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14/11/2019

Solidarité avec la librairie Meura

Meura.jpgLu avec émotion le communiqué que la librairie Meura a publié après l’agression sont elle a été la victime, mardi, dans un amphithéâtre de l’université de Lille. Les jeunes imbéciles fascisants et incultes qui, terrorisant le libraire, ont méthodiquement détruit, déchiqueté, saccagé des piles de livres, doivent être condamnés par tous les démocrates, et pas seulement par les libraires, les éditeurs et les auteurs (y compris quand l’auteur est un certain François Hollande, qui a droit au respect, comme tous les autres). "Notre métier n’a pas de sens s’il ne permet pas la discussion des contraires et la formation d’esprits libres", écrit la libraire. Solidarité absolue avec elle !

02/06/2015

Les fossoyeurs du livre

librairie.jpgAppelons-la Edith. Jeune retraitée, cette amoureuse du livre découvre que la librairie de Tonnerre, dans l’Yonne, est à reprendre. Très motivée, elle s’inscrit à un stage de "formation aux métiers du livre" organisé par l’INFL (Institut national de formation à la Librairie) où des experts, conseils et autres spécialistes lui expliquent à quel point la librairie est un métier difficile, ouh la la, notamment en matière de gestion des stocks. Les zélés formateurs de l’INFL ont tellement découragé Edith que celle-ci a décidé de ne pas reprendre la librairie de ses rêves. Laquelle a donc toutes les chances de devenir, dans quelques mois, une agence immobilière, un kebab ou une épicerie - comme la libraire Berger à Joigny l’an dernier. Encore merci, les experts !

10:12 Publié dans Blog | Tags : librairie, tonnerre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

31/01/2014

Edition régionale : silence, on coule !

E de B - vitr.JPGEn Bourgogne, le bateau "livre" ne tangue plus, il coule. Irrémédiablement. Et dans une indifférence quasi générale. Dernier épisode, hier, la fermeture de la librairie Berger à Joigny : la troisième ville du département de l’Yonne n’offre plus un seul endroit où l’on peut acheter un livre ! Prochain épisode en mars : pour la première fois, la région Bourgogne a décidé de ne pas participer au Salon du Livre de Paris, vous n’y verrez donc pas les éditeurs bourguignons y présenter leurs créations. Sans librairies et sans salons du livre, expliquez-moi comment un éditeur régional peut survivre ? La fin est proche, les amis !

23/01/2013

Le suicide des libraires

 librairie.jpgLa plus importante librairie d’Auxerre, à son tour, vient de prier les Editions de l’Armançon et les Editions de Bourgogne de reprendre leurs ouvrages : vendre des livres édités en Bourgogne, c’est terminé, fini, c’est du stock non rentable ! La mort de l’édition régionale est ainsi programmée : qui saura ce que produisent les écrivains locaux si on ne les trouve pas dans les librairies de leur propre région ? Personne n’a donc expliqué aux brillants gestionnaires qui prennent ce genre de décision qu’en tuant la production de livres régionaux, ils précipitaient, forcément, inéluctablement, leur propre mort ?  

02/08/2012

Sale temps pour le livre

 librairie.jpgEt si les pouvoirs publics accordaient à la librairie le millième de l’intérêt qu’ils portent à l’automobile ? Non loin de Dijon, la grande librairie Camponovo de Besançon est au bord de la fermeture. A Dijon même, on a vu récemment fermer les librairies Damidot, Thibaud, la Librairie du Voyageur, Agora et Grangier. Non loin de la Puisaye où j’habite, à Briare, la librairie Histoire d’en lire (photo) a fermé il y a deux jours. Partout, en province, les points de vente de livres disparaissent, et ceux qui restent voient leurs ventes chuter dramatiquement. Question : comment les livres se vendront-ils quand il n’y aura plus de librairies en dehors des grandes villes ? Un monde s’écroule, dans le silence général…

08/01/2011

Edistat c'est du pipeau

Cover BD.jpgA combien un livre s’est-il vendu ? Un nouveau site appelé Edistat propose désormais, pour pas cher, cette information. En un clic. Facile. Sauf que les chiffres d’Edistat sont ineptes car ils reposent, à la façon des sondages par téléphone, sur un "panel représentatif" de caisses prises chez un millier de libraires auxquels on attribue un coefficient. Or, les techniques valables pour la Badoit ou le Nutella ne le sont pas pour les livres ! Croyez-en l'éditeur : si la BD bourguignonne La Bourgogne, quelle histoire ! s’était vraiment vendue "à 1.443 exemplaires" (en réalité, largement plus de 20.000), il y a belle lurette que les Editions de Bourgogne auraient fermé leurs portes !