Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/03/2018

Une grève qui va faire mal

pepy.jpgPardon d’y revenir, mais vu de province, je vous jure que cette grève va faire un mal de chien. Quand Guillaume Pepy, à la radio, demande benoîtement aux usagers de la Sncf de "différer leur voyage", je voudrais lui faire respectueusement remarquer qu’en sus de tous les braves gens qui se voient conchier leur lundi de Pâques, il y a des millions de Français qui, figurez-vous, ne pourront pas "différer" leur trajet quotidien pour aller au travail, ou déplacer un entretien d'embauche, ou reporter un rendez-vous médical obtenu six mois plus tôt, ou décaler un examen ! Pfff ! Les travailleurs, les chômeurs, les gens malades, les jeunes, combien de divisions ?

14:41 Publié dans Blog | Tags : grève, cgt, sncf, pepy | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

16/01/2018

"Ebdo" : encourageant, mais...

Ebdo.jpgPas mal, le premier numéro d’Ebdo ! Encourageant. A une réserve près. Quand on informe, on n’informe pas à moitié. Dans le grand dossier qu’il publie sur la Sncf, le journal explique comment son indéboulonnable pdg, Guillaume Pepy, traverse toutes les crises grâce à une communication top niveau qui coûte très cher à sa boîte. Ebdo révèle que Pepy "contrôle la presse" (sic) en entretenant, moyennant revenus et pressions, un réseau de "journalistes amis" (sic) qu’il actionne fort utilement à chaque crise. Or, on comprend que le journal a les noms de ces porte-flingues, mais il n’ose pas les donner, dommage ! Peur des représailles ou scrupule de débutants ?

00:05 Publié dans Blog | Tags : ebdo, presse, sncf, pepy | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

02/03/2011

Crise de rire ferroviaire (suite)

greve-sncf.jpgEn rentrant chez moi, hier, j’ai fait un rêve étrange. J’ai rêvé que de plus en plus de gens sortaient de chez eux et, par milliers, décidaient de hurler leur colère et de briser le mur de l’indifférence et de l’oppression. Tous ces citoyens qu’on ne voyait jamais dans la rue se rassemblaient soudain dans leur capitale, ils bravaient les forces de police, flanqués de femmes et d’enfants épuisés, pour crier leur ras-le-bol à ceux qui ne les entendent jamais. La foule, estimée à plusieurs millions de personnes, avait conflué vers la gare Montparnasse, là où sont les bureaux des dirigeants de la SNCF, et brandissaient devant les caméras du monde entier des panneaux : "PEPY, DEGAGE !"

01/03/2011

Crise de rire ferroviaire

guillaume-pepy.jpgIl rit, le type, il rit ! Il s’est levé tôt, comme d’hab, il a bien calculé ses horaires. Il est arrivé en voiture à la gare de Joigny (Yonne), où il a un train pour Dijon (Côte d’Or). Retour en début d’après-midi, tout est OK, il a bien calculé son coup, le type. Sauf que son train, évidemment, est annoncé avec 40 mn, puis 50 mn de retard "probable". Et qu’une fois encore, il doit reprendre sa voiture in extremis et filer à Dijon par l’autoroute, 400 km aller-retour ! Pourquoi il rit, le type ? Parce qu’il se rappelle que, l’autre jeudi, la rédaction du Nouvel Economiste a élu Guillaume Pépy, patron de la Sncf,  "meilleur manager" de l'année ! Alors c’est plus fort que lui : il rit, le type, il rit !!