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04/12/2006

Défense de Ségolène

La querelle faite à Ségolène Royal sur le Proche Orient est une mauvaise querelle. Tous ceux qui la critiquent avec suffisance, du ministre gaffeur Douste-Blazy à certains éditorialistes qui ignorent toujours la différence entre sunnites et chiites, devraient faire preuve de plus de retenue. Cette région du monde est une poudrière, y compris sémantique, et il n’est pas infâmant d’y butter sur les mots, surtout traduits de l’arabe. La France doit jouer son rôle dans l’inextricable processus destiné à instaurer un jour la paix dans la région : qu’une candidate à l’Elysée y fasse un premier tour de piste est légitime.
Ses détracteurs ont tort. Ils ont suffisamment de grain à moudre à l’intérieur des frontières pour ne pas se battre sur Israël, le nazisme ou la Shoah. Tiens, par exemple, quand Ségolène propose de "réformer la carte scolaire… sauf là où elle fonctionne" ! Voilà une superbe bourde et un vrai sujet de débat, non ?

Commentaires

La faute, pour cette candidate à l'Elysée, est d'avoir manqué l'occasion de quitter cette réunion, drapée d'un royal outrage....
Devant quinze journalistes, ça l'aurait fait.....
Raté!

Écrit par : lusardi | 04/12/2006

Je ne comprends pas la raison de la présence de Marie-Ségolène Royal au Proche Orient, et surtout de l'empressement des dirigeants à la recevoir. Elle n'a aucune légitimité pour être reçue ainsi. "Candidat", ce n'est pas un titre de gloire. Si tous les futurs candidats, Besancenot, Bayrou, De Villiers, Laguillier, peut-être Le Pen, etc... s'en allaient de par le monde pour essayer de rencontrer les dirigeants de Corée du Nord, d'Afghanistan ou du Soudan, ils se feraient sans doute jeter. Alors, pourquoi elle ?

Écrit par : Jean-Stéphane | 05/12/2006

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