Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/10/2008

Des sous pour ma banque !

Quoi de plus agaçant que de voir mes impots servir à renflouer des banquiers qui ont mal fait le boulot pour lequel ils se paient au delà du raisonnable ? Quoi de plus risible que de voir tous ces Etats libéraux sauver les banques privées à coup d'argent public ? Et pourtant, le seul moyen d'éviter le blocage de l'économie est d'empecher le gel des liquidités qui la font marcher. Les politiques sont piégés. Les banquiers sont peinards. J'adore cette citation du premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker dans une interview à la Croix de ce week end : "J'ai pour le métier de banquier exactement la meme considération que les banquiers ont pour le mien, c'est-a-dire proche de zéro".

20/09/2008

Des cracks face au krach

La crise financière internationale, qui pèse sur notre économie comme un gros orage qui menace d’éclater, est un sacré révélateur de la fragilité du politique. Au moment où la Maison Blanche injecte 1 700 milliards de dollars d’argent public (!) pour soutenir l’activité des banques privées, les échanges d’arguments simplistes entre McCain et Obama font froid dans le dos. Et chez nous, où l’on croit toujours que la gauche ferait mieux que la droite, et réciproquement ? Franchement, combien de candidats ou sous-candidats à la direction du PS seraient capables de piloter le pays en cas de krach général ? Combien de candidats aux sénatoriales, demain, comprennent quoi que ce soit à l’économie ? Or, dans cette partie qui les dépasse, c’est bien notre avenir de citoyens qui se joue !

30/05/2008

Un livre a un prix

Profitant du vent de réformes tous azimuts, y a un lobby qui pousse ses pions, cette semaine, pour tenter d'abroger l’un des rares dispositifs économiques faisant, jusqu'à présent, l’unanimité à droite et à gauche : la loi Lang, qui veut qu’un livre soit vendu à son prix, tant dans les librairies que dans les hypermarchés ou sur internet. Permettre aux gros distributeurs (Amazone, Alapage, etc) de casser les prix des livres, c’est condamner à mort les libraires indépendants et les petits éditeurs. Si le député qui relaie cette idée à l’Assemblée avait consulté les gens du métier, il l’aurait assez vite admis, car tous les professionnels sont d’accord, tous ! A moins qu’il ne considère que les libraires et les éditeurs font partie d’une société dépassée, archaïque, allez hop, à la trappe ! Au pilon ! Pour se cultiver, y a la télé !

29/01/2008

Des nouvelles de ma banque

Dans ma boîte à lettres, entre deux journaux bourrés d’infos sur les récentes facéties des grandes banques (panique due aux subprimes et affaire Jérôme Kerviel), une missive de mon banquier à moi. Des explications ? Des excuses ? Une prime d’affolement ? Que nenni. L’annonce qu’à compter du 16 mai prochain, si un de mes chèques leur arrive non provisionné, il m’en coûtera 30 euros de pénalité si le chèque est inférieur à 50 euros et (allez savoir pourquoi) 50 euros pour une somme supérieure. Pour 5 milliards, ils ne disent pas. Mais ils me compteront, dans tous les cas, 15 euros de "frais de lettre d’information", ce qui confirme l’impression générale quant à la compétence des banquiers : ils sont vraiment les seuls à croire qu’une simple lettre s’affranchit à 15 euros !