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16/12/2009

Non aux sondages absurdes !

Selon un sondage LH2 publié dans toute la presse régionale, seuls 23 % des Bourguignons sont capables de dire que l’actuel président de la région Bourgogne s’appelle François Patriat. Voilà comment on fait l’histoire et, au passage, les campagnes électorales. Or ce sondage est imbécile : réalisé auprès de 5 100 personnes au niveau national, c'est à dire sur vingt-deux régions, il est l'expression, en Bourgogne, de... 136 personnes sondées ! Sachant que notre région est grande comme la Belgique, ce chiffre est donc absurde. Est-ce qu’on ne peut pas demander aux médias qu’ils s’abstiennent de publier ce genre d’enquêtes, dont la seule justification est de faire avancer le schmilblic mais qui, au contraire, brouillent bêtement le paysage ?

24/11/2009

Régionales : c'est parti !

patriat.jpgLa campagne pour les régionales a été lancée hier, en Bourgogne, lors de la session budgétaire du Conseil régional. Le président sortant, François Patriat (PS), a lancé une longue diatribe contre Sarkozy (ce qui n’est pas dans son rôle). L’opposition, emmenée par Jean-Pierre Soisson (UMP), a quitté la salle (ce qui n’est pas très constructif). Au cœur du débat, la réforme de la taxe professionnelle. Mais qui dira que les régions sont à peine concernées par le sujet (elles ne perçoivent que 2,9 % de la TP) ? Qui dira que le manque à gagner pour elles est infime (les recettes de la région Bourgogne, si la TP n’était pas compensée, passeraient de 610 à 590 millions d’euros) ?

 

15/11/2009

Les Régionales en Bourgogne (suite)

sauvadet1.jpg  Rencontré ces derniers jours beaucoup de responsables de la droite bourguignonne. On dirait que ça bouge. En bien. D'après les dernières confidences des uns et des autres, devraient se retrouver en position éligible sur la liste en mars 2010 : François Sauvadet (photo), Danielle Juban, Pierre Bolze, Catherine Vandriesse (pour la Côte d'Or) ; Henri de Raincourt, Marie-Louise Fort, Alain Drouhin, Dominique Verien (pour l'Yonne) ; Jean-Paul Anciaux, une femme et Arnaud Danjean (pour la Saône-et-Loire) ; Jean-Luc Martinat (pour la Nièvre). Bien sûr, c'est provisoire, tout peut encore changer, mais si j'étais socialiste, je commencerais à m'inquiéter...

30/10/2009

Les régionales en Bourgogne

Les régionales de 2010 approchent. En Bourgogne, les premiers sondages donnent 57-43 en faveur du sortant, François Patriat, qui est un bon candidat, mais qui a plusieurs points faibles : d’abord, son bilan n’est pas sans accrocs, notamment sur le plan financier et en matière culturelle ; ensuite, comme tous les parlementaires socialistes, il devra bientôt quitter son poste pour cause de cumul des mandats, et les électeurs seront fondés, pendant la campagne, de lui demander qui sera président de la région après son départ programmé ! Mais Patriat a deux points forts : d’abord, il a réalisé l’unité du PS local, ce qui est un exploit ; ensuite, il a pour adversaire une droite bourguignonne affaiblie – Soisson est devenu trop âgé, Raincourt est pris par son ministère – et qui donne l’impression, au jour d’aujourd’hui, de partir battue !

 

10/09/2009

Le PS a 20 sur 20

   On croit que le PS est au fond du trou, mais il continue de creuser. Les révélations sur les inqualifiables tricheries lors de l’élection de Martine Aubry, à Reims, sont assassines. Les récits du sénateur Mélanchon, qui en rajoute goulûment, sont meurtriers. Le livre de Julien Dray, qui sort aujourd’hui, ne va pas arranger les choses... Mais ce qui plombe définitivement le Parti socialiste aux yeux des citoyens, c’est l’incroyable conservatisme dont il fait preuve dans les régions : lors des prochaines élections régionales, en mars 2010, on apprend que le PS va présenter… vingt présidents sortants sur vingt ! Exactement les mêmes qu’en 2004 ! Même l’infréquentable Georges Frêche, à Montpellier, sera investi. Pour une rénovation, c’est une rénovation…  

06/09/2009

Le cumul vu de droite

Bachelot.jpgLa nécessité de combattre ce "mal français" qu’est le cumul des mandats électifs, lequel plombe et paralyse la vie démocratique du pays, ne chagrine pas seulement les parlementaires du PS, qui vont devoir abandonner, furibards, leurs mandats locaux. Du côté de l’UMP, la nouvelle règle qui interdit à un ministre de diriger un Conseil régional va en gêner plus d’un : Bachelot, Joyandet, Novelli, Pecresse, Darcos, tous candidats dans leur fief régional avec l’onction de leur parti, vont se retrouver, en mars 2010, devant une drôle d’alternative. De deux choses l’une : ou ils gagnent, et ils quittent le gouvernement. Ou ils perdent, et ils ne seront pas dans le gouvernement suivant. Dur, dur d'être un démocrate !

17/06/2009

Objectif Régionales

Pendant que les médias glosent à n’en plus finir sur les récentes élections européennes, les professionnels de la politique, en coulisses, ne s’occupent plus que des régionales de 2010. La victoire de l’UMP, la déroute du PS et le faible score du Modem ont redonné à la droite l’espoir de reprendre des dizaines de sièges régionaux au PS, qui dirige actuellement 20 régions sur 22. Chez moi, en Bourgogne, où les socialistes règnent sans partage depuis 2004, la liste UMP a fait 28,8 %, et la liste PS seulement 19,2 % : près de 10 % d’écart, cela en fait rêver plus d'un ! J’entends sussurer les experts de l’UMP : si la gauche se divise, si le Modem éclate, si les écolos pataugent, si la droite est solidaire, si l’ouverture fonctionne, si, si, si, si…