui expliquer que les filles de l’Est qui vendent leur corps aux supporters du Mondial de foot sont rarement des femmes aisées, cadres sup ou bac + 5, et qu'elles ne font pas dix passes par nuit pour tester bourgeoisement quelque plaisir pervers !
Elle n’a pas compris, l’intello, que Belle de jour, c’était du cinoche ? Si au moins cette chercheuse au CNRS, dont les « recherches » sont financées par mes impôts, reversait ses futurs droits d’auteur à l’association Ni putes Ni soumises !
Autre invité en promo, jamais à l’aise quand il est assis à côté d’une femme de droite, Guy Bedos crut bon de raconter qu’il eut naguère recours à des prostituées. Pourquoi ? "Parce que j’avais envie de baiser !" Enrichissant ainsi le débat : quand un homme riche a envie de baiser, il se paie une femme pauvre. Elle est pas belle, la vie ?