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28/11/2020

Les Français sont de sortie

gel-et-masque.jpegRetour de mon chef-lieu resplendissant, ce matin, sous le soleil. Trois semaines avant Noël, par un temps aussi délicieux, il fallait s’attendre à ce que la réouverture des magasins "non essentiels" fasse sortir de chez eux tous ceux qui n’en pouvaient plus du confinement ! Les gestes barrières, généralement bien respectés, suffiront-ils à éviter le pire, c’est-à-dire la reprise de la pandémie ? Il faut y croire, mais il faut aussi être très vigilant – et ne pas céder à tous ceux qui affirment qu’on pouvait aussi autoriser les restaurants, les téléphériques, les discothèques et les salles de sport... hélas ! Ma balade de tout-à-l’heure m'a convaincu qu’en termes sanitaires, on était limite-limite…

11/03/2020

Le client, voilà l'ennemi !

carte-sans-contact.jpgD’année en année, le provincial que je suis devenu mesure avec effarement l’accueil de plus en plus détestable que réservent au touriste les cafés parisiens. Hier, à la brasserie Les Ondes, près de la Maison de la Radio, impossible de payer mon Coca avec une Carte bleue ! Alors, à défaut, avec un chèque ? Grognement de la dame : pas davantage ! J’ai été prié sans ménagement d’aller chercher un distributeur de billets dans une rue voisine et de revenir payer en liquide ! Voilà encore un établissement que je fréquentais depuis une bonne quarantaine d’années et dans lequel je ne mettrai plus les pieds…

10:48 Publié dans Blog | Tags : commerce, paris, accueil | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

29/11/2011

Un recul de la civilisation

pot.jpgSuite à mon blog d'hier : il parait que ce n'est pas à cause de la crise si les Centres Leclerc ne glissent plus vos emplettes dans un sac en papier. Alors c'est encore plus grave. Depuis des siècles, les commerçants rendent le service d'emballer leur marchandise avant de la servir au client. Seule exception : le lait, qu'on allait chercher chez l'épicier avec un pot à lait. Quand je vends un livre au stand des Editions de Bourgogne, dans un salon, je le glisse dans un sachet en papier pour éviter qu'il ne se tache. Je persiste et je signe : briser là cette coutume séculaire est un recul de la civilisation.

30/05/2008

Un livre a un prix

Profitant du vent de réformes tous azimuts, y a un lobby qui pousse ses pions, cette semaine, pour tenter d'abroger l’un des rares dispositifs économiques faisant, jusqu'à présent, l’unanimité à droite et à gauche : la loi Lang, qui veut qu’un livre soit vendu à son prix, tant dans les librairies que dans les hypermarchés ou sur internet. Permettre aux gros distributeurs (Amazone, Alapage, etc) de casser les prix des livres, c’est condamner à mort les libraires indépendants et les petits éditeurs. Si le député qui relaie cette idée à l’Assemblée avait consulté les gens du métier, il l’aurait assez vite admis, car tous les professionnels sont d’accord, tous ! A moins qu’il ne considère que les libraires et les éditeurs font partie d’une société dépassée, archaïque, allez hop, à la trappe ! Au pilon ! Pour se cultiver, y a la télé !

17/10/2007

Attali irresponsable ?

Libéraliser l’implantation des grandes surfaces, autoriser la vente à perte… Ben tiens ! Et saborder tous les efforts des 400.000 élus locaux pour préserver la vie quotidienne, voire la vie tout court, dans leurs communes ! Les propositions de Jacques Attali pour stimuler la croissance sont magnifiques sur le papier, mais elles sont à la fois humainement désastreuses, socialement irresponsables et, à quelques mois des municipales, politiquement irréalistes.
Si j’étais membre de la commission Attali, je suggérerais la mesure suivante : ne donner la parole, sur ces terrains qui touchent à la vie des gens, qu’à des personnalités qui ont été élues au moins une fois dans leur vie !