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06/12/2020

Les nouveaux "idiots utiles"

eoe5ebkw8aalnfc.jpgSi Lénine revenait, il serait sidéré de retrouver les "idiots utiles" qu’il remerciait jadis d’avoir tant aidé, par leur naïveté, les bolcheviks ! Il y a d’abord ces quelques milliers de militants sincères, noyés dans l’ultragauche anticapitaliste, qui protestent contre le fameux article 24 du ministre Darmanin (mais qui reviendront avec d'autres slogans, samedi prochain, quand l’article 24 aura été supprimé). Il y a surtout les journalistes des chaînes d’info qui, chaque samedi après-midi, offrent benoîtement aux antifas et aux blacks blocs des heures et des heures d’images en continu (au prix où est la minute de pub !) à la gloire de leurs exploits de rue. Il faut relire Lénine…

05/12/2020

On l'appelait "VGE" (4)

jacques-chirac-ici-avec.jpgBeaucoup de jeunes journalistes ont été étonnés, ces jours-ci, en découvrant à quel point la haine entre Giscard et Chirac avait influencé le cours de l’histoire. En deux mots : 1) Giscard n’aurait pas été élu en 1974 sans le ralliement de Chirac ; 2) Giscard n’aurait pas été battu en 1981 si Chirac ne l'avait pas trahi. Ce qui fait beaucoup. Encore faut-il rappeler, au-delà de leurs relations détestables, que ces deux-là n’avaient aucun avenir commun : VGE avait rassemblé son monde autour du slogan "Centriste, libéral, européen". Or Chirac, c’est absolument clair, n’était… ni centriste, ni libéral, ni européen !

12:21 Publié dans Blog | Tags : vge, chirac | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

04/12/2020

On l'appelait "VGE" (3)

vge_veil_giroud_sipa.jpgIl aura donc fallu sa disparition pour que les médias reconnaissent à Giscard un mérite non négligeable : quel président français, de gauche ou de droite, a fait plus que lui pour la cause des femmes ? Le divorce par consentement mutuel, la légalisation de l’avortement, le remboursement de la pilule par la Sécu, la création d’un ministère dédié à la condition féminine et ce choix symbolique de nommer, d’emblée, 5 femmes au gouvernement (et pas des potiches : Simone Veil, Françoise Giroud, Monique Pelletier, etc) : comprennent-elles, les jeunes militantes féministes d’aujourd’hui qu’à l’époque, toutes ces décisions étaient nouvelles, courageuses et surtout…concrètes !

03/12/2020

On l'appelait "VGE" (2)

1978 Giscardiens.jpgJ’ai essayé de rappeler, ce matin, à l’aube, sur CNews puis sur LCI, qu’en 1974, Giscard avait séduit, par sa modernité et sa volonté réformatrice, toute une génération qui allait durer jusqu’à nos jours - les Raffarin, Bussereau, de Sarnez, Madelin, Villiers, Bayrou, Longuet, et tant d’autres "giscardiens". Nul doute que tous ceux-là, au-delà de leurs parcours respectifs, auront à cœur de rappeler les profondes réformes que Giscard a opérées, notamment sur le plan sociétal, et qui ont constitué une vraie rupture dans notre histoire politique – rupture occultée par ce choc plus grand encore que fut l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981…

02/12/2020

On l'appelait "VGE"

Valery-Giscard-D-estaing-1975.jpgGiscard est mort. Il fallait s’attendre à ce que "VGE" nous quitte un jour. Après une vie bien remplie, dont le moment le plus fort aura été, bien sûr, sa victoire électorale en 1974 et le septennat qui a suivi. Président de rupture (les gaullistes ne s’en sont jamais complètement remis), il a inventé le slogan "centriste, libéral, européen" qui était une vraie profession de foi, et qui a rallié, à l’époque, beaucoup de jeunes (dont j’étais). Giscard a fait beaucoup pour moderniser la France et conforter l’Europe. Son tort est d’avoir été battu par Mitterrand en 1981 : l’histoire, injuste, l’a relégué loin, loin dans le monde d’avant…

23:55 Publié dans Blog | Tags : giscard, politique, vge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

01/12/2020

Violence et déontologie...

image flic.jpgDans le flot ininterrompu des images de "violences policières" que les télés passent et repassent du matin au soir, depuis une semaine, il en est une qui n’a pas eu l’air d’intéresser les journalistes, mais qui est peut-être la plus terrible de toutes : un policier à terre qui plie sous les coups répétés des blacks blocs déchaînés contre lui… devant trois types casqués immobiles, imperturbables, qui filment de près (à deux mètres) cette curée insoutenable, attendant sans doute la mort du flic pour boucler leurs vidéos. Ce qui me navre le plus, c’est que ces trois gars-là, probablement, se disent journalistes…