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05/12/2020

On l'appelait "VGE" (4)

jacques-chirac-ici-avec.jpgBeaucoup de jeunes journalistes ont été étonnés, ces jours-ci, en découvrant à quel point la haine entre Giscard et Chirac avait influencé le cours de l’histoire. En deux mots : 1) Giscard n’aurait pas été élu en 1974 sans le ralliement de Chirac ; 2) Giscard n’aurait pas été battu en 1981 si Chirac ne l'avait pas trahi. Ce qui fait beaucoup. Encore faut-il rappeler, au-delà de leurs relations détestables, que ces deux-là n’avaient aucun avenir commun : VGE avait rassemblé son monde autour du slogan "Centriste, libéral, européen". Or Chirac, c’est absolument clair, n’était… ni centriste, ni libéral, ni européen !

12:21 Publié dans Blog | Tags : vge, chirac | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

02/12/2020

On l'appelait "VGE"

Valery-Giscard-D-estaing-1975.jpgGiscard est mort. Il fallait s’attendre à ce que "VGE" nous quitte un jour. Après une vie bien remplie, dont le moment le plus fort aura été, bien sûr, sa victoire électorale en 1974 et le septennat qui a suivi. Président de rupture (les gaullistes ne s’en sont jamais complètement remis), il a inventé le slogan "centriste, libéral, européen" qui était une vraie profession de foi, et qui a rallié, à l’époque, beaucoup de jeunes (dont j’étais). Giscard a fait beaucoup pour moderniser la France et conforter l’Europe. Son tort est d’avoir été battu par Mitterrand en 1981 : l’histoire, injuste, l’a relégué loin, loin dans le monde d’avant…

23:55 Publié dans Blog | Tags : giscard, politique, vge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

29/09/2016

Giscard, le vieux sage

Valery-Giscard-d-Estaing.jpgJ’ai beau le connaître depuis 1974, Giscard continue de m’impressionner. L’autre soir, dans un dîner de vieux amis réunis par Jean-Pierre Raffarin, l’ancien président a fait un petit tour de la situation en France, en Europe et dans le monde : difficile d’être plus lucide et plus limpide ! Une certitude : si le débat public, notamment dans les médias, était de ce niveau, la France serait moins divisée, apeurée, énervée et fragilisée dans la tempête qu’elle traverse. Tempête dont elle ne se sortira, assure VGE, que si elle retrouve la volonté et les moyens de redonner forme à l’Europe, sa seule chance de n’être pas, demain, un simple jouet dans les mains des Américains et des Chinois…

10:38 Publié dans Blog | Tags : giscard, vge, europe, raffarin | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

27/01/2014

La fin du modèle américain

kennedy.jpgL’affaire Hollande-Trierweiler et les débats sur la "première dame" révèlent que la classe politico-médiatique française a pris désormais pour modèle sociétal l’Allemagne d’Angela Merkel (dont le mari est invisible, autonome, discret, etc). Il y a quarante ans, le modèle dont Giscard s’inspirait en poussant sa femme devant les caméras était le modèle américain, façon Jacqueline Kennedy, qui s’est perpétué jusqu’à nos jours, façon Michelle Obama. Ce temps-là est fini. Le modèle de la France de Hollande, c’est l’époux Merkel. On a les modèles qu’on peut.

23/06/2013

Les vieux à la rescousse !

 dallas.jpgJe rajeunis ! Les yeux encore embués par les 70 ans de Johnny sur TF1, j’apprends que c’est Antoine de Caunes qui va reprendre les rênes du Grand Journal, que Jean-François Kahn redevient le patron de Marianne, que Marie Colmant revient sur I-Télé, et que Dallas revient sur TF1 chaque samedi soir. Le retour des seniors, j’adore. Allons-nous voir Serge July voler au secours de Libération ? Dorothée, Christine Ockrent et Danielle Gilbert redresser l’audience de France 2 ? Allez, Jean-Pierre, Dominique et les autres, chiche, on redescend dans la rue et on crie "Giscard à la barre !"

10:02 Publié dans Blog | Tags : nostalgie, de caunes, kahn, dallas, vge | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

21/12/2010

Uchronie giscardienne

vge.jpgSuis frappé par les nombreuses réactions admiratives après la prestation de Giscard chez Ruquier, samedi soir, à propos de son roman "uchronique" sur Napoléon en Russie. J’ai imaginé une "uchronie", moi aussi : et si Giscard, après 1981, avait été moins désinvolte à l’égard de ses propres supporters de l’époque – les Barre, Deniau, Fourcade, Simone Veil, François-Poncet, Madelin, Raffarin, Bussereau, Barrot, Longuet, Chinaud, Villiers, Bayrou, Sarnez, Léotard et tant et tant d’autres ? S’il avait su garder tous ces gens-là auprès de lui au lieu de les laisser tomber les uns après les autres, il serait peut-être encore à l’Elysée !