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29/09/2006

Jospin le boulet

Lionel Jospin ne sera jamais président de la République. Battu au second tour en 1995, éliminé au premier tour en 2002, il vient de se déclarer vaincu, cette fois, avant le début de la campagne !
A quoi auront servi ses pathétiques efforts pour revenir sur le champ de bataille qu’il avait déserté il y a quatre ans ? En tout et pour tout, à affaiblir la candidature de celle qui, sans doute, portera les couleurs de son parti en 2007. Chapeau, l'artiste.
Ce grand naïf est un boulet. Les commentaires faussement désolés de ses camarades du PS sont révélateurs. Il n'y a qu'un homme, en réalité, qui regrette sincèrement que Jospin ne soit pas le candidat du PS en 2007 : c’est Nicolas Sarkozy.

26/09/2006

Les gladiateurs du PS

Le bureau national du PS, aujourd’hui, risque de ressembler, en petit, au Ben Hur de Robert Hossein : empoignades et traîtrises, ruses machiavéliques, invectives blessantes, luttes à mort, etc. Le cirque va durer plusieurs semaines. Les médias, qui préfèrent les combats de gladiateurs aux dossiers économiques et sociaux, vibreront au moindre coup de fouet et à chaque chute mortelle. Nul doute que celui qui sortira vainqueur d’une telle épreuve méritera les ovations du public.
Mais dans quel état sera le gagnant ? Si c’est Ségolène, elle aura été tellement étrillée, humiliée, affaiblie, que le peuple hésitera à lui confier, cette fois, le char de l'Etat. Si c’est Jospin, les socialistes eux-mêmes l’auront tellement discrédité et ridiculisé – comme l’a fait Arnaud Montebourg chez Elkabbach ce matin – que l’on peut déjà imaginer que le Messala de Sarkozy s’appellera Jean-Marie…

14/09/2006

Moderne, le PS !

Moderne, le PS, avec sa nouvelle procédure d’adhésion directe par internet ! Encore les nouveaux adhérents ont-ils du souci à se faire sur la capacité dudit parti à rompre avec l’archaïsme bureaucratique qui l'a longtemps caractérisé. Voici, après ces adhésions sur le net, la circulaire qu'a envoyée le secrétaire aux fédérations, François Rebsamen, à ses secrétaires fédéraux :
"Chère camarade, cher camarade, en complément de notre courrier en date du 18 juillet, nous te précisons que, conformément à nos statuts, au règlement intérieur et à la circulaire 1346 relative à la campagne d’adhésions nationale, il est nécessaire que tu veilles à ce que tous les nouveaux adhérents aient pu être présentés en section conformément aux articles 2.1.4, 2.1.5 et 2.1.6 des statuts nationaux avant l’établissement définitif des listes électorales en vue du vote de désignation du candidat (e) socialiste à l’élection présidentielle." Ouf !
Peut-être le PS incarnera-t-il un jour le progrès. Pour le moment, y a du boulot.

27/08/2006

Les sanglots de Jospin

Ridicule. Pitoyable. L’ex-futur président Jospin devant les jeunes socialistes, les larmes aux yeux, des sanglots dans la voix, en train de crier qu’il n’a pas trahi ses amis en 2002, que c’est pour leur bien qu’il a abandonné la scène politique, que ce n’était pas de l’orgueil, oh que non, qu’il aurait dû réformer les retraites mais que ce n’est pas sa faute, qu’il n’aurait pas dû appliquer les 35 heures au secteur hospitalier mais que ce n’est pas sa faute, etc ! Le tout dans un français très approximatif, et en collectionnant les lapsus. C’est cet homme-là qui rêve toujours de diriger la France ?
Au passage, il explique qu’en 2004, il était contre le mariage homosexuel et l’adoption par des couples de même sexe, mais qu’en 2006, il a changé d’avis en lisant le projet du PS. Bel exemple de soumission à la discipline du parti. Voilà un homme d’Etat, un vrai !

19/08/2006

La chasse à l'éléphant

La chasse à l’éléphant, en Bourgogne, est une vieille tradition locale. A gauche comme à droite. Demandez à Joxe, Chamant, Poujade, Soisson, Billardon, et quelques autres. A l'époque mitterrandienne, le Morvan était même une réserve. Aujourd’hui, c’est dans la Bresse qu’on fait les plus beaux cartons. La venue de Ségolène Royal à Frangy, ce week-end, sur les terres d’Arnaud Montebourg, en est la preuve.
En livrant clefs en main à Ségo une symbolique "aile gauche" intelligente et rebelle, Montebourg élimine du paysage politique, d’une seule salve, tous les éléphants qui prétendent encore incarner le PS traditionnel. A commencer par Fabius, qui fut premier ministre il y a vingt ans, et qui prend un sacré coup de vieux entre les deux yeux.
Montebourg, futur ministre de la chasse sous Ségolène ? On verra. Rien ne Bresse.

10/08/2006

La fracture Taubira-Hollande

La dame Taubira est folle de rage. En rappelant aux grands élus socialistes qu’ils doivent réserver leur parrainage présidentiel au futur candidat officiel du PS, François Hollande prive de précieuses signatures celle qui veut rallier, sous le label MRG, tous ceux qui pensent que la colonisation française a été un génocide.
Elle n'a pas compris, la bouillante élue guyanaise, que François Hollande se réclame de Jean Jaurès et de Léon Blum ? Le premier disait dans un discours, en 1903 : "La France a d’autant plus le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale que la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain.". Le second ajoutait, à la Chambre, en 1925 : "Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture !"
Cohérent, Hollande ! Christiane Taubira devrait relire ses classiques.

09/08/2006

Cambadélis aux affaires !

Lu dans le Figaro de ce matin les propos définitifs du député parisien Jean-Christophe Cambadélis (PS) qui se verrait bien premier ministre de DSK et qui explique sentencieusement pourquoi la "modernité"medium_Cambadelis.jpg sera au cœur du scrutin de 2007, lequel sera, n’en doutons pas, "historique". J’adore quand un ancien trotskiste nous explique ce qui est "historique" et ce qui est "moderne" !
Le susdit, il y a juste deux mois, a été condamné à six mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende (la presse ayant unanimement souligné l’indulgence du juge) pour avoir trempé dans les combines de la MNEF et bénéficié d’un emploi fictif pendant quatre ans sous Mitterrand.
"Nous n’échapperons pas, dit-il dans le Figaro, à un débat sur la représentation politique". Un tel débat, en effet, ne manquerait pas d’intérêt.