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09/07/2008

Le déshonneur ET la guerre

Sarko, ami de la Corse, connaissait pourtant ce vieux dicton de l’Ile de beauté : "Si tu sors ton flingue, tire, ou tu es mort !" Le président aurait dû écouter les vieux soviétologues. Face à un géant totalitaire, il ne faut pas être faible : la dictature repose sur un rapport de forces, et ne se maintient que parce qu’on en a peur. Les cocos chinois, en faisant les gros yeux, ont escamoté la question du boycott des JO, vite remplacée par celle de la cérémonie d’ouverture. Celle-ci aurait pu être symbolique, mais la désolante division des Européens l’a rendue inopérante, et fatale pour le petit chef provisoire de cette armée désunie : qu’il y aille ou non, au fond, n’avait plus d'importance. Dans ce contexte, autant ne pas y aller. Pour l’honneur. Rappelons-nous Churchill à propos de Munich, en 1938 : "Ils ont accepté le déshonneur pour éviter la guerre, ils auront le déshonneur ET la guerre".

22/04/2008

Le vieux pont de bois

Un éléphant et un petit singe, dans la jungle, traversent un ruisseau en empruntant un vieux pont de bois. Parvenus sur l’autre rive, le petit singe monte promptement sur le dos de l’éléphant, s’approche de son énorme oreille et lui crie, joyeux : "Tu as vu comme on l’a fait trembler, le pont ?" L’attitude contradictoire et brouillonne des Français dans l’affaire des JO de Pékin me rappelle cette histoire : Poncelet et Raffarin à Pékin, le Dalaï Lama à l’Hôtel de Ville, Drut et Douillet défendant le CIO, RSF en remettant une couche… Improvisation, prétention, irresponsabilité : n’aurait-on pas pu éviter ce pataquès en traitant l’affaire quand elle s’est déclenchée, en 2001, et non à la dernière minute, quand la seule issue probable est… le ridicule ?

09/01/2007

Les voyages de Ségolène

Ségolène Royal, à peine adoubée par le PS, avait décidé d’effectuer un certain nombre de déplacements à l’étranger, dans le double but d’échapper à la traque quotidienne des médias et de se donner une image de responsable internationale. Bon. Mais alors :
- pourquoi emmène-t-elle jusqu’au bout du monde une armada de journalistes qui répercutent la moindre de ses bourdes ?
- pourquoi, sur 130 pays possibles, a-t-elle choisi d’aller en Palestine, où on a 100 % chances de se prendre les pieds dans le tapis israélo-arabe, et en Chine, où on a 100 % de chances de butter sur la question des droits de l’homme ?
Logiquement, elle devrait maintenant se rendre en Russie, au Rwanda et en Turquie. Accompagnée d’un maximum de journalistes passionnés par la question tchétchène, les massacres hutus-tutsis et le génocide arménien !