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25/08/2010

Lénine for ever

Lenine.JPGMonumental Georges Frêche ! Sans interroger une seule fois les habitants de Montpellier ni même les élus de la ville, le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon leur impose un ensemble de quinze grandes statues "des hommes qui ont changé la face du monde au XXè siècle" : Roosevelt, de Gaulle, Jaurès, Churchill, Pancho Villa, Senghor… mais aussi Lénine et Mao. Montpellier vénérant Lénine et Mao ! Frêche se marre (il est bien le seul) et dit qu’il n’a pas encore choisi le quinzième personnage : il pense à Staline, mais il sent bien que certains riverains ne sont pas très chauds. A sa place, je ferais un autre choix : l’homme qui a le plus changé la face du monde au XXè siècle, c’est Adolf Hitler, non ?

02/02/2010

Frêche antisémite ?

   A lire l'embarras de certains commentateurs, il y a quelque chose de malsain dans l’affaire Frêche : pourquoi a-t-il fallu l’estampille "antisémite" pour provoquer enfin une réaction claire de Martine Aubry contre l’infréquentable satrape de la Septimanie ? Quand Frêche est vulgaire, méprisant à l’égard des harkis, limite raciste, provoquant, il fait injure à la République, mais le PS ferme pudiquement les yeux sur les frasques de son turbulent représentant local. Quand il explique que Fabius a une "tronche pas très catholique" (= pas honnête), comme on dit qu’une manœuvre qu’elle n’est "pas très orthodoxe" (= pas dans la ligne), chacun se précipite pour dénoncer à hauts cris le caractère antisémite de l’insulte - qui, franchement, n’est pas avéré. Il y a des prétextes moraux aussi fuyants que certains politiques…

18/09/2009

Décevant, la politique ?

Georges-Freche_Segolene-Royal_11aout2006.jpgTouchant, le livre de Véronique Vasseur, ex-médecin chef à la Santé, qui a tâté de la politique à l’UMP et qui constate avec amertume, dans Le panier de Crabes, que la démocratie est devenue une affaire de professionnels peu disposés à partager leurs sièges et leurs avantages avec la société civile. Elle aurait dû écouter Georges Frêche, futur candidat PS aux régionales et grand ami de Ségolène Royal, expliquer avec un cynisme stupéfiant comment on se fait élire par ces "cons" d’électeurs, comment on "emmerde" ensuite ces "connards" et comment on se fait réélire "en distribuant des chocolats aux petits vieux avant Noël". Ecoutez la video, c’est édifiant !

18/11/2007

Frêche dit tout

Chacun son tour, les dirigeants socialistes affûtent leurs crayons, vident leur sac et publient un livre où ils disent le plus grand mal des autres dirigeants socialistes. D’abord cela fait un bien fou, ensuite cela assure gratuitement toute une série de passages dans les médias. Le dernier en date est… l’ineffable Georges Frêche, toujours président de la région Midi-Pyrénées. Qui explique trois choses : non, il n’a pas traité les harkis de "sous-hommes" ; non, il n’a pas traité le pape d’ "abruti" ; non il n’a pas regretté le trop grand nombre de blacks dans l’équipe de France de foot. Que des ragots de journalistes ! Françaises, Français, on vous ment. C’est à ce demander pourquoi les dirigeants socialistes l’ont exclu du PS. A moins que son quatrième message soit : non, je n’ai pas été exclu du PS ?

28/01/2007

Non au "système clanique" !

"L’Etat ne doit pas être un système clanique. Les institutions doivent fonctionner sur des principes extrêmement rigoureux, notamment en période électorale". Cette mâle assertion de Ségolène Royal, en voyage aux Antilles, ne faisait pas allusion, contrairement aux apparences, à la décision prise "à l’unanimité" par le PS d’exclure "définitivement" Georges Frêche de ses rangs.
Pourtant, stimulé par un aussi solennel rappel des principes républicains, nul doute que le PS va exiger, à juste titre, que la présidence du conseil régional Languedoc-Roussillon soit assurée, comme l’ont voulu les électeurs, par un membre du PS !
Cependant, à entendre le dénommé Frêche assurer qu’il va "évidemment" rester en place, Ségolène a du souci à se faire : le "système clanique" a encore de beaux jours devant lui...

29/12/2006

Bonne année, M. Frêche !

L’année 2006 s’achève, et le grand chef socialiste Georges Frêche - vous savez, celui qui considère que Jean-Paul II était un "abruti", que les harkis sont des "sous-hommes" et qu’il y a "trop de blacks" dans l’équipe de France de foot - est toujours président de la région Languedoc-Roussillon. Je rassure au passage les amis du grand chef communiste Jean-Claude Gayssot : il n’a toujours pas démissionné et reste le dévoué vice-président de Georges Frêche. Tout va bien pour eux.
Autre bonne nouvelle : leur grande conscience européenne commune, Günter Grass, celui qui a menti si longtemps sur son engagement enthousiaste dans la Waffen SS, vient de recevoir, outre-Rhin, le prix Ernst-Toller "pour son engagement pacifiste et sa participation aux débats de société". Authentique !
Bon réveillon à tous les trois.