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10/12/2019

Blocage, violence, insultes...

grève ratp...jpgDans la plupart des pays européens s’est posé, dans les mêmes termes démographiques, le problème de la réforme des retraites. Partout, ou presque, on a négocié, tant bien que mal, un avancement de l’âge de la retraite. Un seul pays s’est mis en grève avant même de savoir comment on allait résoudre la question : le nôtre. Entre un gouvernement hésitant, désespérément amateur, et de vieux syndicats obsédés par la conservation de leurs acquis, le dialogue a viré tout-de-suite à la confrontation violente. C’est non ! On bloque le pays ! On ne lâche rien ! Quand on voit à quel point les Français  ne savent plus se parler, où que ce soit, sans s’insulter à coup de phrases toutes faites, on peut sérieusement craindre pour l’avenir.

15/10/2019

Propos sur l'intolérance

Caran-2.pngUn petit politicien extrémiste agresse une femme portant le voile dans l’enceinte du conseil régional, à Dijon, et l’ensemble des médias s’embrasent, comme d’hab. Le petit politicien extrémiste est ravi ! Car le sujet est totalement artificiel (le voile n’est pas un niqab, la femme n’enfreint pas la loi, etc). Mais là où le type a le droit de rigoler, c’est en voyant la tenue des débats sur les plateaux télé : engueulades, exclamations, accusations, insultes, interruptions, etc. Si tous ces gens bien nés qui se coupent la parole toutes les vingt secondes savaient s’écouter les uns, les autres, peut-être seraient-ils davantage fondés à donner des leçons de "vivre ensemble" ?

29/05/2011

Violence sociale

 

doigt-d-honneur.jpgLa violence sociale, ce n’est pas seulement la castagne dans les banlieues. Deux exemples vécus, cette semaine, à Dijon. Le docteur C… triture son planning trop serré, téléphone à l’épaule, pour tenter de ménager un rendez-vous "urgent" à un patient énervé : "Ou alors ce soir, tard, après mon dernier malade ?" Réponse excédée du quidam : "Ah ! Non ! Ce soir, il y a un match de foot !". Toujours à Dijon, toujours au téléphone, le restaurateur N…, une étoile au Michelin, répond à un client : "Les tarifs ? Eh bien, cher Monsieur, nous vous proposons un menu à 75 euros…" Clac, le client raccroche. Trop cher pour lui. On peut le comprendre, mais ne pouvait-il pas dire "Au revoir" ?