Le blog de Bernard Lecomte

 Martine traverse une mauvaise passe depuis que Dominique a déclaré publiquement à Claire, l’amie de sa femme Anne, qu’il existait bien un pacte entre eux deux, et que Martine n’était qu’une candidate de substitution. Ségolène et François, dont les relations semblent moins glaciales qu’au lendemain de leur séparation, en font des gorges chaudes. Mais Dominique aura torpillé la candidature de Martine pour rien : personne ne souhaite son retour sur la scène publique depuis sa mystérieuse incartade avec Nafissatou. D’autant que Tristane n’a pas dit son dernier mot…

On a bien vu, à La Rochelle, que la politique est désormais formatée à 99 % pour les caméras et les micros, ce qui déshumanise et vitrifie le grand cirque électoral. Mais avez-vous vu ce week-end, sur I-Télé, le 1 % qui reste, la petite touche d’inattendu, de poésie, de facétie qui fait garder l’espoir ? Fendant la foule des militants, François Hollande soudain se fige, pâlit… pour reconstituer aussitôt son sourire de candidat en détournant la tête. Deux secondes d’imprévu, d'humanité, enfin ! Avec qui est-il tombé nez à nez ? Avec la mère de Tristane Banon ! La rencontre lui a gâché sa journée. On se demande bien pourquoi.

Anne, la mère de Tristane, a décidé de dire la vérité au juge : elle aussi a eu une aventure sexuelle avec Dominique, son ancien camarade de parti. C’est aussi pour cela qu’elle avait dissuadé Tristane de porter plainte contre Dominique après que celui-ci eut tenté d’agresser la jeune fille dans sa garçonnière. Anne s’en veut d’avoir alors demandé à Brigitte, la deuxième femme de Dominique, elle-même marraine de Tristane, de convaincre celle-ci de ne rien dire. François, qui dirigeait le parti à l’époque, va devoir expliquer au juge pourquoi il avait choisi de régler l'affaire en interne. Pendant ce temps, au Cap Nègre, Carla entame son cinquième mois de grossesse…

A l’occasion de l’affaire DSK, la presse internationale s’étonne à nouveau que les journalistes français soient aussi peu curieux quant aux frasques de leurs hommes politiques. Dernier exemple, il y a une heure. Sur Canal +, l’équipe de Bruce Toussaint (L’Edition spéciale) accueillait l’excellent Claude Askolovitch, du JDD. On allait enfin en savoir plus sur la présumée tentative de viol de DSK sur la jeune Tristane Baron dont le voisin de table, au fameux dîner Ardisson qui court sur le net, n’était autre que… Claude Askolovitch. Eh bien non ! Pas une question, rien, motus, l’omerta ! Comment voulez-vous que les confrères étrangers nous prennent au sérieux ?